SOUVENIRS HISTORIQUES

DROUOT Salles 1 & 7
Jeudi 30 octobre 2025 - 14h & 18h30
Vendredi 31 octobre 2025 - 14h
Expert Maxime Charron


DROUOT Salles 1 & 7
Jeudi 30 octobre 2025 - 14h & 18h30
Vendredi 31 octobre 2025 - 14h
Expert Maxime Charron
Jeudi 30 octobre 2025
Vendredi 31 octobre 2025
Paris
Drouot Salles 1 & 7
Jeudi 30 octobre 2025, 14h & 18h30
Vendredi 31 octobre 2025, 14h
Expositions publiques
Mercredi 29 octobre de 11h à 18h
Jeudi 30 octobre de 11h à 12h
Vendredi 31 octobre de 11h à 12h
Intégralité des lots sur www.millon.com
Alexandre MILLON
Commissaire-priseur
Président Groupe MILLON
Mariam VARSIMASHVILI
Responsable du département sh@millon.com
01 40 22 66 33
« Les 3 lots signalés par un * n'appartiennent pas à la Collection "Museo Imperial 1808". »
Maxime CHARRON
5 rue Auber
75009 Paris expert@maxime-charron.com
06 50 00 65 51
Nous remercions Mesdemoiselles
Maroussia Tarassov-Vieillefon, Madeleine Chevallier et Yulia Rodionova pour leur contribution au catalogue.
Nos bureaux permanents d'estimation
MARSEILLE · LYON · BORDEAUX · STRASBOURG · LILLE · NANTES · RENNES · DEAUVILLE · TOURS BRUXELLES · BARCELONE · MILAN · LAUSANNE · HANOÏ
Enora ALIX
Isabelle BOUDOT de LA MOTTE
Cécilia de BROGLIE
Delphine CHEUVREUX-MISSOFFE
Clémence CULOT
Cécile DUPUIS
George GAUTHIER
Mayeul de LA HAMAYDE
Guillaume LATOUR
Sophie LEGRAND
Quentin MADON
Nathalie MANGEOT
François LATCHER
Pôle Communication communication@millon.com
Alexandre MILLON
Juliette MOREL
Paul-Marie MUSNIER
Cécile SIMON-L'ÉPÉE
Lucas TAVEL
Paul-Antoine VERGEAU
Sebastien SANS, pôle Graphisme
Louise SERVEL, pôle Réalisation - Vidéo
STANDARD GÉNÉRAL Isabelle SCHREINER + 33 (0)1 47 26 95 34 standard@millon.com
Nos Maisons
CHAPITRE 1
COLLECTION "MUSEO IMPERIAL 1808"..p.4
CHAPITRE 2
LA FACE DES ROIS............................p.144
CHAPITRE 3
SOUVENIRS HISTORIQUES.................p.204
Bourbons ...........................................p. 206
Bonaparte p. 223
Orléans p. 262
Sculptures ......................................... p. 293
Porcelaine.......................................... p. 307
Verre p. 319
Noblesse & Personnages historiques français ............................................. p. 320
Noblesse & Personnages historiques étrangers........................................... p. 325
Objets de Vertu ............................. .....p. 329
Décorations p. 336
Militaria ............................................ p. 347
Rapports de condition / Ordre d'achat
Visites privées sur rendez-vous (à l’étude ou en visio) sh@millon.com T +33 (0)1 40 22 66 33
Condition report, absentee bids, telephone line request
Confrontation à la base de données du Art Loss Register des lots dont l’estimation haute est égale ou supérieure à 4 000 €.
Certains lots de la vente sont des biens sur lesquels Millon ou ses collaborateurs ont un droit de propriété sur tout ou partie du lot ou possède un intérêt équivalent à un droit de propriété.
Jeudi 30 octobre 2025 à 14h
Des lots 1 à 293
1 -
BEL HABIT DE COUR DE GENTILHOMME D'ÉPOQUE LOUIS XVI
Habit d'apparat en velours frisé violine, broché de pastilles bleu ciel, complet de ses boutons brodés, à petit col relevé, à longues basques pigeonnantes et manches longues coudées à revers ; la broderie au point de tige polychrome d'un décor floral grand format foisonnant ; la doublure de satin crème (manques au col, épaules et haut du dos) avec inscription sur bolduc à l'encre ‘Sie F Louis XVI 406’. Petites décousures et recousures, boutons légèrement élimés, sinon bel état.
Circa 1785.
Provenance
- Collection Gilles Labrosse.
- Vente Richard, Moulins, 22 septembre 2020, lot 113 (adjugé 2.700€).
1 500/2 500 €
HABIT ET CULOTTE DE COUR DE GENTILHOMME D’ÉPOQUE LOUIS XVI
Habit et sa culotte de cour en satin bronze brodé au point lancé et point de noeud d'un décor de fleurs au naturel et bordures pastillées à forte polychromie. L’habit à col relevé, poches et basques dans le dos, manches longues coudées à revers au poignets, complet de ses boutons brodés ; la doublure de satin crème. La culotte à grand pont (élimée à deux boutonnières) et poches intérieures, doublée de lin crème et coton. Inscription indiquant ‘8642-16 Louis’.
Petites auréoles sous les bras, micro taches discrètes, pliure du col élimé derrière. Bon état général.
Circa 1785-1790.
Provenance
- Collection Gilles Labrosse.
- Vente Richard, Moulins, 22 septembre 2020, lot 114 (adjugé 5.500€).
2 500/3 500 €
3
-
GILET À BASQUES EN SATIN CRÈME BRODÉ DE SOIE POLYCHROME
D’ÉPOQUE LOUIS XVI.
Sans col et complet de ses boutons en pareil. Très fine broderie au point passé d'un semis de fleurettes, et de grands bouquets de fleurs au naturel en tiges ondulantes feuillues au centre. Dos changé ultérieurement et lacunaire au cou, sans doublure, le devant en très bel état. Circa 1775.
Provenance
- Collection Gilles Labrosse.
- Vente Richard, Moulins, 22 septembre 2020, lot 381 (adjugé 750€).
500/800 €
4
-
GILET À PETITES BASQUES SANS COL EN SATIN CRÈME BRODÉ DE SOIE POLYCHROME D’ÉPOQUE LOUIS XVI.
Appliqué de fins rubans de velours et de sequins métalliques. Broderie de soie au point passé dessinant des pastilles étoilées et tiges fleuries. Dos en coton crème. Manque quelques boutons, trous et taches. Circa 1780.
Provenance
- Collection Gilles Labrosse.
- Vente Richard, Moulins, 22 septembre 2020, lot 383 (adjugé 450€).
300/500 €
6
REGNOL, école française vers 1900.
Portrait d’une femme en buste, vêtue et coiffée dans le style du XVIIIe siècle.
Miniature ovale, signée en bas à droite “I P Regnol”.
Dans un cadre ovale en bronze doré à bordure émaillée bleue.
H. 9,4 x L. 7,3 cm (à vue). H. 10,6 x L. 8,5 cm (cadre).
100/150 €
5Giovanni GALINOTTI (Italie, 1786-1827)
Portrait de femme revêtue d’une robe jaune et d’un châle vert, arborant une parure de corail rouge et un bouquet de pensées au corsage (1811).
Huile sur carton, signée à gauche "J. P. Galinotty / Pinxit anno / 1811".
Petits manques et restauration au niveau du visage.
H. 61 x L. 48 cm.
400/600 €
7 -
Lot de 2 portefeuilles à rabats intérieurs en soie brodée. Le premier en gros de Tours moiré et façonné bleu ciel brodé de guirlandes au point de Beauvais crème, souligné de passepoil de rubans froncés crème (piqûres de mouches, patine d'usage, bel état). Le second en matelassé de taffetas vert, à intérieur finement brodé au point de tige sur gros de Tours crème (manques). Seconde moitié du XVIIIe siècle.
H. 10 et 11 x L. 16 et 15,5 cm (fermés).
Provenance
- Collection Gilles Labrosse.
- Vente Richard, Moulins, 22 septembre 2020, lot 387 (adjugé 260€).
200/300 €
8
ROBE DE BAL DE JEUNE FILLE D’ÉPOQUE PREMIER EMPIRE EN MOUSSELINE BRODÉE D'UN SEMIS DE FLEURETTES.
Robe à taille très haute sur un buste plissé à la taille et à grandes manches ballon. Montage à plis plats de la jupe devant et à volume projeté vers l'arrière.
Soulignée de satin crème à la ceinture de taille, pattes du col, aux manches et en bourrelet dans le bas de la jupe. Sous robe moderne en coton blanc. Bel état.
Circa 1810-1815.
H. 110 x L. 90 cm.
Provenance
- Collection Gilles Labrosse.
- Vente Richard, Moulins, 22 septembre 2020, lot 130 (adjugé 1.200€).
1 000/1 500 €
9 -
ROBE DE BAL D’ÉPOQUE PREMIER EMPIRE EN TULLE DE SOIE CRÈME BRODÉ D'UN SEMIS DE FLEURETTES À FILS TIRÉS.
Robe à décolleté bateau, à taille très haute, basculée sur l'arrière et fermée par des liens de serrage au col et à la taille. Manches ballon à crevés ornées de passepoils de satin crème et grands boudins sur le décolleté. Petits entre-deux brodés dessinant verticalement le bustier et la jupe dont le volume est rabattu vers l'arrière plissé. Sousrobe moderne d'exposition en coton écru. Rares pointes de rouille,léger jaunissement sinon bon état.
Circa 1810-1815.
H. 130 x L. 63 cm.
Provenance
- Collection Gilles Labrosse.
- Vente Richard, Moulins, 22 septembre 2020, lot 127 (adjugé 2.300€).
1 500/2 000 €
Lot comprenant un carnet de salon et un nécessaire à couture pour broderie, à décor brodé au petit point. La brochure de bal ornée d’un motif brodé de corne d'abondance, les deux soufflets intérieurs et les deux carnets tendus de moiré bleu ciel, les fermoirs en laiton ciselé d’un motif de papillon. Le nécessaire à couture cylindrique en cuir doré d’un réseau d’entrelacs, le centre brodé d’une scène rectangulaire bucolique, l’intérieur tendu de taffetas rouge. Petites taches, rayures du cuir et patine d'usage.
Vers 1820-1830.
H. 14,5 x L. 10 cm. H. 11,5 x D. 5,5 cm.
Provenance
- Collection Gilles Labrosse.
- Vente Richard, Moulins, 22 septembre 2020, lot 139 (adjugé 650€).
300/500 €
Lot de 2 paires de mitaines en soie d’époque Premier Empire ou Restauration. La première en satin crème, ourlée de soie bleu et surpiqûres violine. La seconde à bouts pointus en taffetas vieux rose ajourée et brodée à la couleur. Petites taches et légères décolorations. Circa 1800-1820.
