Le Bonbon - 9e/18e - Mai 24

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PARIS 9-18

ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! Mai 2024 - n° 155 - lebonbon.fr
Modùle : Florian Yegba Photographe : Cyril Charbois

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LE BON ÉDITO

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20 23 54 49

Le Bonbon

Quoi qu’il nous arrive, une seule personne ne nous lñchera jamais et continuera de croire en nous. Cette personne, c’est notre maman.

Elle nous a portĂ©s, nourris, bercĂ©s, cajolĂ©s, Ă©duquĂ©s, protĂ©gĂ©s. GrondĂ©s aussi parfois
 Elle a mis les premiĂšres bougies sur notre gĂąteau d’anniversaire, nous a tenu la main les premiers jours d’école, glissĂ© un billet dans la poche le jour oĂč, le baluchon sur le dos, nous avons dĂ©cidĂ© de partir Ă  l’aventure et de quitter le foyer familial.

L’amour maternel est Ă©ternel. IndĂ©fectible et profond. Il prodigue les meilleurs conseils car nul ne connaĂźt mieux nos secrets que celle qui nous a fait naĂźtre.

Mammas italiennes, mĂšres cĂ©libataires, mĂšres courage, mĂšres poules, mĂšres copines, mĂšres baba cool, mĂšres autoritaires ou mĂšres angoissĂ©es, ces quelques lignes vous sont dĂ©diĂ©es. Et le 26 mai, le jour de votre fĂȘte, nous n’oublierons pas de vous rendre l'amour que vous nous avez donnĂ©.

Oh, cela sera souvent un geste simple mais plein d’affection : une boüte de chocolats, un bouquet de fleurs, son parfum favori ou au pire, un livre de Marc Levy.

Pour d’autres, moins chanceux, ce sera une petite priĂšre et une grosse pensĂ©e. Mais soyez-en certains, les mĂšres, oĂč qu’elles soient, continuent de vous aimer.

De tout mon cƓur, merci maman.

Et bon mois de mai les Bonbons !

€ Mikado

1
06
15,
Delta – 9e 510
301 00040 TĂ©l. : 01 48 78 15 64
rue du
580
2 Mai 2024 chateaudechantilly.fr 17 ‱ 18 ‱ 19 mai 2024
des plantes DE CHANTILLY
les journées

le bon timing

le bon vietnamien

la bonne nuit

le bon institut le bon bar

le bon artisan

le bon spot

la bonne étoile

la bonne enquĂȘte le bon shopping

les bons snapshots

le bon astro

Le meilleur pho de Paris

De Paris Ă  NoumĂ©a : une nuit de folie

Prends soin de toi

L’antre des copains

Pour l’amour du vitrail

Et là, c’est le drame !

Bilal s’amuse !

Les bistrots parisiens en pĂ©ril !

Fais ce qu'il te plaüt !

Le bon instantané

Le bon horoscope

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LE BON SOMMAIRE
© Tsuvasa Saikusa
SAMEDI 18 MAI 2024  ∞∞∞∞∞∞ LE CARREAU FÊTE SES 10 ANS ∞∞∞∞∞∞
DANCE, SPECTACLE, DJ SET, COURS & ATELIERS
 PARTENAIRES OFFICIELS Conception graphique KIBLIND ‱ Photo © Collectif Lova Lova
ROLLER

On fait une virée à Gotham City au Grand Rex

Fasciné·e par l’univers de Batman ?

Vous ne pouvez pas passer Ă  cĂŽtĂ© du cinĂ©concert du film Batman de 1989, rĂ©alisĂ© par Tim Burton, et qui cĂ©lĂšbre ses 35 ans cette annĂ©e !

Les aventures du Chevalier noir défenseur de Gotham City seront accompagnées par un orchestre dirigé par James Olmstead.

Ciné-concert Batman 1989 au Grand Rex

1, bd Poissonniùre – 2e Le 24 mai 2024

On fait revivre les Beatles au Funambule Montmartre

Et si Paul McCartney et John Lennon s’étaient retrouvĂ©s une derniĂšre fois ? Si, ensemble, ils avaient remontĂ© le temps, se remĂ©morant les meilleurs et pires moments des Beatles ?

Un spectacle incontournable pour tous les fans du groupe, menĂ© par des acteurs talentueux, dont on ressort le sourire aux lĂšvres et des chansons plein la tĂȘte.

Lennon & McCartney au Funambule Montmartre 53, rue des Saules – 18e Jusqu’au 9 juin

On vibre devant l’art du sport au musĂ©e Marmottan Monet

Entre 1870 et 1930, alors que le sport se dĂ©mocratise de plus en plus, reprĂ©senter le corps en mouvement devient un vĂ©ritable enjeu artistique. De nombreux peintres, sculpteurs, photographes ou affichistes se sont prĂȘtĂ©s au jeu au fil des annĂ©es, nous livrant des Ɠuvres au sein desquelles vibre toute la noblesse du sport.

En jeu ! Les artistes et le sport au musée Marmottan Monet

2, rue Louis-Boilly – 16e Jusqu’au 1er septembre

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LE BON TIMING
© Funambule Montmartre

Le meilleur pho de Paris

Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou que M. Soleil ait dĂ©cidĂ© de nous bercer de ces dĂ©licieux rayons, il n’y a pas de saison pour se faire un bon pho, surtout quand il vient de chez Mam From HanoĂŻ.

LE BON VIETNAMIEN
© Aurore Nguyen

Si vous cherchez le meilleur pho de Paris, exit Belleville et bonjour le centre de Paris, à Sentier, chez Mam From HanoĂŻ. DerriĂšre cette jolie cantine aux boiseries et tons orangĂ©s, se cachent Tuan Anh Tran Luu et Tuyet NgĂąn BĂči, un couple de Vietnamiens adorables et dont la passion commune pour la gastronomie les a amenĂ©s Ă  ouvrir leur propre restaurant. Ici, les deux Ă©poux originaires de HanoĂŻ ont dĂ©cidĂ© de faire dĂ©couvrir la cuisine vietnamienne authentique, telle qu’ils la connaissent depuis leur tendre enfance, en rĂ©unissant les recettes de leurs grands-parents : « C’est eux qui m’ont transmis cet amour de la cuisine. Plus jeunes, on avait interdiction de sortir au restaurant parce que ma grand-mĂšre savait tout faire, explique Tuan Anh en souriant. C’était meilleur que tous les restaurants d’Hanoï ! »

Aux fourneaux, Tuyet s’affaire Ă  la prĂ©paration du pho, une soupe typiquement vietnamienne à base de bouillon de viande et de nouilles de riz, agrĂ©mentĂ©e de divers ingrĂ©dients. Et pour faire un bon pho, il faut avant tout un bon bouillon, plein de saveurs : « Tout est dans l’essence du bouillon de bƓuf qu’on fait mijoter pendant 24 heures Ă  partir des os Ă  moelle, des os Ă  jus, de plein de petites Ă©pices  », nous glisse Tuan Anh. Cardamome, cannelle, gingembre, anis, coriandre
 La recette ne nous sera bien Ă©videmment pas dĂ©voilĂ©e, mais croyez-nous, il vaut Ă  lui seul le dĂ©tour.