L. 33 et 37 cm.
Provenance
- Collection Gilles Labrosse.
- Vente Richard, Moulins, 22 septembre 2020, lot 402 (adjugé 350€).
200/300 €
12
ROBE DE LA FIN DU PREMIER EMPIRE EN FAÇONNÉ DE SOIE PARME À MOTIFS DE GRAINS DE CAFÉ.
À taille haute à grand décolleté paré de rubans et de bourrelets en satin assorti à une large ceinture intégrée. Manches longues à la mamelouk, poignets en mitaine et petits ballons aux épaules à bourrelets et passes ourlés de satin. Jupe à volume rabattu vers l'arrière par des plis canon. Attaches dans le dos par crochets d'origine. Corsage et manches doublés de pongé de soie crème. Quelques fils tirés, sinon très bel état.
Circa 1815.
200/300 € 10
H. 130 x L. 64 cm.
Provenance
- Collection Gilles Labrosse.
- Vente Richard, Moulins, 22 septembre 2020, lot 403 (adjugé 1.700€).
HABIT ET CULOTTE DE COUR DE GENTILHOMME D’ÉPOQUE PREMIER EMPIRE.
Habit et culotte de cour en drap de laine bleu canard, richement brodé de soie polychrome, à disposition au point de tige à décors de grandes fleurs épanouies et tombantes. L’habit cintré à haut col droit, à manches longues coudées à revers, dégagé vers l'arrière à longues basques et poches crénelées (légers trous de mites, une reprise au col, petite décousure et recousure au col) ; la doublure de l'habit en sergé de soie crème à deux poches intérieures (petites salissures). La culotte à grand pont en pareil, doublée de coton peluché et de sergé crème (petits trous de mites, lacunes à la boucle de ceinture et 5 boutons changés ultérieurement). Bel état de fraîcheur.
Début du Premier Empire, circa 1805.
Provenance
- Collection Gilles Labrosse.
- Vente Richard, Moulins, 22 septembre 2020, lot 125 (adjugé 4.300€).
3 000/5 000 €
14 -
École française d’époque Directoire (1795-1799).
Portrait présumé du général Lecourbe blessé au bras et arborant sa croix de Saint-Louis. Miniature ovale peinte sur toile contrecollée sur panneau. Circa 1799.
Dans un cadre rectangulaire en bois doré à vue ovale, à décor de palmettes et couronnes de laurier aux écoinçons.
H. 13,8 x L. 11,2 cm. H. 23,5 x L. 21 cm (cadre).
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
Historique
Claude Jacques Lecourbe est né le 22 février 1759 à Besançon et mort le 22 octobre 1815 à Belfort. Il est fort probable que cette petite toile le représente vers 1799 : général de division le 5 février 1799, représenté en habit du modèle du 20 thermidor de l’an 7 (7 août 1798), il arbore curieusement sa croix de l’Ordre de Saint-Louis, reçue en 1791, et l’on aperçoit nettement sa blessure au bras droit, causée au combat de Wasen le 1er juin 1799 en tant que commandant de la 1e division de l'Armée d'Helvétie, vainqueur des Autrichiens.
Parmi ses faits d’armes, il attaque les troupes russes du Generalfeldmarschall Alexandre Vassilievitch Souvarov au pont du Diable, dans les gorges du massif du Saint-Gothard, et facilite la victoire d'André Masséna à Zurich les 25 et 26 septembre 1799. Lecourbe continue de se signaler éminemment pendant les campagnes suivantes, et déploie surtout dans la campagne de Suisse en 1799, les talents qui le placent au rang des plus habiles généraux de l'époque. Il continue à s'illustrer avec l'armée du Rhin tout au long de l'année 1800. Il écrase une division autrichienne à Stockach le 3 mai, s'illustre encore brillamment à Hochstadt, puis mène une poursuite efficace après Hohenlinden jusqu'à la capitulation autrichienne. Il sera disgracié par Napoléon lors du procès de Moreau.
400/600 €
15 -
MONTRE EN ARGENT AUX ATTRIBUTS RÉVOLUTIONNAIRES
Montre de poche en argent 2e titre (800 millièmes), le revers du boîtier à décor gravé d’un faisceau de licteur surmonté d’un bonnet phrygien, dans une couronne de feuilles de chêne.
Le cadran émaillé à chiffres arabes indiquant les heures, minutes et jours du mois (éclat et fêle), non signé, aiguilles “Breguet” en acier.
Le mouvement portant une signature sur la platine “Le Roy au Palais Égalité” (rapportée), numéroté 834. Intérieur portant une autre signature “Breguet à Paris” (rapportée). Paris, 1819-1838.
Orfèvre : Frédéric-Louis Robert (actif 1831-1835).
D. 7,4 cm. Poids brut : 230,0 g.
400/600 €
16
École française d’époque révolutionnaire.
Portrait d'un général de la Révolution au tricorne. Huile sur toile (restaurations).
Dans un cadre rectangulaire postérieur en bois et stuc doré à décor d’une frise de palmettes. H. 41 x L. 33 cm. H. 57 x L. 49 cm (cadre).
Provenance
Vente Étude de Provence, Marseille, 9 février 2020 (adjugé 3.190€).
Historique
Il pourrait s’agir du général Jacques Christophe Coquille Dugommier (1736-1794).
2 000/3 000 €
17
RARE SCEAU DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE
Cachet matriciel à manche en bois tourné noirci, la matrice ovale en laiton monogrammée dans un écusson “JPA” (?), surmonté du bonnet révolutionnaire dit phrygien, entouré de rinceaux feuillagés et de l’inscription « République Française ». Époque révolutionnaire.
H. 3,7 x L. 3,3 cm (matrice). H. 10,3 cm (manche).
Provenance
Vente IAA Europe SL, Autograph Letters, Manuscripts & Historical Documents, 26 mars 2020, lot 979 (adjugé 1.700€).
400/600 €
18
RÉVOLUTION FRANÇAISE
Lot de 7 almanachs nationaux.
À Paris, chez Testu. 1793-1804.
7 volumes, format in-8, reliures de l'époque en veau et basane (usures, rousseurs et brunissures). - An II. Basane havane mouchetée, tranches dorées, 1 carte dépliante hors-texte, épid. et trav. de vers aux plats, tom. grattée. - An III. Basane havane mouchetée, 1 carte hors-texte, lacunes en queue du dos et plat inf. - An VI. Basane fauve granitée, 1 tabl. hors-texte - An IX. Veau havane, tranches dorées. - An X. Basane havane mouchetée, tomaison grattée. - An XI. Demi-basane XIXe s., titré au dos « Almanach royal ». - An XII. Basane havane mouchetée, accroc en tête du dos, brûlure sur la tomaison.
Provenance
19Charles FLEURY, prêtre, abbé du Loc-Dieu.
Les Devoirs des Maîtres et des Domestiques.
À Paris, chez Pierre Aubouin, Pierre Emery et Charles Clouzier. 1688.
Format in-12, la reliure en plein veau brun, le dos à nerfs et orné, usures et petits manques.
Entièrement consacré à la tenue d'une maison noble du Grand Siècle, avec le règlement imposé par le Prince de Conti à ses maîtres d'hôtel, cochers, postillons, etc., et des chapitres concernant l'intendant, les officiers de cuisine, etc. Édition originale.
Provenance
Vente Kâ-Mondo, Paris, 9 décembre 2021, lot 6 (adjugé 972€).
300/500 €
20
Joseph ROUGET DE LISLE (1760-1836)
Essais en vers et en prose. A Paris, de l’imprimerie de P. Didot l’Aîné. 1796, An V de la République. Format in-8, la reliure en demi-veau brun et papier marbré, dos avec pièce de titre. Usures de la reliure, manque la première page, rousseurs à l’intérieur. 157 pages.
200/300 €
Vente Couton Veyrac Jamault, Nantes, 27 juin 2023, lot 238.
80/100 €
21
Constitution de la République Française proposée au peuple français par la Convention Nationale. À Valenciennes, de l’Imprimerie du District, sous la direction de Prignet, fils Aîné. Fructidor, An III. Format in-8, la reliure moderne, portant sur la 2e de couverture l’ex-libris de la Bibliothèque Yager, à Valence. Restaurations, taches et brunissures. 68 pages.
50/80 €
Georges-Louis Leclerc, comte de BUFFON (1707-1788)
Histoire Naturelle de Buffon mise en ordre d’après le plan tracé par lui-même, et dans laquelle on a conservé religieusement le texte de l’auteur. Nouvelle édition, ornée de 185 figures en taille-douce, augmentée 1° de la Vie de Buffon ; 2° de la Table analytique de ses Oeuvres ; 3° d’un Notice sur Montbeillard, et adoptée par le gouvernement pour l’Instruction publique par P. Bernard. À Paris, chez Crapart, Caille et Ravier, Libraires, rue Pavée-St-André. An XII (1804).
Ouvrage en 11 volumes, format in-8, reliures en veau blond, le dos lisse avec pièces de titre et de tomaison sur cuir rouge et vert et doré de motifs de fleurettes et d’écailles dans des cartouches. Le tome I comprenant les cartes de l’Ancien et du Nouveau Continent. Usures de la reliure (petites déchirures, rayures et taches), bords émoussés, rousseurs. 384, 512, 381, 408, 391, 376, 420, 491, 500, 436 et 399 pages.
400/600 €
Jacques NECKER (1732-1804)
De l'Administration des Finances de la France par M. Necker. 1785. Ouvrage en 3 volumes, format in-16, le reliure en plein veau brun moucheté, le dos lisse avec pièces de titre dorées sur cuir rouge et vert, décor doré de fleurettes dans des cartouches rectangulaires. Quelques usures. 268, 400 et 364 pages.
200/300 €
24
La Constitution française, décrétée par l’Assemblée nationale Constituante, aux années 1789, 1790 et 1791 ; Acceptée par le Roi, le 14 septembre 1791.
À Paris, de l’Imprimerie de Didot Jeune. Chez Garnery, rue Serpente, n°17. 1791.
Format in-24, la reliure en plein cuir rouge, les deux plats à décor de triple filets dorés en encadrement, le dos avec pièce de titre sur cuir brun, les tranches dorées. 160 pages.
100/150 €
25
Collection des lois fondamentales de la République française, contenant 1° la Déclaration des droits et des devoirs de l’homme et du citoyen, 2° la Constitution de l’an III, 3° toutes les lois organiques qui ont rapport aux assemblées primaires, communales et électorales, aux élections, nominations, suspensions, destitutions, incompatibilités, et.c, 4° l’instruction sur la tenue des assemblées primaires, communales et électorales.
À Paris, chez Régent et Bernard, Quai des Augustins, n°37.
An V (1796-1797).