On ajoute Ă  ça quelques morceaux de bƓuf Angus d’Irlande hyper tendres – plat de cĂŽte cuit pendant 1h et Ă©mincĂ© de bavette d’aloyau crue pour la version traditionnelle –, de l’oignon en fines tranches, de la ciboulette, un peu de coriandre, du citron vert, et vous avez lĂ  le meilleur pho de Paname. Le resto a mĂȘme reçu l’award du meilleur pho 2024 du Fooding, c’est dire si on ne vous ment pas !

En entrĂ©e, on s’enfile une paire de nems maison d’anthologie : pĂąte de riz ultra lĂ©gĂšre et croustillante, farce gĂ©nĂ©reuse Ă  base de chou-rave, carottes, shiitake, champignons noirs, oignons et vermicelles de haricot.

Autre dinguerie : le thịt kho, un plat de poitrine de porc au caramel, avec du riz, un Ɠuf mollet et quelques lĂ©gumes. On termine sur une note sucrĂ©e avec un flan vietnamien dĂ©goulinant de caramel ou bien un cĂ  phĂȘ sua đá (cafĂ© glacĂ© Ă  base de lait concentrĂ© sucrĂ©). On repart le ventre bien rempli et la tĂȘte pleine de souvenirs d’un voyage Ă  HanoĂŻ, presque comme si on y Ă©tait allĂ©.

€ A.C.

Mam From HanoĂŻ 39, rue de ClĂ©ry – 2e

Tél. : 01 42 33 12 31

Le lun. de 12h Ă  14h30 et du mar. au sam. de 12h Ă  14h30 et de 19h Ă  21h30 @mam39paris mamfromhanoi.com

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© Aurore Nguyen © Aurore Nguyen

De Paris Ă  NoumĂ©a : une nuit de folie

Le 1er juin 2024, la Ville de Paris cĂ©lĂšbre la Nuit Blanche la plus longue de son histoire, grĂące à une Ă©dition absolument incroyable qui nous entraĂźne de Paris à NoumĂ©a en passant par les Antilles. Au programme : 24h de prestations et d’activitĂ©s extraordinaires, pour un Ă©vĂ©nement hors normes auquel on vous attend nombreux.

Le mois prochain, c’est le retour de l’un des Ă©vĂ©nements prĂ©fĂ©rĂ©s des Parisiens. Car la Nuit Blanche, c’est une soirĂ©e entiĂšre de festivitĂ©s, et surtout une farandole d’évĂ©nements gratuits autour de l’art contemporain, pour le plus grand plaisir de tous. Et cette annĂ©e, la capitale fait les choses en grand avec une Ă©dition inĂ©dite, mettant en avant les territoires d’outre-mer, dont la richesse culturelle sans limite contribue trĂšs largement au rayonnement de notre pays.

Et qui dit Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris, dit forcĂ©ment une Ă©dition de Nuit Blanche tournĂ©e vers les liens entre art et sport, dans le cadre de l’Olympiade culturelle. Le moyen de lancer les festivitĂ©s Ă  quelques semaines de la cĂ©rĂ©monie d’ouverture.

Pour cela, artistes, sportifs et praticiens s’allient autour de crĂ©ations artistiques et de performances Ă  travers les rues, places et parcs de Paris (mais aussi dans les territoires d’outremer), afin de cĂ©lĂ©brer une France plurielle, Ă  la diversitĂ© culturelle vivante et cosmopolite. Cette Nuit Blanche exceptionnelle dĂ©marrera lĂ  oĂč le soleil se lĂšve le plus tĂŽt en France, en NouvelleCalĂ©donie, pour se terminer sur les terres oĂč il se

couche le plus tard, en Polynésie. Tous ces lieux, capitale comprise, nous proposent un regard historique, engagé et partagé sur les cultures ultramarines, parisienne et francilienne.

Parmi les diffĂ©rentes prestations, on retiendra WÉLÉLÉ !!!, une dĂ©ambulation unique composĂ©e de dizaines de skateurs, orchestrĂ©e par l’artiste guadeloupĂ©en Kenny Dunkan. Ensemble, ils forment un gigantesque sound system mobile, d’HĂŽtel de Ville à RĂ©publique, pour retranscrire les ambiances de la nuit tropicale tout en mettant à l’honneur ce sport urbain reprĂ©sentĂ© aux Jeux Olympiques et Paralympiques. L’installation textile et vidĂ©o monumentale de la plasticienne guyanaise Tabita Rezaire, Ă  quelques pas de l’hĂŽpital de la SalpĂȘtriĂšre, nous offre quant Ă  elle une nouvelle vision du corps de la femme. La prestation poĂ©tique de la jeune ariste polynĂ©sienne Orama Nigou, enfin, nous livre une bouleversante rĂ©flexion sur la perte des traditions et l’extinction des espĂšces.

Vous l’aurez compris, c’est une édition inĂ©dite qui nous attend. RĂ©partie sur l’ensemble de la rĂ©gion parisienne et orchestrĂ©e cette annĂ©e par Claire Tancons, elle a pour but de mettre en lumiĂšre l’art contemporain et les crĂ©ations ultramarines, pendant une soirĂ©e de fĂȘte et de plaisir ! €   C.V.

Nuit Blanche 2024 1er juin 2024 Paris.fr

8 Mai 2024
LA BONNE NUIT
©Willy Vainqueur ©Christophe Raynaud de Lage

Prends soin de toi

Fini l’hibernation ! Bonjour les beaux jours et la motivation pour prendre soin de soi, corps comme esprit. Et si on devenait la meilleure version de nous-mĂȘmes ces prochaines semaines ? Cet institut de beautĂ© du canal Saint-Martin va nous aider à y parvenir.

LE BON INSTITUT

C’est dans une ambiance chaleureuse et un dĂ©cor Ă©purĂ© que l’on nous accueille ce jour de printemps, rue de Lancry, Ă  deux pas du canal. Axelle, Gaelle, Capucine et Melissa forment une Ă©quipe d’expertes bonnes vivantes, prĂȘtes Ă  vous chouchouter de la pointe des cheveux jusqu’au bout des ongles dans ce temple du bien-ĂȘtre.

Des massages du corps aux huiles, des gommages orientaux au savon noir, ou encore des soins minceur pour affiner et sculpter votre silhouette, les esthĂ©ticiennes sauront vous conseiller Ă  la perfection. PrĂȘt·es Ă  rĂ©vĂ©ler votre beauté ?

Cette clinique est dotĂ©e des derniĂšres technologies Ă  la pointe pour allier efficacitĂ© et gain de temps. Notamment si vous voulez vous dĂ©barrasser des poils. « Ici on utilise une technologie d’épilation au laser trois-en-un combinant les avantages des lasers alexandrite, Ă  diode et YAG dans un seul appareil, on peut ainsi traiter tous les types de poils pigmentĂ©s, sur des peaux allant des plus claires aux plus foncĂ©es, nous explique GaĂ«lle, maĂźtresse des lieux depuis plus de 20 ans, assurant ainsi des rĂ©sultats optimaux et sĂ»rs pour les clients. »

Autre machine venue tout droit du futur, et super impressionnante : l’EMSculpt. Une technique d’électrostimulation d’une durĂ©e

de 30 minutes, qui permet de rĂ©duire la cellulite, redessiner le muscle et amĂ©liorer le retour veineux, ce qui privilĂ©gie le galbe des jambes et la tonification du corps. « C’est comme si vous faisiez 20 000 abdos en l’espace de 30 minutes », nous explique GaĂ«lle.

Pour ne plus jamais se maquiller les yeux – pratique pour l’étĂ© qui approche –, l’institut propose la restructuration et la teinture des cils et sourcils, mais aussi le rehaussement des cils pour une courbure naturelle et un regard lumineux. Cette technologie venue tout droit de CorĂ©e vous garantit des yeux de biche pendant plusieurs mois !

Adepte de la manucure ou de la pĂ©dicure ?

Le bar à ongles met en beauté vos mains et vos pieds grùce à des soins adaptés et à une large sélection de vernis à ongles, le tout avec des produits naturels.

Et parce que la beautĂ© passe aussi par la dĂ©tente, Soins du Monde (comme son nom l’indique) propose des soins du visage et du corps, des modelages bien-ĂȘtre ou des gommages dĂ©licats. On ressort de lĂ  plus pimpé·e que jamais, paré·e pour l’été ! € R.T.

Soins du monde 42, rue de Lancry – 10e

Tél. : 01 53 19 04 66

Du mardi au samedi de 10h Ă  19h30

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Communiqué
12 Mai 2024
20e 1924 - 2024 LE BON EN ARRIÈRE
Rue des Noyers –

L’antre des copains

Vous vous demandez encore oĂč se trouvent les meilleures planches et la meilleure ambiance de la capitale ? Pas de doute : c’est au Bar 21 que ça se passe, le repĂšre de tous·tes les épicurien·nes du 9e !

À quelques enjambĂ©es des Grands Boulevards se cache une adresse que vous voudrez trĂšs bientĂŽt refiler Ă  tous·tes vos ami·es : pour passer un bon moment, c’est au 21, rue BergĂšre qu’il faut aller. Ici, de dĂ©licieuses planches de frometon et de charcut’ jouent des coudes sur la terrasse ensoleillĂ©e, qu’on accompagne vivement de biĂšres blondes, de vins chinĂ©s avec amour et de cocktails Ă  tomber.

Au Bar 21, on vient donc pour des produits fermiers et de petits producteurs, pour une ambiance festive entre copains et bien Ă©videmment pour Nicolas qui nous accueille toujours Ă  bras ouverts, histoire de vite nous faire oublier notre longue journĂ©e. Le tout avec bienveillance, of course, puisque le Bar 21 met un point d’honneur Ă  nous faire vivre de belles

soirées sans encombre et devient de plus en plus la safe place dont on a tant besoin à Paris.

Ici, tout le monde y est le bienvenu, dans les meilleures conditions possibles. Porte-manteaux Ă  deux niveaux, protections hygiĂ©niques Ă  dispo, porte-sacs au bar, vestiaires accessibles pour poser ses affaires et faire un tour sur la piste de danse sans prise de tĂȘte
 Tout est mis en place pour vous faire oublier tous vos tracas, jusqu’aux barmen au regard avisĂ© qui ne laissent aucun comportement dĂ©placĂ© leur passer sous le nez.

En bref, c’est LE spot oĂč il fait bon vivre dans le quartier, oĂč tintent les rires et les verres jusqu’à pas d’heure dans la meilleure ambiance possible. Venez donc, il faut le vivre pour le comprendre !

€  M.S.

Le Bar 21 21, rue BergĂšre – 9e TĂ©l. : 01 45 23 98 96

Ouvert du lundi au samedi de 17h30 Ă  2h

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LE BON BAR
CommuniquĂ© L’abus d’alcool est dangereux pour la santĂ©, Ă  consommer avec modĂ©ration.

Pour l’amour du vitrail

Entrez dans l’univers Ă©rotique et colorĂ© de Maryon Ă  travers ses crĂ©ations originales, engagĂ©es, fĂ©ministes et inclusives. Avec Tue l’amour, elle est une vitrailliste pas comme les autres, qui confectionne des mignonneries dĂ©calĂ©es à accrocher partout chez soi.

14 Mai 2024
l LE BON ARTISAN

Artiste et artisane aujourd’hui, elle n’a pourtant pas baignĂ© dans le mĂ©tier. DiplĂŽmĂ©e d’un master en UX/UI Design aux Gobelins, Maryon a longtemps enchaĂźnĂ© les boulots Ă  travers la capitale, toujours avec une obsession pour le dessin simple et subjectif. FascinĂ©e par les vitraux depuis sa plus tendre enfance, elle a finalement tout plaquĂ© en 2021 pour suivre une formation technique Ă  la Maison du Vitrail Ă  Paris et crĂ©er son univers graphique autour de ses passions : le tatouage, l’art Ă©rotique, et bien Ă©videmment, le verre. Tue l’amour est nĂ© et le renouveau du vitrail avec.

C’est dans un petit appartement du gargantuesque boulevard Ney que nous avons fait sa rencontre. Dans ce studio simplement amĂ©nagĂ© du nord du 18e, elle confectionne jour aprĂšs jour des vitraux de dĂ©coration pop, colorĂ©s et engagĂ©s. Loin des traditions, elle apporte un regard nouveau, dĂ©complexĂ© et dĂ©sacralisĂ© au vitrail. À la place des personnages sanctifiĂ©s et des mosaĂŻques typiques, Maryon dĂ©voile fesses, vagins, penis et seins en tout genre, que l’on accroche fiĂšrement dans son salon. Elle expose le corps sous toutes ses formes, toutes ses rondeurs, toute sa sensibilitĂ©.

Mais avec Tue l’amour, Maryon va bien au-delĂ  de la simple crĂ©ation dĂ©corative. FiĂšrement engagĂ©e, elle fait rĂ©guliĂšrement des collaborations avec des associations

qui lui tiennent Ă  cƓur, Ă  l’instar de son VIH colorĂ© en vitrail, imaginĂ© avec Supersero pour lutter contre la sĂ©rophobie, ou encore de ses crĂ©ations exclusives pour Octobre Rose avec l’asso spĂ©cialisĂ©e dans le tatouage sur cicatrice SƓurs d’Encre.

Des crĂ©ations que l’on peut se procurer directement sur le site internet de Tue l’amour, mais que l’on peut aussi confectionner nousmĂȘmes ! Chaque semaine, Maryon reçoit dans son atelier un petit groupe de personnes prĂȘtes Ă  dĂ©couper et meuler du verre, sertir du cuivre, souder Ă  l’étain
 En bref tout ce qui fait l’essence mĂȘme du vitrail, et plus spĂ©cifiquement de la technique Tiffany que l’artisane pratique au quotidien. Une journĂ©e bien intense, qui s’étend de 9h Ă  18h, mais qui vous donnera du baume au cƓur en accrochant votre petit chef-d’Ɠuvre au mur.