Première partie, format in-8, la reliure en veau brun, le dos avec pièce de titre sur cuir rouge et décor d’entrelacs dorés dans des cartouches ; à l’intérieur, un ex-libris au nom du Colonel Lapéry au tampon encré bleu. Usures de la reliure (restaurations), petites déchirures et rousseurs, manquent les dernières pages. 240 pages.
200/300 € 26Annales du Musée et de l'École des Beaux-Arts.
Ex-libris de la bibliothèque du baron Guillaume-Gabriel Pavée de Vendeuvre (1779-1870), avec ses armes dorées aux angles des plats.
Ouvrage en 3 volumes, format in-8, la reliure en plein veau brun, les plats centrés des armes de la famille Pavée de Vendeuvre, le dos à nerfs avec pièce de titre dorée.
150, 147 et 148 pages.
Provenance
Guillaume Gabriel Pavée de Vendeuvre (1779-1870).
Historique
Guillaume Gabriel Pavée de Vendeuvre (1779-1870), député de l’Aube entre 1820 et 1824 et 1827 et 1837, est nommé Pair de France en 1837. Il crée une faïencerie à Vendeuvre et une verrerie à Spy dans le département de l’Aube. Il avait réuni au château de Vendeuvre une importante bibliothèque constituée d’ouvrages d’histoire et de littérature comprenant de rares éditions, dont une bible monumentale imprimée en 1528 par Robert Estienne. La bibliothèque semble avoir été dispersée ces dernières années, la plus importante vente est celle qu'a effectuée la maison Alde en juin 2007 au cours de laquelle 74 volumes aux armes des Pavée de Vendeuvre sont dispersés.
300/500 €
27
DEUX BREVETS D’HONNEUR SUR VÉLIN DÉCERNANT UN SABRE ET UN FUSIL D’HONNEUR PAR BONAPARTE, PREMIER CONSUL.
En-tête imprimés de Bonaparte, Premier Consul de la République.
Le premier décernant un fusil d’honneur à Joseph Doublette, fusilier dans la 10e brigade d’infanterie de ligne, daté du 10 prairial an XI (30 mai 1803), avec signature autographe “Bonaparte” du Premier Consul et celles du secrétaire d’État Maret et du ministre de la Guerre Berthier. Cachet à froid du Premier Consul. Texte en partie manuscrit.
Le second décernant un sabre d’honneur à Claude Nicolas Couchery, sergent dans la 66e brigade d’infanterie de ligne, daté du 10 prairial an XI (30 mai 1803), avec signature autographe “Bonaparte” du Premier Consul et celles du secrétaire d’État Maret et du ministre de la Guerre Berthier. Cachet à froid du Premier Consul et tampon postérieur d’époque Restauration. Texte en partie manuscrit.
Dans des cadres modernes en bois doré.
H. 34 x L. 43 cm. Cadres : H. 42 x L. 50 cm.
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
800/1200 € 28 -
RARE CALENDRIER RÉVOLUTIONNAIRE POUR L’AN II (1793-1794)
Eau-forte rehaussée à l’aquarelle titrée « Calendrier pour l’An 2e de la République » (modifié à la plume « 3 » ), surmontée des bustes de Marat et Le Pelletier, légendée au centre « UNITÉ INDIVISIBILITÉ DE LA RÉPUBLIQUE LIBERTÉ EGALITÉ FRATERNITÉ OU LA MORT ». Taches, manques et restaurations. Dans un cadre en bois et stuc doré à décor rubané.
Époque révolutionnaire, circa 1793-1794. H. 79 x L. 56,5 cm. H. 90 x L. 66 cm (cadre).
Provenance
Vente Osenat, Fontainebleau, 7 juillet 2019, lot 199 (adjugé 3.625€).
Oeuvre en rapport
Un calendrier révolutionnaire de l’An II similaire, par Paul-André Basset, 1793, British Museum, Londres (inv. 1898,0527.243).
800/1 200 €
UNE LETTRE DE L’IMPÉRATRICE JOSÉPHINE (1763-1814) DE l’AN XII (1804)
L.A.S. “Joséphine” adressée au conseiller d’État Boulai de la Meurthe, en partie supérieure.
En partie inférieure, la réponse du conseiller d’État, datée du 21 thermidor an 12 (mi-août 1804).
“Vous êtes chargé, Monsieur le Conseiller d’État, du rapport sur l’affaire de M. de Goui (?). Leur cause me paraît juste. J’y prends un véritable intérêt, et j’aurai gré de vous en occuper promptement et favorablement. Je vous assure Monsieur le Conseiller d’État de mon estime. Joséphine.” “Madame. M. de Goui m’a demandé d’être admis à me présenter en accusation en réponse au mémoire de Mme Omahony. Aussitôt qu’il me les aura remises, j’en ferais faire l’examen, et je rendrai compte de l’affaire au Conseil d’État le plus tôt qu’il sera possible. J’ai l’honneur de présenter à Votre Majesté (...)”. 1 page.
Dans un bel encadrement à baguettes dorées avec un portrait de Joséphine. H 43 x L. 61 cm (cadre).
Provenance
- Bauman Rare Books, USA.
- Vente Ripley Auctions, Indianapolis, 20 octobre 2016, lot 8.
1 000/1 500 €
30
Piat Joseph SAUVAGE (Tournai, 1744-1818)
Portrait d’un homme de profil gauche, en grisaille sur fond bleu-gris. Miniature ronde, signée en bas sur la tranche du buste “Sauvage”. Anciennement considéré comme un portrait présumé d'Eugène de Beauharnais. Époque Premier Empire, vers 1810. Dans un cadre en bois laqué noir à vue circulaire et cerclage en bronze doré. D. 5,2 cm. H. 13 x L. 13 cm (cadre).
Provenance
- Famille Tascher de La Pagerie.
- Vente Thierry de Maigret, Drouot, 24 novembre 2017, lot 35.
Historique
Piat Joseph Sauvage (1744-1818), élève de l’Académie de Tournai dont il est originaire, va perfectionner son éducation à l’Académie royale des Beaux-Arts d’Anvers sous la direction du peintre d'histoire et de grisaille Martin-Joseph Geeraerts. Il s’installe à Paris en 1774 et devient membre de l'Académie de Saint-Luc. Premier peintre de Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé en 1780, puis du roi Louis XVI, il est agréé en 1781 à l’Académie royale de peinture et de la sculpture (reçu en 1783). Il expose dès lors régulièrement au Salon jusqu’en 1804. De 1797 à 1804, il travaille pour la manufacture parisienne de porcelaine Dihl et Guerhard et de 1804 à 1807 pour la manufacture de Sèvres. En 1808, il retourne à Tournai pour prendre la direction de l'Académie de dessin, ville dans laquelle il décède en 1818. Sauvage s’est spécialisé dans l’imitation de camées, de marbres et de terres cuites anciennes. Ses trompe-l’œil imitant les bas-reliefs antiques ornent toujours certains châteaux des environs de Paris comme les châteaux de Versailles, de Fontainebleau et de Compiègne ainsi que la laiterie de la Reine à Rambouillet.
300/500 €
Édouard DETAILLE (Paris, 1848-1912)
Le Général Bonaparte en Italie. Aquarelle, gouache, plume et encre sur papier, signé et daté “Édouard Detaille /1901” en bas à gauche.
Dans un beau cadre en bois et stuc doré à palmettes.
H. 75,5 x L. 56 cm. H. 88 x L. 66,5 cm (cadre).
Provenance
- Vente Sotheby’s, New York, 3 juin 1980, lot 147.
- Collection privée américaine.
- Vente Sotheby’s, New York, 1er février 2019, lot 634 (adjugé 33.750$).
Exposition
Possiblement Salon de 1908, Mulhouse, sous le n° 446 “Detaille - Bonaparte en Italie (aquarelle)”.
15 000/20 000 €
Bonaparte, Premier Consul (1769-1821) & Pierre Riel, marquis de Beurnonville (1752-1821).
Acte de nomination de Pierre de Beurnonville (1752-1821) à la qualité d’Envoyé extraordinaire auprès de l’Empereur de Russie en vue de la signature d’un traité de paix, signé “Bonaparte” de la main du Premier Consul, contresigné du ministre des Relations extérieures “Ch(arles) Mau(rice) Talleyrand”, et du secrétaire d’État, “Hugues B(ernard) Maret”, fait à Paris, au Palais des Tuileries, et daté du 10 Vendémiaire an IX de la République française (2 octobre 1800). Document manuscrit sur vélin, avec en-tête imprimé en noir à décor d’une allégorie de la République française, légendée “Au nom du Peuple français” à droite et “Bonaparte Ier Consul de la République” en partie basse ; avec cachet à froid de Bonaparte Premier Consul de la République en page 2. “Bonaparte, Premier Consul de la République, au nom du Peuple Français, investit par les présens pleins Pouvoirs, le Citoyen Pierre Beurnonville Général de Division Envoyé Extraordinaire de la République Française près Sa Majesté le Roi de Prusse, de l’autorité nécessaire pour négocier, conclure et signer avec le Ministre chargé des pleins pouvoirs de Sa Majesté l’Empereur de Russie, des Préliminaires, Conventions, Traité de Paix définitif, ayant pour but d’opérer promptement le rétablissement de la Paix et de la bonne Harmonie qu’il est dans son intention de voir régner entre le Peuple Français et Sa Majesté l’Empereur de Russie ; bien entendu que le Citoyen Pierre Beurnonville ne s’écartera en rien des Instructions qui lui sont données à cet effet, et au contraire s’y conformera en tout point”.
2 p., petit in-folio (37 x 24,5 cm). Pliures et petites déchirures aux angles.
Provenance
- Collections Aristophil.
- Vente Ader, Paris, 4 avril 2019, lot 879 (adjugé 4.550€).
2 000/3 000 €
RARE LETTRE DE L’IMPÉRATRICE JOSÉPHINE (1763-1814)
L.A.S. “Joséphine Bonaparte” sur papier à l’encre brune, “à Paris ce 28 floréal” (1796-1806).
“Mr. de Villeneuve m’a remis votre aimable lettre, mon cher aimé ; vous connaissez mon désir de vous obliger et ce désir s’étend sur tout ce qui intéresse votre famille et surtout votre aimable mère, pour laquelle mon estime est sans borne, dites lui bien, je vous prie, combien je suis désolée que sa migraine m’ait privée du plaisir de la voir, je n’ai jamais pu supporter la pensée de l'embarrasser dans un moment de douleur ; j’espère, mon cher aimé, que vous verrez le plaisir que j’ai eu de vous revoir à la malmaison et que vous désirerez y revenir. Adieu, croyez en la véritable amitié que je vous ai vouée”.
1 p., in-8 (21 x 17 cm). Petites rousseurs et pliures.
Provenance
Vente International Autograph Auctions Europe, 3 décembre 2012, lot 708 (adjugé 7.160€).
800/1 200 €
Louis-Alexandre BERTHIER (1753-1815)
34
RARE ALMANACH OFFERT AU PREMIER CONSUL BONAPARTE, CIRCA 1802
Almanach National de France, An XI de la République, présenté au Premier Consul par Testu.
À Paris, chez Testu, Successeur de la V(euv)e d’Houry, rue Hautefeuille, n°14. 1802.
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, le premier plat inscrit au centre “AU PREMIER CONSUL”, fine frise doré en bordure , le dos lisse avec pièce de titre et date “AN XI”, orné d’un réseau d’entrelacs dorés dans des cartouches rectangulaires, roulette intérieure dorée, la doublure et les pages de garde doublés de papier marbré à la colle bleu, tranches dorées. Le dos légèrement passé, coiffes et coins un peu frottées, usures intérieures de la reliure (reliure de l'époque).
810 pages.
Provenance
- Présent offert au Premier Consul Napoléon Bonaparte (1769-1821).
- Probablement collection Adulphe Delegorgue (1814-1850).
- Vente par sa descendance, Douai, décembre 1891 (mention manuscrite au crayon au verso de la première garde : « Douai. V[en]te Delegorgue. Xbre 1891 »).
- Collection privée française.
- Vente Osenat, Fontainebleau, 8 novembre 2021, lot 1 (adjugé 8.710€).
4 000/6 000 €
Relation de la bataille de Marengo remportée le 25 prairial An 8 par Napoléon Bonaparte, Premier Consul, commandant en personne l’Armée française de réserve sur les Autrichiens, aux ordres du Lieutenant-Général Mélas ; rédigée par le Général Alex. Berthier, Ministre de la guerre, commandant sous les ordres immédiats du Premier Consul, et accompagnée de plans indicatifs des différents mouvements des troupes, levés géométriquement par les Ingénieurs géographes du Dépôt Général de la Guerre, sous la direction du général de brigade Sanson, Inspecteur du Génie. À Paris, de l’Imprimerie impériale, par les soins de J. J. Marcel, Directeur général de l’Imprimerie impériale, membre de la Légion d’honneur. 1806.
Format in-4, la reliure en plein veau fauve, les deux plats centrées des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier sous couronne impériale, frises de feuilles de laurier entre filets dorés en encadrement, le dos lisse avec pièce de titre, motifs symboliques de victoire (aigle, trophées militaires et couronne de laurier) dans des cartouches rectangulaires, la tranche dorée ; avec un titrefrontispice figurant l'Empereur et le maréchal Berthier gravé par Pauquet d’après Vernet ; comprenant 5 cartes doubles gravées et repliées et une vue de la bataille de Marengo, au moment de la victoire par Bagettis et gravée par Coiny. Mâchoires fragiles, alvéoles et coins émoussés, taches et rousseurs éparses.
40 pages.
Provenance
Vente Fraysse & Associés, Drouot, 7 octobre 2020, lot 77 (adjugé 1.170€).
600/800 €
État général de la légion d’honneur depuis son origine, publié par autorisation de S. Ex. M. le Comte de Lacépède, Ministre d’État, GrandChancelier de la Légion d’honneur, etc. À Paris, chez Testu & Cie, rue Hautefeuille, n°13. 1814.
Ouvrage en 2 volumes, format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, filets dorés et frises de palmettes stylisées, les deux plats dorés au centre des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier, le dos lisse orné des motifs impériaux dans des cartouches losangiques (couronne, abeille, aigle), les tranches dorées, décor intérieur à la roulette, ex-libris manuscrit à l’encre brune au nom de Smith ; le premier volume contenant 3 planches dépliantes en couleurs (insignes) et une table alphabétique des noms décrits dans le second. La reliure manipulée, gardes renouvelées, partiellement déreliées ; frottements, coins émoussés, rousseurs ; petit enfoncement au dos du tome I ; tome II, premier f. de table restauré. 416 et 640 pages.
Provenance
Vente Collin du Bocage-Paris Enchères, 26 janvier 2021, lot 282 (adjugé 1.200€).
600/800 €
38Nicolas VITON de SAINT-ALLAIS (1773-1852)
37Henry SIMON (1788-1866), graveur du Cabinet de Sa Majesté l’Empereur & Roi, et du Conseil du Sceau des Titres.
Armorial Général de l’Empire Français contenant les Armes de Sa Majesté l’Empereur et Roi, des Princes de sa famille, des Grands Dignitaires, Princes, Ducs, Comtes, Barons, Chevaliers, et celles des Villes de 1ere, 2me & 3me Classe, avec les Planches des Ornements extérieurs, des Signes intérieurs et l’Explication des couleurs et des Figures du Blason pour faciliter l'Étude de cette science. Tome 1. À Paris, chez l’Auteur, Palais-Royal, n° 29. 1812.
Grand in-folio, la reliure moderne en demi-cuir vert, le dos à 5 nerfs avec pièce de titre doré. Rousseurs à l’intérieur.
70 planches et 79 pages.
100/150 €
Histoire Générale des Ordres de chevalerie civils et militaires existant en Europe, contenant l’origine de leur fondation, les statuts principaux qui en sont la base, et la nomenclature des chevaliers français et étrangers qui en sont décorés, avec des gravures en taille-douce, qui représentent dans toute leur grandeur et perfection les cordons, plaques et croix qui caractérisent chaque ordre.
À Paris, de l’Imprimerie de Charles-Frobert Patris (1752-1828).
Vendu chez M. Gérardy, rue Vivienne, n°7 ; Patris et Cie, Imprimeurs-Libraires, rue de la Colombe, n°4 ; et Veuve Lepetit, Libraire, rue Pavée, n°2. 1811.
Grand in-folio, première édition tirée à 500 exemplaires, la reliure en plein veau brun, les deux plats à décor de frise de palmettes dorée en encadrement, le dos en cuir vert avec pièce de titre dorée sur cuir rouge, à décor de rosettes, palmettes et frises de motifs géométriques dans des encadrements ; comprenant 2 planches gravées et rehaussées à l’aquarelle des aigles de différents degrés de l’Ordre de la Légion d’honneur, dessinées et gravées par Tourcaty. Importantes usures de la reliure, petites déchirures. 135 pages.
150/200 €
39RARE AIGLE IMPÉRIALE EN BOIS DORÉ, ÉLÉMENT DE DÉCOR DU SACRE DE 1804
Aigle impériale décorative de grand format en bois et stuc doré, les ailes déployées, la tête tournée vers sa gauche, le bec légèrement ouvert. Petits manques et accidents. Époque Premier Empire, circa 1804. H. 70 x L. 115 cm.
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
Oeuvre en rapport
Le musée de l’Armée à Paris conserve une aigle identique (inv. Ca ½), datée de 1804, décrite comme élément du sacre du 2 décembre 1804 en la cathédrale Notre-Dame de Paris (illustrée dans “Napoléon et les Invalides - Collections du musée de l’Armée”, Éditions de la Revue Napoléon, 2010, p. 87).
Historique
Entre tous les symboles envisagés à la fondation de l'Empire, dont le lion ou les abeilles, l'aigle a été choisie parce que, mieux que tout autre, cet attribut du dieu Jupiter évoquait la grandeur de deux autres empires, l'empire romain antique et celui de Charlemagne. Imposant et combatif, ce symbole surmontant dès 1804 la hampe des drapeaux incarne l'honneur et le devoir de tous les soldats de l'Empire.
2 000/3 000 €
40Rare ensemble de 12 abeilles de parements en cannetille et fils d’or. Usures. Époque Premier Empire. L. 7 x L. 6 cm.
Provenance
Vente Osenat, Fontainebleau, 7 décembre 2020, lot 192 (adjugé 1.375€).
800/1 200 €
41
-
Procès-Verbal de la cérémonie du sacre et du couronnement de L.L.M.M. l’Empereur Napoléon et l’Impératrice Joséphine. À Paris, Imprimerie Impériale.
Imprimé par les soins de Jean-Joseph Marcel (1776-1854), Directeur Général de l’imprimerie impériale et membre de la Légion d’honneur.
An XIII (1805).
Format in-4, la reliure en demi maroquin rouge à coins, le dos lisse finement orné, avec pièce de titre et date dorés, roulette à froid et guirlande dorée sur les plats. Les coins légèrement usés.
117 pages.
Provenance
- Bibliothèque de Jean MARCHAND (1894-1988), archivistepaléographe diplômé de l'Ecole des Chartes, bibliothécaire à la Chambre des Députés de 1922 à 1958.
- Vente Millon, 28 novembre 2017, lot 328 (adjugé 500€).
200/300 €
42
SACRE DE NAPOLÉON IER (1804)
Ensemble de 3 documents relatifs au sacre et au couronnement de l’Empereur Napoléon Ier et de l’Impératrice Joséphine, le 2 décembre 1804 en la cathédrale Notre-Dame de Paris, comprenant : - 1 invitation avec son billet d’entrée dans l’église Notre-Dame, émanant du Grand-Maître des Cérémonies et adressée à Monsieur Vidal, Président du Canton de Capestang, Département de l’Hérault ; - Cérémonial du Sacre et du Couronnement de leurs Majestés Impériales, livret broché, impression sur papier, 44 pages ; - Extrait du cérémonial du Sacre et du Couronnement de leurs Majestés Impériales, Section Première, De la Marche et du Cortège, livret broché, impression sur papier, à Paris, à l’Imprimerie du Dépôt des Lois, rue Saint-Honoré, Hôtel de Boulgone, n°75, 3 pages.
Petites déchirures et pliures, rousseurs et brunissures.
Provenance
Vente Les Enchères du Midi, Béziers, 12 février 2020, lot 236 (adjugé 2.680€).
600/800 €
Aigle réglementaire de drapeau, modèle 1804, en bronze doré et ciselé, la tête tournée vers sa gauche, le bec légèrement ouvert montrant sa langue, les ailes largement déployées. La patte droite reposant sur le fuseau (foudre) de Jupiter maintenu par ses serres. Montée sur un caisson rectangulaire prolongé d'une douille, destinée à recevoir la hampe en bois. Le caisson vierge de numéro et de trous.
Bien conforme dans ses principales mesures, il porte le numéro en chiffres romains “DLXXXXI” (591) sur chacun de ses éléments, tous d’origine : au revers de l’aigle, au revers du foudre, sur le plateau du caisson et au revers de la base du caisson. Très bon état de conservation. Époque Premier Empire. Par THOMIRE, fondeur-ciseleur à Paris (non signé). H. à l'arrière: 22 cm. Largeur à la base des ailes: 24,2 cm. Poids : 1770 g. Conservé dans un coffret rapporté en bois d’ébène et filets de laiton, intérieur gainé de cuir vert à la forme, permettant une conservation et une présentation optimales.