Tue l’amour sera prĂ©sente au marchĂ© des crĂ©ateur·ices de l’exposition IrrĂ©vĂ©rances, dans la galerie Amarrage Ă  Saint-Ouen, du 3 au 26 mai. L’occasion pour vous de la rencontrer en personne, et on vous assure, son énergie douce et solaire vous redonnera du peps ! € M.S.

Tue l’amour 40, bd Ney – 18e AccĂšs sur rĂ©servation RĂ©servez votre atelier sur tuelamour.com @tue_l.amour

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Et là, c’est le drame !

Tu te balades rue de l’échiquier dans le 10e et tu cherches un spot festif pour boire des coups avec les potes ? Et lĂ , c'est le Drama. Un tout nouveau bar dont tu ne sortiras pas indemne.

Ce n'est autre que Kambiz - bien connu des noctambules parisiens - qui a ouvert les portes de son premier bar en novembre dernier. AprĂšs avoir gĂ©rĂ© un club et de l'Ă©vĂ©nementiel, il a dĂ©cidĂ© avec ses trois coĂ©quipiers de concrĂ©tiser un rĂȘve d'enfant (ou plutĂŽt de jeune adulte). Leur volonté ? Ouvrir une adresse Ă  leur image : Ă©clectique, gĂ©nĂ©reuse et good vibes.

Et pour cause, les quatre joyeux lurons Ă  la tĂȘte des lieux viennent de tous les horizons. Une Ă©quipe multiculturelle composĂ©e de Kambiz, qui vient des mĂ©dias et de l'Ă©vĂ©nementiel, Rabih, qui sort d'Ă©cole d'ingĂ©nieur, Seb' qui a fait ses armes dans la restauration, et Marjolaine, dĂ©coratrice. C'est d'ailleurs elle qui a ƓuvrĂ© pour confĂ©rer Ă  l'endroit une ambiance mi-cosy, mi-indus, baignĂ©e de lumiĂšres roses et rouges le soir venu. Le ton est donné : le party animal en nous se rĂ©veille.

Et s'amuser, c'est ce qu'on fait de mieux dans ce temple de la fĂȘte. Sessions karaokĂ© qui secouent les cordes vocales, Ă©vĂ©nements festifs et culturels, chaque soirĂ©e promet son lot de surprises et de fun.

Mais le vrai coup de cƓur, c'est la diversitĂ©. Ici, pas de profil type, juste une joyeuse bande de potes oĂč se mĂȘlent Ă©tudiants en Ă©cole d'ingĂ©nieurs, artistes, avocats et bien d'autres passants ou habitants du quartier. Loin des clichĂ©s parisiens, ce bar incarne Ă  merveille le melting-pot culturel de la capitale, accueillant avec la mĂȘme chaleur des bons vivants de tous horizons. MĂȘle Ă  tout ça une playlist tout aussi variĂ©e - passant de la variĂ©tĂ© française Ă  la techno - avec que des tracks qui tuent, et tu passes une soirĂ©e qui rentrera dans les annales.

CĂŽtĂ© tarifs, que des bonnes surprises. Avec une sĂ©lection de vins abordables Ă  5€, des cocktails qui ne dĂ©passent pas les 13€, pas besoin de casser la tirelire pour s'Ă©clater. On craque notamment pour le Drama, un cocktail bien Ă  eux (Gin Bombay Sapphire / St Germain / Violette ou Citron / Tonic / Angostura) ou encore le Jungle et le Highball. De nouveaux cocktails feront trĂšs bientĂŽt leur apparition sur la carte !

CĂŽtĂ© ripaille, on se dĂ©lecte d'une carte simple et abordable de petites assiettes Ă  partager : gyozas, nems, frites, tenders, mozzasticks concoctĂ©es par la fine Ă©quipe, comme à la maison.

Si vous cherchez un endroit oĂč l'on rigole bien, oĂč l'on se sent chez soi et oĂč l'on peut se lĂącher sans retenue, ne cherchez plus. Âgé de seulement 2 mois, le bar atteint dĂ©jĂ  les 5 Ă©toiles sur Google... et ce n'est pas un hasard ! On s’y retrouve autour d’un godet ? €  R.T.

Drama 48, rue de l’Échiquier – 10e

TĂ©l. : 09 74 64 02 70 Du mardi au samedi de 18h Ă  2h

16 Mai 2024
LE BON SPOT
CommuniquĂ© · L’abus d’alcool est dangereux pour la santĂ©, Ă  consommer avec modĂ©ration. © Tsuvasa Saikusa

Bilal s’amuse !

DĂ©voilĂ© au grand public en reprĂ©sentant de la France Ă  l’Eurovision Ă  seulement 19 ans, Bilal Hassani n’a pas fini de chanter et de s’affirmer ; trois albums plus tard et devenu entretemps superstar des rĂ©seaux, iel dĂ©voile Glitter Sleaze Utopia, mixtape spĂ©ciale mois des fiertĂ©s accompagnĂ©e de sa minitournĂ©e dans les Prides de l’Hexagone et qui prend la forme d’un terrain de jeu, un monde utopique oĂč l’expĂ©rimentation est permise, dans les textes comme les arrangements. Et quand Bilal s’éclate, nous aussi.

En dĂ©cembre dernier, tu clĂŽturais le premier chapitre de ton Ɠuvre artistique construite depuis l’Eurovision avec Heritage. Aujourd’hui, nouveau dĂ©part ?

Oui et en mĂȘme temps on est dans la continuitĂ© de ce que j’ai fait avant. J’ai rangĂ© les trois premiers projets ensemble parce qu’ils dĂ©crivaient assez bien mon passage de l’adolescence Ă  l’ñge adulte et j’ai dit au revoir Ă  l’enfant. J’en avais besoin, c’est une nouvelle phase qui s’ouvre, les thĂšmes abordĂ©s sont des thĂšmes plus adultes.

On est sur quel mood dĂ©sormais ?

Avec Glitter Sleaze Utopia, il y a dĂ©jĂ  la volontĂ© de faire une mixtape. C’est une entrĂ©e en studio il y a presque deux ans lors de laquelle j’avais dit : « Moi, les copains, je ne veux pas faire un album tout de suite, j’ai envie de m’amuser, qu’on fasse des choses plus inconventionnelles, qu’on voyage plus avec le son, les thĂ©matiques
 Et qu’on se dise que quand on rentre en studio pour la mixtape, on est plus libres, on fait ce qu’on veut avec la structure, on rĂ©agence, on voit ce qu’il se passe. » Ça a Ă©tĂ© un an et demi

de cour de rĂ©crĂ©ation, j’ai repris plaisir à faire des chansons comme quand j’étais dans ma chambre quand j’avais 12 ans.