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
Historique
Le 28 Floréal An XII (18 mai 1804), le Sénat proclame le général Bonaparte Empereur des Français. Très rapidement, le Conseil d'Etat travaille à la mise au point d'un nouvel emblème de la Nation. Après une proposition sans succès du lion au repos, Napoléon adopte l'Aigle aux ailes déployées en s’inspirant de l’Empire romain, le modèle sera dessiné par Isabey. Le 27 juillet 1804 au Quartier Général de Pont-de-Briques, l'Empereur décide que cette Aigle en bronze doré sera placée désormais en haut de la hampe des nouveaux drapeaux et étendards. L’Empereur, lui-même, donne à ses enseignes le nom « d’aigles ». Les Aigles en bronze doré à l'or moulu destinées à l'Armée et à la Marine sont exécutées par Thomire, d’après le modèle original du sculpteur Chaudet (ill.1).
Napoléon tenait personnellement à remettre lui-même les Aigles. La distribution la plus célèbre est celle du 14 frimaire an XIII (5 décembre 1804) au Champ-de-Mars, trois jours après son couronnement ; une autre, très solennelle, est celle des Cent-Jours, le 1er juin 1815. Pendant le règne de Napoléon, l’Empereur remet d’autres aigles à l’occasion de parades militaires dans la cour du château des Tuileries. Sous le Premier Empire, on distingue trois modèles d'Aigles: le modèle 1804 (1800 g environ), le modèle 1810-1811 dit allégé (poids réduit à 800 g environ) et le modèle 1815 des Cent-jours (1450 g environ). Le modèle 1804 est le plus remarquable tant par son allure que par sa qualité d'exécution, particulièrement soignée avec reprise au ciseau.
Selon le décret du 10 juillet 1804, chaque bataillon d’infanterie et escadron de cavalerie reçoit une aigle. Le général Régnault, dans son ouvrage «Les aigles impériales et le drapeau tricolore 18041815» fixe au chiffre près le nombre total d'aigles de drapeaux ou d'étendards nécessaires à l'ordre de bataille : -Garde impériale: 16 -Gendarmerie: 120 -Infanterie: 352 -Garde de Paris: 4 -Cavalerie: 320 -Écoles militaires: 2 -Artillerie et train: 60 -Gardes nationales: 108 -Génie: 5 -Bataillons coloniaux et étrangers: 21 -Vétérans: 30 -Corps hors-ligne: 88. Soit un total de 1 130 aigles. La commande est tellement conséquente que le bronzier Thomire sera obligé de sous-traiter la fabrication à d’autres ateliers et ne pourra livrer la totalité des aigles qu’en 1805. Le 18 février 1808 le nombre d’aigles est réduit à une par régiment, un grand nombre d’aigles sera envoyé à « l’Administration de la Guerre », dont certaines seront utilisées pour remplacer des aigles perdues au combat. Entre 1807 et 1814, environ 100 aigles nouvelles ont été remises aux nouveaux régiments, ou à des régiments ayant « honorablement perdu » leur aigle à la guerre. Les 1er et 4 juin 1815 au Champ-de-Mars, un total de 292 aigles sera remis. Malgré les fontes ordonnées par Louis XVIII, quelques aigles du modèle de 1804 ont survécu, mais rares sont celles conservées en mains privées. Selon les recherches de M. Bertrand Malvaux, il subsiste aujourd’hui environ 124 aigles modèle 1804 authentiques (47 dans les musées français dont 42 au seul Musée de l’Armée, 10 dans les musées anglais, 55 dans les musées des autres pays et environ 12 en collections privées) ; 17 aigles « allégées » modèle 1810-1811 (7 dans les musées français, 2 dans les musées anglais, 7 dans les musées des autres pays et environ 1 ou 2 en collections privées) ; il ne reste environ que 14 aigles modèle 1815 (3 dans les musées français, 2 dans les musées anglais, 2 ou 3 dans les musées des autres pays et environ 7 en collections privées). Cette liste non exhaustive ne tient pas compte des aigles pour la Garde Nationale et de certaines aigles de modèles dits « spéciaux ».
Oeuvres en rapport
- Aigle modèle 1804 (faisceau et caisson manquants), vente Sotheby’s Paris, 25 juin 2025, lot 32 (adjugé 101.600€).
- Aigle modèle 1804, vente Osenat, 19 novembre 2023, lot 21 (adjugé 92.736€).
- Aigle modèle 1804 (manques et restaurations), vente Osenat, 18 janvier 2015, lot 168 (adjugé 109.480€).
- Aigle modèle 1804 (manques et restaurations), vente Osenat, 15 novembre 2014, lot 203 (adjugé 115.920€).
- Aigle modèle 1804 (blessée), vente Osenat, 15 novembre 2014, lot 200 (adjugé 180.320€).
- Aigle modèle 1804, vente Osenat, 23 mars 2014, lot 175 (adjugé 126.250€).
60 000/80 000 €
*44
Panneau de bois décoratif peint aux grandes armes polychromes et or de Jérôme Bonaparte (1784-1860), roi de Westphalie, de forme rectangulaire légèrement bombé. Bon état, restes de toile collée au dos. XIXe siècle.
H. 36 x L. 34 cm.
1 000/1 500 €
*45
Écrin de tabatière aux armes de Jérôme Bonaparte (1784-1860), roi de Westphalie, en maroquin rouge frappé à l’or, de forme rectangulaire, orné d’une frise de palmettes stylisées en bordure, le revers en maroquin vert, s’ouvrant à charnière par deux crochets, l’intérieur à la forme tendu de satin crème. Petites usures du cuir. Époque Premier Empire, circa 1807-1813.
H. 2,9 x L. 7 x P. 9 cm.
800/1 200 €
46 -
Charles Auguste de Malchus, comte de Marienrode (1770-1840). Ministre des Finances du Royaume de Westphalie.
L.S. “C(om)te de Marienrode”, Halberstadt, 19 juin 1813, à Monsieur Moisiez, commissaire général de la Haute Police. Lettre accompagnant le décret le nommant chevalier de 2e classe de l’Ordre de la Couronne de Westphalie, conformément aux ordres de Sa Majesté (Jérôme Bonaparte) et en l’absence du grand chancelier de l’ordre. Elle était accompagnée à l’origine de l’insigne. Bel état. 1 p. in-4. Pliures.
Provenance
Probablement vente La Galerie Numismatique, Vienne, 27 mars 2021, lot 61 (adjugé 1.530€).
Historique
L'attribution au général Moisez est également rapportée dans le « Moniteur Westphalien » n° 170 du 21 juin 1813.
400/600 €
47 -
Médaillon ovale en fonte de fer patinée noir, estampé en demi ronde bosse au profil droit de Jérôme Bonaparte (1784-1860), roi de Westphalie. Dans un cadre ovale postérieur en bronze doré et ciselé à décor de frises fleuries et nœud enrubanné. Époque Premier Empire.
H. 8 x L. 6 cm. H. 10,5 x L. 7 cm (cadre).
200/300 €
48
GRAND SCEAU IMPÉRIAL DES TITRES AUX ARMES DE NAPOLÉON IER Empreinte de sceau en cire rouge de forme ronde, l’avers figurant l’empereur trônant, tenant les regalia, sous couronne impériale et légendée “Napoléon Empereur des Français”, le revers à l’aigle impériale entourée de l’inscription “Napoléon Emp(ereur) des Français Roi d’Italie Protecteur de la Confédération du Rhin ; avec ses rubans de soie bleu et blanc (décolorés).
Accompagnée d’un extrait de document officiel découpé sur vélin, fait à Paris le 9 janvier 1810 et scellé le 12 janvier de la même année, portant les signatures autographes de l’Empereur Napoléon « Napole » (secrétaire) et du Prince Archichancelier de l’Empire Cambacérès : “À notre grand Juge e Ministre de la Justice d’en surveiller…nos Procureurs Généraux près nos Cours d’Appel, à nos Procureurs impériaux sur les lieux de faire publier et enregistrer à la cour d’appel & au domicile…car tel est notre bon plaisir, afin que ce soit ferme & stable à toujours, notre Cousin le Prince Archichancelier de l’Empire y a fait apposer par notre ordre notre grand sceau… en présence du Conseil du Sceau des Titres”. Encadrement moderne.
D. 12 cm. Cadre : H. 38 x L. 27 cm.
600/800 €
49Napoléon Ier, empereur des Français (1769-1821).
L.S. “Napole”, 31 août 1807, à “Madame ma soeur, La Reine Régente d’Étrurie” (Marie-Louise de Bourbon, 1782-1824). Lettre de remerciements pour “les renseignements sur les différentes trames qui avaient été ourdies contre (moi). J’ai envoyé un corps de troupes pour prendre possession de Livourne et assurer les mesures que j’ai adoptées avec l’Espagne, la Hollande et les autres puissances contre le commerce de l’Angleterre. Avec son enveloppe et son empreinte de cachet de cire rouge aux armes impériales.
½ p. in-8 (23 x 18,5 cm). Pliures.
600/1 000 € 50
Rare sceau impérial des Titres, aux grandes armes de l’Empire français. Tirage en étain, uniface, en demi-ronde bosse, à suspendre. Ce sceau était utilisé pour les actes officiels et notamment les lettres d’anoblissement du Premier Empire.
Époque Premier Empire. D. 12,5 cm.
Provenance
Vente Osenat, Fontainebleau, 28 juillet 2020, lot 272 (adjugé 2.750€).
800/1 200 €
51
Prince Eugène de Beauharnais (1781-1824), vice-roi d’Italie.
L.S. “Eugène Napoléon”, adressée à M. Dupont, directeur général des postes de Venise, à Milan, le 19 décembre 1810, à l’occasion de la naissance de son fils, Auguste de Beauharnais (1810-1835).
"J'ai reçu, Monsieur Dupont, votre lettre de félicitations à l'occasion de la naissance de mon fils. Vos sentiments me sont connus depuis longtemps: j’étais donc assuré d’avance de la part que vous prendriez à mon bonheur. Le joli présent que vous avez fait à mon fils ne m’a pas été moins agréable que votre lettre. Sur ce, je vous renouvelle l’assurance de mes sentiments et je prie Dieu qu’il vous ait en sa Sainte Garde. Écrit à Milan, le 19 Xbre 1810. Eugène Napoléon”.
Encre brune sur papier.
1/3 page, in-4 (25,5 x 20,5 cm). Petites pliures.
Provenance
Vente Nantes Enchères Talma, Nantes, 17 mai 2018.
300/500 €
53
École française du XIXe siècle.
Napoléon Ier en uniforme de Colonel des Grenadiers à pied de la Garde impériale, en buste de trois-quarts à droite, portant la plaque et la croix de l’Ordre de la Légion d’honneur et la croix de l’Ordre de la Couronne de fer.
Portrait miniature ovale, portant une date au dos 1809. Dans un cadre rectangulaire en bois noirci orné d’étoiles dorées aux angles.
H. 5,5 x L. 4 cm (à vue). H. 11 x L. 9,5 cm (cadre).
400/600 €
Prince Eugène de Beauharnais (1781-1824), duc de Leuchtenberg. L.S. “P(rin)ce Eugène”, à l’intention de son secrétaire particulier, le baron Darnay, à Munich, datée du 14 janvier 1818, portant sur sa nomination comme Gentilhomme de Cour auprès de sa personne.
“Je vous préviens, mon cher Darnay, que je vous ai nommé Gentil’homme de Cour près de ma personne. Ce titre ne change rien à nos relations de Cabinet : en vous l’accordant, j’ai voulu seulement vous donner un nouveau témoignage de ma satisfaction & de mon affection particulière”. Encre brune sur papier, avec empreinte du cachet personnel du prince Eugène en cire rouge.
½ page, in-4 (22,5 x 18,5 cm). Pliures.
400/600 €
Historique
54
HORACE. Quintus Horatii Flacchus - Opera. À Paris, chez Pierre Didot l’Aîné. Parisiis, In aedibus palatinis scientiarum et artium, excudebam Petrus Didot, natu major. 1799 (An VIII de la République). Grand in-folio, la reliure d’époque en plein maroquin rouge, les deux plats à décor doré aux petits fers de filets, palmettes et roulettes en encadrement, centrés aux grandes armes de l’Empereur Napoléon sous couronne impériale, le dos à nerfs ornés aux petits fers, les doublures et pages de garde tendues de soie bleu ciel, roulettes intérieure à décor de frise de palmettes, la tranche dorée ; à l’intérieur, une étiquette au nom du relieur “Relié par Bradel l’aîné, relieur de la Bibliothèque Nationale et de celle des 4 Nations, Neveu et Succes(eu)r de Dérôme le Jeune, rue Saint-Jacques, n°5, Hôtel de la Couture”, ainsi qu’une note manuscrite : “Donné par l’Empereur Napoléon au Lieutenant Général Baron Vincent le 8 septembre 1806” ; numéroté 81/250 et signé par Didot l’Aîné sur la page VIIJ ; comprenant 11 figures en-têtes et une vignette de titre gravées par Girardet, Beisson et Coiny d'après les dessins à la manière de l'antique de Charles Percier (1764-1838). Petites taches et frottement du maroquin, les angles légèrement émoussés, quelques rousseurs et brunissures à l’intérieur.
404 pages.
Provenance
- Offert par l’empereur Napoléon Ier au lieutenant général Nicolas Charles, Baron de Vincent (1757-1834) en 1806, selon l’inscription manuscrite présente à l’intérieur de l’ouvrage.
- Vente Fauve, Paris, 16 janvier 2021, lot 70 (adjugé 4.950 €).
Né à Florence, mais attaché à la maison des Habsbourg en raison de ses origines lorraines, Nicolas Charles de Vincent est nommé colonel en 1797, aide-decamp de l’empereur François II de Habsbourg, puis ambassadeur extraordinaire de l’Empire d’Autriche à Paris dès 1806, chargé notamment de représenter l’empereur François II lors de l’Entrevue d’Erfurt en 1808. L’inscription sur la provenance impériale de l’ouvrage est très plausible, le baron de Vincent a rencontré Napoléon en 1806, dans le cadre de missions diplomatiques entre l’Autriche et la France menées après la défaite autrichienne à Austerlitz (1805), et a pu recevoir notamment cet ouvrage en guise de cadeau diplomatique. Après la signature du traité de Presbourg (26 décembre 1805), l’Autriche cherche à éviter une nouvelle guerre contre la France. L’empereur François II dépêche alors plusieurs diplomates à Paris pour tenter de préserver les intérêts autrichiens et surveiller la mise en œuvre de ce traité.
1 500/2 000 €
55
Lorgnette de théâtre, modèle à cinq tirants en laiton doré, à décor laqué bleu nuit d’une frise décorée d’un semis d’étoiles et de pastilles dorées, bordée de frises de fleurettes ciselées. Petits manques de laque et craquelures.
Signé "Lerebours opticien de l'Empereur et Roi, Place du Pont-Neuf à Paris" sur le premier tirant. Époque Premier Empire. H. 9 x D. 4 cm.
Provenance
Ancienne collection de la comtesse Françoise des Courières, Paris.
Historique
Noël-Jean Lerebours (1762-1840) à l’origine d’une dynastie d’opticiens célèbres, s’installe à Neuilly-sur-Seine puis place du Pont Neuf à partir de 1793. Auteur en 1805 des « Instructions sur la manière de nettoyer les verres des lunettes », il fabrique aussi des instruments de mathématiques et d’optique d’une grande précision. Il est fait “opticien de Sa Majesté l’Empereur et Roi” suite à la création de la lunette pour l’Empereur Napoléon lorsque ce-dernier souhaite envahir l’Angleterre (aujourd’hui conservée au Musée de l’Observatoire).
200/300 €
57
Antonio CANOVA (1757-1822), d’après.
Buste de Napoléon Ier Bronze à patine brune, reposant sur un piédouche circulaire. XIXe siècle.
H. 67 x L. 35 cm.
Oeuvre en rapport
Antonio Canova, Buste de Napoléon, 1809-1811, bronze, sur base en laiton doré, 75 × 36 × 32 cm, Galerie d’Art Moderne, Milan (inv. GAM 3878).
Historique
56Robert LEFÈVRE (Bayeux, 1755-Paris, 1830), atelier de.
Portrait de l’empereur Napoléon Ier en buste, portant l’uniforme de colonel des Chasseurs à cheval de la Garde.
Huile sur toile (d’origine), porte une signature en bas à droite “Robert LEFÈVRE”. Restaurations et craquelures.
Dans un cadre rectangulaire en bois et stuc doré à décor de caducées et palmettes d’époque Empire (manques).
H. 65,5 x L. 54,5 cm. H. 83 x L. 71 cm (cadre).
Provenance
Vente Osenat, Fontainebleau, 6 juillet 2019, (adjugé 6.125€).
3 000/5 000 €
Ce buste est apparenté à la statue colossale de Napoléon en Mars pacificateur, créée par Canova en marbre entre 1803 et 1806 (Londres, Apsley House) et reproduite en bronze à la demande du vice-roi Eugène de Beauharnais en 1809, arrivée à Milan en 1812 (Milan, Palais de Brera). Selon Nicodemi et Bezzola, Hubert et Pavanello, le buste est une réplique de la tête de la statue, tandis que selon Coletti, il est antérieur (Mostra canoviana 1957, p. 72). Canova avait modelé le portrait de Napoléon Premier Consul à Paris en 1802, créant plus tard le buste de style antique aux épaules nues qui deviendrait la tête de la statue de Mars. D’innombrables répliques de tailles et de matériaux différents étaient réalisées à partir du modèle en plâtre (Possagno, Gipsoteca Canova ; voir S. Bosi, dans Napoleone e la Repubblica 2002, pp. 166-167, n° 32). Le modèle de ce bronze n’était certainement pas le marbre colossal commandé à Canova en 1804 et envoyé à Milan en 1809 (Milan, Surintendance des Beaux-Arts et du Paysage ; S. Bosi, ibid., p. 169, n° 38), mais plutôt le plâtre demandé au sculpteur par Giuseppe Bossi dans une lettre du 7 novembre 1803, en deux exemplaires (Bossi 1982, p. 581), l’un offert à Francesco Melzi d’Eril (Bossi 2004, p. 97) et l’autre destiné à l’Académie de Brera (Valli 2006, p. 33). Ceci est confirmé par une lettre datée du 12 avril 1809 de Gaetano Cattaneo (1771-1841), qui demanda à Canova un moulage en plâtre similaire à celui-ci pour décorer la salle principale du Cabinet des Médailles, fondé l'année précédente (La Guardia 1978, p. 55-56). À la demande de Cattaneo, le buste en question a été identifié comme étant un moulage d'après ce modèle (ibid., p. 51). Le fondeur est inconnu, mais les noms de Luigi Manfredini ou de Francesco Righetti ont été proposés. Exposée au Cabinet royal des médailles et des monnaies du Palazzo della Zecca, avec celui d'Eugène de Beauharnais (cat. 238), le buste suivit le destin de l'institut : d'abord transféré au Palazzo di Brera en 1817, bien que n'étant plus exposé pour des raisons politiques, il fut ensuite déposé au Castello Sforzesco, après sa fusion avec la Collection des médailles civiques milanaises en 1916 (achevée entre 1917 et 1918 en raison de la guerre), puis transmise à la Galerie d'Art Moderne (La Guardia 2000, pp. 83-100).
1 500/2 000 €
Benoît André HOUARD-DEVERT Plan de Paris avec détails de ses nouveaux embellissements. Ce plan s'étend au-delà des limites établies depuis le règne de Napoléon Ier. Et plusieurs branches des canaux de l'Ourcq et de l'Yvette. Nouvelle édition. À Paris, chez Demoraine et Debray. 1813.
Format in-4, la reliure en carton d'époque, les coins parcheminés, le dos avec pièce de titre manuscrite sur étiquette. Le papier usé au dos, mouillé sur la marge de tête du plan. Ouvrage traitant particulièrement des canaux et des ponts de Paris, illustré d'un grand plan dépliant de Paris, colorié, et de 3 planches dépliantes.
Provenance
Vente Kâ-Mondo, Paris, 9 décembre 2021, lot 141 (adjugé 207,36€).
100/150 €
60
RÉVOLUTION FRANÇAISE
Volume factice, format in-8, la reliure en demi-basane beige, le dos lisse avec pièce de titre doré sur cuir rouge comprenant différents livrets et ouvrages portant sur la Révolution :
- PRUDHOMME (Louis-Marie). Introduction à la Révolution, servant de préliminaire aux Révolutions de Paris, dédiées à la Nation et au District des Petits-Augustins. Paris, Imprimerie des Révolutions, 1790, double page de titre avec frontispice à décor allégorique gravé du double portrait de l’Aristocrate maudissant la Révolution et de l’aristocrat croyant à la Contre-Révolution, IV et 72 pages.
- PRUDHOMME (Louis-Marie). Révolutions de Paris, dédiées à la Nation. Paris, Baudoin, Laporte, 1789, 137 pages, comprenant des détails sur les journées historiques de la Révolution française, du 12 juillet au 8 août 1789.
- Remarques historiques sur La Bastille ; sa démolition & révolutions de Paris, en juillet 1789, à Londres, 1789, 199 pages, édition originale.