« Il y a quelque chose de l’envie de souffler qui est assez gĂ©nĂ©rale pour ma gĂ©nĂ©ration »

Tu Ă©coutais quoi au moment de l’écriture ?

Beaucoup de choses. J’ai un ami avec qui on s’est inscrit sur une appli pour noter des albums, et on s’est refait des choses hyper variĂ©es. On a Ă©coutĂ© beaucoup de Prince, Nirvana, Bjork, the Rolling Stones, the Libertines que j’ai adorĂ©s
 Plein de projets trĂšs cool qui sortent beaucoup de ce que je fais moi. Je me disais que ça allait m’aider Ă  ne pas trop les rĂ©fĂ©rencer dans mon Ɠuvre, et Ă  la fois ça me nourrissait d’une autre maniĂšre.

Une mixtape, c’est moins de pression ?

Je pense que oui. Il y a quelque chose de l’envie de souffler qui est assez gĂ©nĂ©rale pour ma gĂ©nĂ©ration, on est tous dans un rouleau

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LA BONNE ÉTOILE

compresseur d’hyper-consommation, on a des pubs qui apparaissent sous nos yeux à chaque seconde, et je ressentais autour de moi ce besoin de prendre les choses plus lĂ©gĂšrement. Ensuite, ce projet s’est associĂ© avec le mois de juin qui est un mois trĂšs important pour moi, c’est le mois des fiertĂ©s et c’est la pĂ©riode de l’annĂ©e oĂč je ressens le moins de pression : quand je vais chanter, je sais que les espaces qui m’accueillent sont des espaces dans lesquels on va tous se comprendre et bien rire.

« Le challenge Ă©tait de ne pas penser à comment les gens allaient digĂ©rer les morceaux, rester dans l’instinctif  »

C’est venu d’oĂč ce besoin de remettre le compteur Ă  zĂ©ro ? Tu avais l’impression de ne pas rĂ©ussir Ă  montrer qui tu Ă©tais vraiment ?

L’angoisse qu’on a quand on est en train de devenir adulte, et aussi ce sentiment d’ĂȘtre perçu qui est arrivĂ© pour moi de maniĂšre extrapolĂ©e quand j’avais 19 ans, ça m’a fait ranger dans une petite boite qui Ă©tait Bilal. Je me suis un peu restreint, je n’ai pas pu montrer entiĂšrement tout ce qui se passait dans ma tĂȘte, ce qui est une partie logique de mon trajet initiatique. À la sortie du dernier album, j’ai ressenti le besoin de reconnecter avec la maniĂšre de faire des chansons que j’avais quand j’étais petit et que je m’imaginais des mondes dans ma tĂȘte. À 18 ans, j’avais dĂ©jĂ  300 chansons prĂȘtes sur mon ordinateur, qui étaient rangĂ©es dans des petits albums que je m’inventais et qui ne sortaient jamais, je faisais des arrangements live pour ces morceaux pour faire des concerts pour absolument personne Ă  part les peluches dans ma chambre, mais il y avait quelque chose d’hyper libre ! Inconsciemment, je savais que je n’allais pas sortir ces chansons, donc je me

permettais toute la folie que je voulais, alors que l’idĂ©e de se sentir perçu peut parfois limiter l’Ɠuvre. Ça a Ă©tĂ© le challenge sur cette mixtape, ne pas penser à comment les gens allaient digĂ©rer les morceaux, rester dans l’instinctif.

Tu sens que cette ascension au sortir de l’adolescence t’as privĂ© d’expĂ©rimenter et d’assumer des choses par rapport aux autres de ton Ăąge ?

Oui, ma vie est un peu rigolote parce que je m’efforce de la maintenir trĂšs normale, et j’ai la chance de pouvoir ĂŽter mon costume et d’ĂȘtre plus discret. Mais il y a plein de parties de mon dĂ©veloppement personnel que je n’ai pas pu explorer pleinement, je pense Ă  tout ce qui est de l’ordre de l’amour. J’en parle dans le morceau "Les amours imaginaires", qui aborde ce cĂŽtĂ© paradoxal entre ĂȘtre trĂšs aimĂ© par beaucoup de gens et pouvoir piocher n’importe oĂč mais ne pas ĂȘtre capable de connaĂźtre un amour simple et stable.

C’est aussi une revanche du petit enfant qui avait l’impression de ne pas pouvoir ĂȘtre vraiment lui ?

Je ne sais pas, j’étais malgrĂ© tout un enfant trĂšs insouciant. J’ai grandi dans un foyer qui m’a permis d’ĂȘtre pleinement moi. Certes j’ai Ă©tĂ© un peu brimĂ© lors de mon expĂ©rience à l’école Ă  la rencontre des autres jeunes de mon Ăąge, et je me suis un peu renfermĂ©, mais l’enfant de 5 ou 6 ans que j’étais avait ce truc trĂšs sincĂšre et simple dans ses goĂ»ts et ses intĂ©rĂȘts. Je vibrais naĂŻvement. J’ai eu besoin de reconnecter avec ça
 et de venger l’ado qui a dĂ» se cacher.

Dans ton cas, l’art est profondĂ©ment politique puisque tu dĂ©fends ton droit Ă  ĂȘtre qui tu es. Tu le vis comment ? Tu as l’impression de devoir porter la voix d’une gĂ©nĂ©ration qui s’affirme ?

C’est quelque chose que je porte avec moi, mais dans cette mixtape je sais justement que

20 Mai 2024
LA BONNE ÉTOILE

je m’adresse Ă  cette gĂ©nĂ©ration. Et elle n’a pas besoin de rĂ©entendre qu’elle a le droit de s’affirmer, elle le fait dĂ©jĂ . Les chansons que je viens de sortir existent plus dans un Ă©crin dans lequel l’affirmation de soi est banale. Ici, il n’y a pas d’enjeu Ă  ĂȘtre qui on est, ce ne sont pas des questions qu’on se pose. On part du principe que tout va trĂšs bien et qu’on peut dire ce qu’on veut.

Tu abordes avec ironie le sujet universel de l’image qu’on peut avoir de soi dans "Baby botox". À quel point tu te sens concerné ?

C’est parti d’une blague avec mon meilleur ami, celui qu’on entend sur la chanson, donc ce n’est pas Ă  prendre au premier degrĂ©, c’était plus une maniĂšre de rentrer dans une bulle utopique. Mais ma gĂ©nĂ©ration est conditionnĂ©e Ă  ce rapport cruel Ă  soi, on se voit tout le temps sur nos tĂ©lĂ©phones, on a un miroir permanent. C’est difficile de se comprendre tous les jours, de s’aimer, de savoir trouver les choses qui nous plaisent, et de chasser l’envie de tout changer tout de suite. La chanson ne parle pas littĂ©ralement de botox mais de l’hallucination

qu’on se fait, des mondes imaginaires qu’on se crĂ©e dans lesquels on ressemble Ă  un idĂ©al.

T’es un grand rĂȘveur en fait ?

Comme quand tu imagines la personne parfaite dans "Les amours imaginaires"  ?