- Recueil de pièces intéressantes, à Sens, chez l’imprimeur de l'archevêque, 1788, 124 pages, première édition de ce recueil de pièces publiées à l'occasion de l'Assemblée des Notables.
- Ma confession : Avis au public. Mon secret. Slnd (1789), 16 pages, nouvelle édition de cette confession, pamphlet contre Necker.
- MIRABEAU. Lanterne magique nationale, comprenant les trois premiers numéros sous le nom de l’auteur. N° I : 38 pages. - N° II : 30 pages. - N° III : frontispice gravé, 21 pages. Petites usures de la reliure, émoussures aux angles et dos, petites rousseurs et taches à l’intérieur.
Provenance
Vente Philocale, Orléans, 5 mai 2020 (adjugé 684,48€).
200/300 €
Jacques-Guillaume LEGRAND (1753-1807), Architecte des Monuments publics. Charles-Paul LANDON (1761-1826), Peintre et Correspondant de l’Institut.
“Description de Paris et de ses édifices, avec un précis historique et des observations sur le caractère de leur architecture, et sur les principaux objets d’art et de curiosités qu’ils renferment, … enrichi de cent vingt planches, gravées et ombrées en taille-douce, avec un plan exact de Paris et de ses embellissements.” Seconde édition, corrigée avec soin dans toutes ses parties, et considérablement augmentée ; avec dix-huit planches nouvelles, et un plan dépliant. La mention de 120 planches figurant au titre est erronée, on y compte 116 planches conformément à ceux de la Bibliothèque Mazarine et de l'INHA.
À Paris, chez Treuttel et Würtz, Libraires, rue de Bourbon, n°17. 1818.
Ouvrage en 2 volumes, format in-8, la reliure en basane granité, le dos avec pièce de titre et date sur cuir lisse, décor doré de croisillons dans des cartouches rectangulaires, ex-libris de Jacques Laget accolé en deuxième de couverture, exlibris de “M. I. Gagnon” au tampon noir en page de titre. Dos partiellement déchiré, rayures et manques à la reliure, fentes partielles des mors, traces de colle à l’intérieur, rousseurs et pliures.
346 et 248 pages.
Provenance
- Bibliothèques Jacques Laget (1821-1884) et M. I. Gagnon.
- Vente Kâ-Mondo, Paris, 9 décembre 2021, 167 (adjugé 207,36€).
150/200 €
61
Paire de vases en porcelaine de forme Médicis reposant sur une base carrée, à décor polychrome et or, les faces antérieures présentant une vue de la cathédrale SaintLouis des Invalides et de la cour intérieure des Invalides, les faces postérieures à décor de vues d’églises rurales, les anses en enroulement. Usures et manques à l’or. Époque Restauration (1814-1830).
H. 28 x D. 18 cm.
300/500 €
62
Guide du Voyageur et du Promeneur aux environs de Paris dans un rayon de 15 lieues (...) orné d’une nouvelle carte routière des environs de Paris, et de cinq vues. À Paris, Imprimerie de Marchand du Breuil, rue de la Harpe, n°80. Vendu chez Audin, Quai des Augustins, n°25. 1827.
Format in-16, la reliure en plein bradel brun, le dos avec pièce de titre doré sur cuir rouge, comprenant le plan de Paris et de ses environs à l’intérieur. La reliure partiellement déreliée, les angles émoussés, petites déchirures, taches et quelques rousseurs à l’intérieur. 482 pages.
100/150 €
63
Voyages dans les Départements de la France par une Société d’Artistes et gens de Lettres, enrichi de tableaux géographiques et d’estampes. Département de Paris.
A Paris, de l’Imprimerie du Cercle Social, rue du Théâtre François, n°4. 1792 - An IV de la République.
Format in-16, la reliure moderne couleur crème (insolée), l’intérieur comprenant une carte de la France et de ses départements sur deux pages, et un plan de la ville de Paris. Petites rousseurs. VIII et 27 pages.
100/150 €
64
Jean Joseph LEPAUTE (1770-1846)
Pendule en bronze doré et ciselé et doré, à décor d'un patricien romain accoudé à un piédestal d’où se tient un trophée militaire avec casque, glaive et couronne de laurier. La base rectangulaire quadripode ornée d’un bas-relief figurant un trophée militaire plus fourni, la bordure ciselée d’une frise de feuilles d’eau. Le cadran émaillé blanc, signé “Lepaute à Paris”, les heures en chiffres romains, la minuterie en chemin de fer (éclats et fêles à l'émail). Avec sa clef.
Époque Premier Empire.
H. 46 x L. 32 x P. 12,5 cm.
1 500/2 000 €
65
Paire de flambeaux en bronze doré ciselé de style Louis XVI, à décor de feuillages, frises de cannelures, godrons, lauriers et perles. Petites fentes. XIXe siècle.
H. 28,5 cm.
400/600 €
66
Timbale tulipe en argent 1er titre (950 millièmes), reposant sur piédouche, à décor ciselé et gravé de palmettes et fleurettes sur deux registres, le piédouche à décor repoussé d’une frise d’oves et rinceaux.
Paris, 1798-1809.
Orfèvre : Pierre-François Josse (insculpe en 1803).
H. 13,7 x D. 10 cm. Poids : 194,0 g.
Provenance
Vente Saintonge Enchères, Royan, 1er janvier 2019 (adjugé 519,40€).
300/500 €
67
Saucière casque en argent (950 millièmes), reposant sur son plateau dormant, l’anse ciselée en forme de tête d’aigle terminée en acanthe, frises de feuilles d’acanthe en bordures, gravée au centre du monogramme entrelacé “GL” dans un écu. Petits chocs. Paris, 1809-1819.
Orfèvre : Marc-Augustin Lebrun (insculpe en 1808).
H. 22 x L. 14,5 x P. 30 cm. Poids brut : 750,00 g.
400/600 €
Paire de candélabres en bronze doré à quatre lumières soutenues par une Victoire ailée en bronze à patine noire, se tenant debout sur une sphère. Le fût balustre à décor de feuilles d'acanthe sur fond écaillé. Base à degrés, contre-base en marbre noir (petits éclats). Un bras de torchère à refixer, manque une des deux bobèches centrales. Époque fin Premier Empire.
H. 70 cm.
2 000/3 000 €
PENDULE EN BRONZE DORÉ À DÉCOR NÉOCLASSIQUE D’ÉPOQUE PREMIER EMPIRE
Pendule en forme d’urne évasée couverte sur piédouche, à décor ciselé en partie inférieure d’une frise de palmes alternées de feuilles lancéolées, en partie supérieure d’une frise de pampres de vigne rubanée et amatie ; le col resserré et droit à décor appliqué de masques de lions, gueule grande ouverte, inscrits dans des losanges qui sont reliés en façade et sur l’envers par deux fleurs de lotus ; le couvercle à prise en pomme de pin ; les prises en forme de têtes de faunes cornus et barbus amatis ; reposant sur une base carrée à décor d’une frise de fleurs de lotus stylisées alternées de palmettes amaties. Le cadran probablement remplacé constitué d’une fine feuille d’argent guilloché et émaillé blanc et noir pour les heures indiquées en chiffres romains (verre manquant) ; le mouvement à fil. La dorure d’origine.
Circa 1810-1815.
H.43 x L. 19 x P. 14 cm.
800/1 200 €
70
Pierre DE LA MÉSANGÈRE (1761-1831), éditeur.
Collection de Meubles et Objets de goût.
Paris, au bureau du Journal des Dames, 1807-1831 .
Album factice, format in-folio oblong, la reliure en bradel demi-toile rouge à coins, le dos avec pièce de titre sur cuir ; comprenant 85 gravures à l’eau-forte montées sur onglets numérotées, légendées et rehaussées à l’aquarelle (n°295 à 384, exceptés les n°306, 325, 368 et 369) ; un ex-libris armorié au nom du vicomte Vilain XIIII. La reliure légèrement frottée, petites piqûres et rousseurs pliures, défauts des marges.
Album : H. 39 x L. 28 cm.
Eaux-fortes : H. 31 x L. 19 cm. H. 24,5 x L. 38 cm
Provenance
- Philippe Louis Marie Ghislain, 1er comte Vilain XIIII et de l'Empire, 3e vicomte Vilain XIIII (1778-1856), puis par descendance.
- Vente Arenberg Auctions, Bruxelles, 17 octobre 2020, lot 765 (adjugé 1.328,22€).
Historique
Le Journal des Dames dont Pierre de La Mésangère (1761-1831) était le maître d'œuvre, paraissait 2 à 3 fois par semaine entre 1797 et 1839 et publiait des centaines de gravures de mode ou de décoration.
Cet album recomposé, titré Meubles et Objets de goût présente un ensemble de jolies gravures figurant du mobilier de style néoclassique et Premier Empire ainsi que divers véhicules : lits de repos, jardinières à chimères en racine d’orme ou en acajou, draperies de croisées et d’alcôves, tabourets, fauteuils, canapés, divans, barcelonette, causeuse, landau, cabriolet, diligence, calèche à flèche, carrick, dormeuse de voyage, etc.
200/300 €
71
Recueil des Dessins d’ornements d’architecture de la manufacture de J. Jph. Heiligenthal à Strasbourg, successeur de Beunat, contenant tout ce qui a rapport à la décoration des appartements, tels que panneaux, dessus de portes, dessus de glaces, frises, pilastres, montants, rosaces, entablement, moulures, écoinsons, modillons, &, &. S.l., s.n. (après 1824).
Grand in-4, comprenant 98 planches, le reliure dite “de travail” en demi-parchemin d’origine (partiellement détaché), plats de papier (frottés, coins émoussés), dos lisse titré à la main “Documents Ornements”, avec deux étiquettes portant le numéro d’inventaire “14” (mors fendillés), non rogné. taches, déchirures, partiellement dérelié. (2 traces de colle sur le titre, petites taches d’encre bleue sur la planche 16, brunissures dans les marges, souillures d’usage, déchirures en bordure).
Historique
Ce rare album contient un choix de 98 planches (page de titre, puis une suite de planches numérotées de 2 à 98) sur bon vergé, gravées au trait sur métal par divers artistes (certaines datées 1813). Il s’agit d’un catalogue de modèles avec numéros d’ordre et indications de dimensions publié par le manufacturier et stucateur strasbourgeois Jacques-Joseph Heiligenthal (1786-1870) qui succéda à Beunat en 1824. Les planches présentent des panneaux, dessus de portes, dessus de glaces, frises, pilastres, montants, rosaces, entablements, moulures, modillons, etc., de style néoclassique et Premier Empire. Les différents exemplaires peuvent présenter un nombre variable de planches.
Provenance
Vente Arenberg Auctions, Bruxelles, 17 octobre 2020, lot 767 (adjugé 340€).
200/300 €
72
Recueil d’Architecture, Premier Empire.