Oui, je crois. En tout cas Glitter Sleaze Utopia c’est une grosse rĂȘverie, c’est un autre monde et je n’arrĂȘte jamais de rĂȘver. De la mĂȘme maniĂšre, quand je chante mon alter ego, j’aborde les matins lors desquels on se dit « Et si j’étais un nouveau moi aujourd’hui, un moi qui n’a peur de rien ? ». Alors je chante des choses que je ne fais pas mais que j’aimerais faire, comme conduire une voiture, j’invente des Ă©tudes que je n’ai pas faites quand je raconte ma vie au chauffeur de taxi, je crĂ©e des mondes plus beaux, plus doux ou plus drĂŽles. Je suis Vierge, mais la Vierge en moi est allĂ©e dormir sur ce projet-là !

€  Texte : Sarah Sirel

Glitter Sleaze Utopia

Sortie le 7 juin 2024

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© Tsuvasa Saikusa

Les bistrots parisiens en pĂ©ril !

Plus que de simples lieux oĂč l’on trinque et oĂč l’on se restaure, les bistrots sont un vĂ©ritable symbole de la culture française depuis toujours et de lieux d'Ă©changes. Mais chaque annĂ©e, ils disparaissent un peu plus du paysage hexagonal, questionnant ainsi l’avenir de ce prĂ©cieux hĂ©ritage.

« Les petits bistrots, c’est comme un bĂ©guin, toujours on y r’vient, dans les p’tits bistrots », chantait Jean Ferrat en 1962. Les bistrots, ce sont ces lieux qui animent la ville aux aurores, lorsqu’elle sommeille encore, oĂč les plus matinaux se font servir un cafĂ© fumant quand certains rentrent de leur interminable soirĂ©e. Ce sont aussi ces lieux qui veillent tard, toujours parĂ©s Ă  accueillir quiconque souhaiterait s’accouder Ă  leur comptoir. On y vient pour cette convivialitĂ© et cette ambiance, parfois presque familiale, que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, pour les « comme d’habitude ? » du patron qui connaĂźt par cƓur notre commande lorsque l’on passe le pas de la porte. « Une seconde maison, un refuge, une planque », les surnomme la romanciĂšre LĂ©a Wiazemsky(*). Pour le client, passer au

22 Mai 2024
LA BONNE ENQUÊTE

bistrot, c’est s’accorder un moment social oĂč l’on « trinque les yeux dans les yeux ». Pour le tenancier, travailler au bistrot, c’est y dĂ©dier sa vie, avoir « ce contact avec les client·es, vivre quelque chose et ne pas juste le survoler », confie Alain Fontaine, chef et propriĂ©taire du bistrot Le Mesturet, mais aussi prĂ©sident de l’association des bistrots et cafĂ©s de France(**).

Autrefois, il Ă©tait commun pour les rues parisiennes et les villages français d’avoir un, voire plusieurs bistrots. Tous avaient leurs habitudes et leurs habitué·es. « Ce bistrot, je le connaissais parce que mon arriĂšre-arriĂšregrand-pĂšre allait lĂ , tout comme mon arriĂšregrand-pĂšre, mon grand-pĂšre, mon pĂšre et moi quand j’étais petit », rĂ©vĂšle Alain au sujet de l’établissement dont il a fait l’acquisition. Aujourd’hui, en revanche, le constat n’est plus le mĂȘme. Depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle, les bistrots et cafĂ©s connaissent un dĂ©clin plus que drastique. Si l’on en comptait 500 000 en 1900, seuls 200 000 Ă©taient recensĂ©s dans les annĂ©es 1960, 87 000 au dĂ©but des

« Ce sont des lieux inspirants pour tout ce qui est culture, art, cinĂ©ma parce qu’il y a toute la comĂ©die humaine qui se joue là »

annĂ©es 1990 et Ă  peine moins de 40 000 à l’heure actuelle selon les donnĂ©es de France Boisson et de l’Insee, soit une diminution de 500 bistrots par an en moyenne. Pourtant vĂ©ritables symboles de la culture française, leur disparition inquiĂšte et laisse une question en suspens : les bistrots français sont-ils en voie d’extinction ?

L’histoire de France s’écrit dans les bistrots

Taverne, cabaret, cafĂ©, troquet, bouchon, limonadier, dĂ©bit de boissons, rade, zinc
 Au fil des annĂ©es et des rĂ©gions, le bistrot a eu bien des appellations diffĂ©rentes. Dans son ouvrage Une histoire populaire des bistrots,

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l’historien Laurent Bihl affirme que « l’on Ă©value son emploi rĂ©current Ă  partir des annĂ©es 1880 ». Des noms changeants pour une fonction qui, elle, n’a jamais fluctuĂ© : celle d’ĂȘtre un lieu oĂč les gens, notamment la classe ouvriĂšre Ă  l’époque, peuvent se rassembler, boire et se restaurer en toute simplicitĂ©. D’ailleurs, lorsque l’on questionne le dictionnaire sur la signification du terme “bistrot”, Le Robert le dĂ©finit comme un lieu « gĂ©nĂ©ralement petit et modeste ».

Mais les fonctions du bistrot ne se limitent pas Ă  la boisson et Ă  la nourriture. Depuis toujours, ils sont un endroit social, politique et culturel. On y rencontre des personnalitĂ©s provenant de tous horizons. On y rĂ©volutionne le monde, Ă©change des idĂ©es, dĂ©bat, au point qu’ils seront mis sous la tutelle de la prĂ©fecture au XIXe siĂšcle sous NapolĂ©on III. On y chante, peint, Ă©crit et on y voit Ă©merger des Hemingway, Picasso, Chanel, Sartre, ou De Beauvoir.

« Ce sont des lieux inspirants pour tout

ce qui est culture, art, cinĂ©ma, parce qu’il y a toute la comĂ©die humaine qui se joue lĂ  », dĂ©veloppe Alain Fontaine.

Un modÚle menacé au fil des années

Si les bistrots ont connu une telle popularitĂ© entre le XVIIe et le dĂ©but du XXe siĂšcle, l’évolution des mƓurs et le progrĂšs technologique agissent comme de vĂ©ritables menaces. Parmi elles, l’arrivĂ©e de la tĂ©lĂ©vision dans les annĂ©es 60 marque un tournant sans pareil. La population qui frĂ©quentait les bistrots reste davantage chez elle, dĂ©peuplant progressivement les comptoirs en zinc. Un phĂ©nomĂšne qui ne fait que croĂźtre lorsque les ordinateurs, les tĂ©lĂ©phones et, de surcroĂźt, les rĂ©seaux sociaux se sont dĂ©veloppĂ©s.

Les attentats du 13 novembre 2015, qui ont pris notamment les terrasses de bistrots et de cafés pour cibles, ne font que renforcer cette distance que prennent les clients avec ces

24 Mai 2024
LA BONNE ENQUÊTE

« On est en train de voir disparaĂźtre un lieu au moment oĂč il n’a jamais Ă©tĂ© aussi agrĂ©able et civilisé »

Ă©tablissements. « Les gens se rendent compte qu’ils peuvent ĂȘtre mis en danger dans les cafĂ©s et bistrots, donc ils restent chez eux avec leur communautĂ© virtuelle. La consĂ©quence, c’est le “rentrisme” », explique Alain Fontaine. À cela s’ajoute le dĂ©veloppement des restaurants d’entreprise, qui ont petit Ă  petit aspirĂ© la population ouvriĂšre qui venait dĂ©jeuner dans les bistrots.

Une possible renaissance ?

Pourtant, la tendance semblait s’ĂȘtre inversĂ©e avec la pandĂ©mie de Covid. PrivĂ©s de leurs lieux de sortie au fil des confinements rĂ©pĂ©tĂ©s, les Français ont remis la culture des bistrots et des cafĂ©s au centre de la table. « On s’est rendu compte que c’était essentiel Ă  notre vie, notre vivre-ensemble, notre goĂ»t des autres », constate Alain Fontaine. En parallĂšle, le prĂ©sident d’association travaille Ă©galement depuis 2018, aux cĂŽtĂ©s de ses 400 membres, Ă  l’inscription des bistrots et des cafĂ©s au patrimoine immatĂ©riel français. Une premiĂšre Ă©tape qui permettrait ensuite leur inscription au patrimoine mondial de l’Unesco. Un travail exigeant et de longue haleine, saluĂ© par Laurent Bihl : « Ça dote le bistrot d’une lĂ©gitimitĂ© culturelle importante et ça pourrait peut-ĂȘtre mobiliser les services publics Ă  les aider. »

En moins de 10 ans, l’intĂ©rĂȘt pour les bistrots connaĂźt un nouveau souffle. Travail de l’association, reprĂ©sentation mĂ©diatique, place centrale dans les Ɠuvres de fiction – Midnight in Paris, AmĂ©lie Poulain ou plus rĂ©cemment Emily in Paris –, ils regagnent en splendeur et attirent une clientĂšle fĂ©minine qui s’y sent dĂ©sormais plus en sĂ©curitĂ©. En apparence du moins, puisque la rĂ©alitĂ© se veut plus terne.

« On est en train de voir disparaĂźtre un lieu au moment oĂč il n’a jamais Ă©tĂ© aussi agrĂ©able et

civilisĂ© », constate paradoxalement Laurent Bihl. Pour l’historien, il est indĂ©niable de constater une « rupture culturelle » entre le temps oĂč les bistrots Ă©taient en vogue et aujourd’hui. Certes, la jeunesse actuelle tend Ă  retourner au bistrot, mais cela s’illustre comme une nostalgie ressentie pour cet hĂ©ritage appartenant Ă  « une Ă©poque en train d’ĂȘtre rĂ©volue, explique-t-il. Maintenant, il s’agit d’avancer tout en essayant de ne pas dilapider cet hĂ©ritage. »

Y a-t-il des solutions pour tenter de pĂ©renniser les bistrots ? « Renoncez Ă  votre portable et allez boire un verre », plaisante le sociologue. Si la tradition bistrotiĂšre est mise en pĂ©ril, les deux hommes s’accordent Ă  croire qu’elle ne vit pas ses derniĂšres heures. En province plus que dans les grandes villes, ils pourraient redevenir un vecteur de sociabilisation au cƓur d’une ruralitĂ© intelligente. « Ils joueraient leur rĂŽle – nourriture, boisson – mais seraient aussi des services publics oĂč l’on pourrait acheter du pain, retirer de l’argent, acheter des produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© », prĂ©cise Alain Fontaine. Peut-ĂȘtre parviendront-ils Ă  s’en sortir sous une forme diffĂ©rente que celle qu’on leur a toujours connue, en accord avec une Ăšre plus connectĂ©e. Peut-ĂȘtre parviendront-ils Ă  rappeler aux jeunes de demain que, comme le dit si bien le chef, « un bistrot c’est comme Facebook : on discute et on partage ».

(*) Petit Ă©loge des cafĂ©s, LĂ©a Wiazemsky, Éditions Les PĂ©rĂ©grines (**) Association pour la reconnaissance de l’art de vivre dans les bistrots et cafĂ©s de France en tant que patrimoine culturel immatĂ©riel, fondĂ©e en 2018

€ Texte : Lucie Guerra

Pour aller plus loin :

· Une histoire populaire des bistrots, Laurent Bihl, aux éditions Nouveau Monde

· Petit éloge des cafés, Léa Wiazemsky, aux éditions Les Pérégrines

· 1992 : Dans les bistrots de France, Archive INA

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Fais ce qu'il te plaüt !

Pantone l’avait dit : 2024 est l’annĂ©e des teintes pastel. La preuve avec le “Peach Fuzz”, nommĂ©e couleur de l’annĂ©e. Et quelle meilleure saison que le printemps pour en profiter ? Rose millennial, vert cĂ©ladon, bleu layette... Une sĂ©lection pleine de douceur, d’élĂ©gance, parfaite pour habiller notre mois de mai.

LE BON SHOPPING
menthe — Carel 495€
Camille Mini — Louis Pion 35€ Chemise oversize Vernis Wild Sage — Nailberry 20,50€ Pochette ancone banquise — Bobbies 275€ Short à strass — Sandro 175€
Bottines
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Veste de tailleur — Sandro 375€

Lunettes — Icone Eyewear chez Zalando 14,99€

Pochette — Cult

Gaia chez Zalando 335€

Papaya vernis rose et nude — Carel 445€

Bracelet perles rose

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Boucles d'oreilles coquillage & pampilles — Nach 96€

Pantalon à pinces — Sandro 245€

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66€
Transoco — Cacatoes 45€
cacatoes
Sandales
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28 Mai 2024 LES BONS SNAPSHOTS
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Bélier

21 mars – 19 avril

Vous avez des papillons dans le ventre ! Vous allez mettre de l’énergie et cela va payer ! Je vois une rencontre forte pour les cĂ©libataires. Je vois des BĂ©lier qui vont coucher le premier soir ! Pour les personnes en couple, l’amour renaĂźt en ce mois de mai, sortez les vinyles de Marvin Gaye ça va get it on ! Certains vont avoir le choix entre deux, je vous conseille de saisir l’instant prĂ©sent et de ne pas choisir !

Gémeaux

21 mai – 21 juin

Vous allez taper du poing sur la table et c’est le bon moment ! Il faut prendre vos assises professionnellement, c’est un croisement important pour votre carriĂšre ! Si vous fournissez les efforts nĂ©cessaires, normalement, vous sortez avec une rĂ©ussite globale, vous aurez le taf et la fille, ou le mec, et Ă©videmment la thune, car tout va ensemble. En revanche, vers le 17, soyez sur vos gardes, la merde revient, c’est cyclique, mais vous serez armé·es.

Lion

23 juillet – 22 aoĂ»t

Vous sortez d’une pĂ©riode de doute. Vous allez vous rouvrir au monde. Comme par hasard, quand il commence Ă  faire beau. Vous ĂȘtes tellement prĂ©visibles les Lion. Au programme : apĂ©ros, soirĂ©es dansantes inoubliables, sexe sans lendemain
 Ce que je vois de vos vacances Ă  travers ma boule me donne envie. N’ayez pas les yeux plus gros que le ventre, et surtout, n’allez pas vous imaginer n’importe quoi. La paranoĂŻa guette
 certain d’entre vous !

Taureau

20 avril – 20 mai

Y'a du friendzonage dans l’air. Vous n’avez pas assez confiance en vous pour tenter de casser la friendzone, dommage, car je la sens fĂ©brile. N’écoutez pas les conseils des jaloux et les qu’en dira-t-on, je vous assure, et les astres sont d’acc' avec moi : on peut totalement sortir de la friendzone. Seulement il faudrait muscler votre jeu Robert·e. Soyez stable, sĂ»r·e de vous, et solide sur vos appuis, et ensuite vous pourrez prĂ©tendre Ă  plus.

Cancer

22 juin – 22 juillet

Meilleur tirage du mois mes amis Cancer ! Vous allez avoir un dĂ©clic et une envie, les astres me disent que ce sera un succĂšs, donc faites-le ! Quoi que ce soit, entreprendre, s’engager avec une personne, aller chercher un hamster chez Delbart, ou encore parier un paquet de pognon sur le PSG. J’ai passĂ© tout ce dĂ©but d’annĂ©e Ă  me moquer de vous et Ă  ne pas me bouger le cul, je suis content qu’on avance, tous ensemble !

Vierge

23 aoĂ»t – 22 septembre

Tu rentres ou tu sors, mais va falloir prendre une dĂ©cision, que vous ĂȘtes casse-bonbons ! Je vois de l’ennui et le besoin de crĂ©er quelque chose de nouveau. Faites attention Ă  ce que votre nouveau terrain de jeu n’empiĂšte pas sur celui d’un autre, et surtout si vous n’ĂȘtes pas sĂ»r·e de vous. Vous ĂȘtes pessimiste et peu communicant·e, ce n’est pas le meilleur mois de votre vie, je sais qu’il fait beau, mais mieux vaut que vous restiez un peu chez vous.

30 Mai 2024
LE BON ASTRO

Balance

23 septembre – 23 octobre

Fatigué·e et en manque de motivation, cela ne se rĂ©glera pas avant la moitiĂ© du mois. En revanche, Ă  partir du 17, c’est tabula rasa ! On vous court aprĂšs, le taf va rouler, et les problĂšmes d’argent vont petit Ă  petit se rĂ©sorber. Il faut accepter qu’on ne peut pas ĂȘtre toujours Ă  fond ! Je vois un individu, un mĂąle, (peu importe votre sexualitĂ©) qui va vous changer la vie, et vous apprendre des nouveaux coups spĂ©ciaux.

Sagittaire

23 novembre – 22 dĂ©cembre

C’est la conquĂȘte, la victoire, la rĂ©ussite, la reconnaissance. Je suis perdu devant tant de succĂšs ! C’est le moment de tout entreprendre. Faites attention Ă  ne pas prendre de risque et aprĂšs venir me le reprocher, ne quittez pas tout pour devenir mannequin si vous avez une tĂȘte de pioche, ce n’est pas comme ça que marchent les astres. Mais pour les autres, allez-y les yeux fermĂ©s ! Non, pas littĂ©ralement non plus


Scorpion

24 octobre – 22 novembre

Vous gardez trop d’infos pour vous. L’univers va vous inviter Ă  vous exprimer, et Ă  prendre une dĂ©cision. Vous allez tellement ĂȘtre pressurisé·e que beaucoup d’entre vous vont refuser le dialogue sous peine de n’ĂȘtre pas pleinement eux·elles-mĂȘmes, de vous mentir Ă  vous-mĂȘmes. Une lourde dĂ©cision va devoir ĂȘtre prise nĂ©anmoins. D’ordre professionnel ou amoureux. Vous n’avez plus envie de rire, et si vous attendez jusqu’au 17-18, vous serez sĂ»r·e de vous.

Capricorne

23 dĂ©cembre – 20 janvier

Je vois un bloquage dans votre foyer. Pour les plus jeunes, c’est une vieille vaisselle qui traine, pour les plus installé·es, un divorce qui pointe le bout de son nez. Je vois un problĂšme de valeurs familiales et un retour aux sources. Peut-ĂȘtre que vous allez vous engueuler Ă  propos de l’éducation de vos enfants et que le perdant va retourner chez sa mĂšre. Quoi qu’il en soit, ça ne sera que passager, mais pas moins relou.

Verseau

21 janvier – 19 fĂ©vrier

C’est la chenille qui redĂ©marre ! C’est ce que me dit ma boule. Alors soit vous allez vous Ă©clater en fĂȘte de village, soit vous ĂȘtes dans un nouveau cycle, ou la fin d’une pĂ©riode relou, Ă  vous de voir comment ça vous parle. Au-delĂ  de ça, je vois du sexe. Beaucoup de sexe, et l’annonce d’un truc incroyable qui avant n’avait pas fonctionnĂ©. Un trĂšs bon mois de mai pour vous en somme.

Poissons

20 fĂ©vrier – 20 mars

Ce mois de mai rime avec douceur et bienveillance ! La gentillesse pure, vous allez renouer avec des personnes qui vous Ă©taient chĂšres. Des rĂȘves d’idĂ©al vont se rĂ©aliser et un lien va se renforcer considĂ©rablement. Faites attention Ă  vos finances, car cela pourrait demeurer le seul frein Ă  cette pĂ©riode de bonheur qui durera jusqu’à la mi-juin ! Eh oui, vous avez bien lu, et que ça ne vous empĂȘche pas de me lire le mois prochain.

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Vive les mariĂ©s !! Je vous aime plus que tout !

Le Bonbon recherche de nouveaux commerciaux terrain -> benjamin.h@ lebonbon.fr

Encore un petit effort le Bonbon FC, le maintien  se rapproche !

T’es la plus belle des chouettes

Votre bande-son du week- end @louisblanchardmusic

Goodbye mon Flo good luck pour ta nouvelle vie !

Vive les grands singes !

Adouuuuuu

Joyeux anniversaire à la meilleure des taties, tu mérites tout le meilleur et bien plus encore

Fini les cartons jaune Tahys !

Je t'aime ma petite poupouille adorĂ©e !

32 Mai 2024 LES BONNES ANNONCES

VIENS FAIRE LA FÊTE SUR FOIRE DE PARIS !

ÉDITION ANNIVERSAIRE 12O ans 01 > 12 MAI 2024 PARIS EXPO PORTE DE VERSAILLES COMEXPOSIUM – 70 avenue du GĂ©nĂ©ral de Gaulle F-92058 Paris La DĂ©fense Cedex - SAS au capital de 60 000 000 € - RCS Nanterre 316 780 519 BILLETS EN VENTE SUR FOIREDEPARIS.FR* * Billet Ă  13€ au lieu de 15€ sur place.

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