Album factice, format in-folio oblong, la reliure en bradel demi-toile brune, le dos avec pièce de titre ; comprenant 47 gravures à l’eau-forte montées sur onglets numérotées, légendées et signées, et un livret portant sur les changements proposés par P. F. L. Dubois aîné, architecte au projet de l’Arc de Triomphe par M. Chalgrin, architecte du Sénat, Paris, 1810, de l’Imprimerie De Delance et Belin. Ex-libris au nom de Jacques Laget en deuxième de couverture. La reliure légèrement frottée, légères déchirures et pliures sur les bords, petites piqûres et rousseurs.
Provenance
- Bibliothèque Jacques Laget (1821-1884).
- Vente Kâ-Mondo, Paris, 9 décembre 2021, lot 9 (adjugé 777,60€).
150/200 €
73
Charles PERCIER (1764-1838), et Pierre FONTAINE (1762-1853), architectes. Recueil de décorations intérieures, comprenant tout ce qui a rapport à l’ameublement comme vases, trépieds, candélabres, cassolettes, lustres, girandoles, etc., etc, composé par C. Percier et P. F. Fontaine, exécuté sur leurs dessins.
À Paris, chez les auteurs, au Louvre ; P. Didot l’Aîné, imprimeur, rue du Pont de Lodi, N°6. 1812.
Format in-folio (44x30 cm), la reliure cartonnée couleur saumon, le dos lisse avec pièce de titre sur cuir brun, comprenant une page de titre correspondant à la présente édition et un fac-similé de la page de titre de l’édition originale de 1801 (An IX), 43 pages de texte explicatif et 72 planches gravées à l’eau-forte, d’après Percier et Fontaine. Usures de la reliure, petites déchirures en bordure et quelques rousseurs.
Provenance
Vente Arenberg Auctions, Bruxelles, 17 octobre 2020, lot 766 (adjugé 1.528,33€).
Historique
Charles Percier et Pierre Fontaine peuvent indéniablement être considérés comme les architectes et décorateurs intérieurs les plus représentatifs du style Premier Empire. Nommés architectes de l’Empereur, ils participent à la réalisation de grandes commandes impériales, urbaines et palatiales, dont la construction de l’Arc de Triomphe du Carrousel, l’aménagement intérieur du château de la Malmaison, ou plus tard encore la construction de la Chapelle Expiatoire. Cet ouvrage, publié pour la première fois en 1801, présente des modèles de vases, trépieds, candélabres, chandeliers, cheminées, horloges, tables, et des vues de certains projets d’aménagement intérieur réalisés pour l’Empereur aux Tuileries et à la Malmaison notamment, mais aussi pour d’autres hôtels particuliers français et européens.
300/500 €
75 -
74
Alexandre Paul Marie de LAUJON (1766-après 1835)
Précis Historique de la dernière expédition de Saint-Domingue, depuis le départ de l’Armée des Côtes de France, jusqu’à l’évacuation de la Colonie ; suivi des moyens de rétablissement de cette Colonie ; en deux parties. À Paris, chez Delafolie, Imprimeur-Libraire, rue St-Martin, n°76, et chez Le Normant, ImprimeurLibraire, rue des Prêtres-St-Germain-l’Auxerrois, vis-à-vis l’église. 1805.
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, les deux plats centrés des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier sous couronne impériale, double frise dorée à la roulette de palmettes en encadrement, le dos lisse avec pièce de titre et décor de gerbes de blé dans des cartouches rectangulaires, l’intérieur tendu de tabis bleu ciel, roulette intérieure de palmettes et fleurettes trilobées, tranches dorées ; à l’intérieur l’étiquette au nom du relieur “Relié par Bradet le J(eu)ne rue Décosse, N°1, Quartier Ste Geneviève / A Paris” ; ex-libris imprimé et accolé sur la 2e de couverture aux armes de O’Sullivan ; inscription manuscrite ancienne en page de garde “M. Cardon, nég(ocian)t, rue des Sentiers, n°1”. Petites taches sur la reliure, déchirure intérieure de celle-ci, usures aux coins. 257 pages.
Provenance
- Bibliothèque de Napoléon Ier, empereur des Français.
- Vente Forum Auctions, Londres, 21 novembre 2019, lot 337 (adjugé 3.127,28 €).
1 500/2 000 €
L’ULTIME PUBLICATION RELIÉE DESTINÉE à L’EMPEREUR NAPOLÉON Ier
Lazare CARNOT (1753-1823)
Exposé de la situation de l’Empire, présenté à la Chambre des Pairs, dans sa séance du 13 juin 1815, par S(on). Exc(ellence). Le Ministre de l’Intérieur. Paris, de l’Imprimerie impériale. 1815.
Format in-4, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, les deux plats dorés au centre des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier, dans un encadrement d’une frise de palmettes dorées en bordure, le dos lisse orné de roulettes, avec pièce de titre et une alternance d’abeilles et de rosaces, roulette intérieure, tranches dorées ; porte à l’intérieur les ex-libris de Calvin Bullock et de la Bibliothèque du Docteur Maurice Catinat. Petites usures aux coins, quelques rousseurs. 40 pages.
Provenance
- Empereur Napoléon Ier (par destination).
- Louis Barthou (1862-1934), ministre d’État.
- Calvin Bullock (1867-1944), USA.
- Docteur Maurice Catinat.
- Collections Aristophil.
- Vente Drouot Estimations, Bibliothèque Napoléonienne, 5 avril 2019, lot 1522 (adjugé 7.582,50€).
Historique
Cet exposé offre le plus clair tableau de la politique napoléonienne pendant la brève mais intense période des Cent-Jours. Rédigé à la veille de la chute de l’Empire, il constitue bien sûr un document de grande valeur historique mais il possède une dimension dramatique supplémentaire : il fut en effet prononcé devant la Chambre des Pairs (la chambre haute du Parlement) le 13 juin 1815. Cinq jours plus tard, le 18 juin, Napoléon était défait à Waterloo ; le 21 juin, il abdiquait définitivement.
Véritable relique, cet ouvrage constitue probablement l’ultime publication du régime impérial. Dans le catalogue de la bibliothèque Louis Barthou, à qui appartenait autrefois ce volume, on lit cette note pertinente : “Cette reliure sur un pareil ouvrage, est, elle aussi, une émouvante relique de l’épopée impériale ; elle est datée : 13 juin 1815… Cinq jours plus tard, le 18 juin 1815, c’était Waterloo, l’effondrement de l’Empire”. On peut considérer ce volume comme le dernier qui ait été relié pour l’Empereur.
Lazare Carnot (1753-1823), jeune officier du génie sous l’Ancien Régime, se rallia à la Révolution, obtint un poste de député du Pas-de-Calais à l’Assemblée législative puis à la Convention, avant d’entrer au Comité de Salut public au printemps 1793. Il fut chargé de créer les différentes armées (11 au total) pour la défense de la République contre les coalitions européennes, ce qui lui valut le surnom d’ « organisateur de la victoire ». Dans ce rapport, Carnot passe en revue l’état du pays. Il évoque la situation des communes, celle des hôpitaux, les travaux publics, les projets d’embellissement de Paris, les mines, les manufactures, le commerce, l’instruction publique, la justice, les cultes et, bien sûr, longuement, l’armée. Malgré le ton rassurant de l’exposé, on perçoit bien que la situation est grave. On y lit en effet : “Un grand nombre d’officiers en retraite ont été rappelés pour servir dans les places” (p. 22).
4 000/6 000 €
RARE MONTRE EN OR, ÉMAIL, PERLES ET DIAMANTS AU PORTRAIT DE NAPOLÉON
Montre de poche en or (750 millièmes), perles, diamants et émail polychrome, de forme ronde bombée, la bordure émaillé des deux côtés à décor polychrome et or de guirlandes et fleurettes sur fond bleu (éclats et manques, restaurations), le revers du boîtier à décor polychrome peint sur émail guilloché d’un portrait de Napoléon en buste, en uniforme de colonel des Grenadiers à pied de la Garde, sur fond bleu rayonnant, entouré d'étoiles en or sur fond bleu (un éclat) et bordé d’une frise de demi-perles de la plus haute qualité, sur fond émaillé bleu terminé par un filet émaillé blanc.
Le cadran émaillé à chiffres romains portant une signature “Breguet”, aiguilles dites Breguet en acier.
Le mouvement bordé sur un côté d’une partie en argent granulé, centré du monogramme « N » de Napoléon dans une branche de lauriers sertis de diamants taille rose. Platine portant une signature “Breguet à Paris” (rapportée). Numérotée 3045.
Travail suisse du début du XIXe siècle, avec poinçons français de prestige du XVIIIe siècle.
D. 5,2 cm. Poids brut : 101,2 g.
Provenance
Vente Karl-Heinz Cortrie, Hambourg, 5 mai 2018, lot 4215 (adjugé 9.904€), présentée comme probablement offerte par l’empereur Napoléon Ier.
6 000/8 000 €
78 -
77POSTES IMPÉRIALES
État général des routes de poste de l’Empire français, du royaume d’Italie et de la Confédération du Rhin, dressé par ordre du Conseil d’Administration, suivi de la Carte géométrique des Routes desservies en poste, avec désignation des relais et des distances pour l’an 1811. À Paris, de l’Imprimerie impériale. 1811.
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à grain long, les deux plats dorés au centre des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier, encadrement de frise de cercles à la roulette, le dos lisse et orné avec pièce de titre accompagné d’un motif d’abeille et d’aigle dans un encadrement de feuilles de lierre, les protège-tabis bleus, la tranche dorée, sans la carte dépliante hors texte manquante (elle était généralement entoilée et conservée à part). Petites rayures sur la reliure, légères usures aux angles, rousseurs.
318 pages.
Recueil des textes réglementaires des Postes impériales et liste détaillée des routes de poste dans l’ensemble de l’Empire et avec l’Europe.
800/1 200 €
Postes Impériales. État Général des Routes de Poste de l’Empire français, du Royaume d’Italie et de la Confédération du Rhin, dressé par Ordre du Conseil d’Administration, pour l’an 1812. À Paris, de l’Imprimerie Impériale. 1812.
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, filets dorés et frises de palmettes stylisées, les deux plats dorés au centre des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier, le dos lisse avec pièce de titre et date, et orné d’abeilles impériales, les tranches dorées. Frottement de la reliure, usures aux angles. Non collationné.
600/1 000 €
79
POSTES IMPÉRIALES
État général, par ordre alphabétique, des routes de poste de l’Empire français, du royaume d’Italie, de la Confédération du Rhin, etc, etc […] pour l’an 1813. À Paris, de l’Imprimerie impériale. 1813.
Format in-8, reliure en maroquin rouge à long grain, les plats à roulette de pampre en encadrement, au centre les armoiries de l’empereur Napoléon Ier sous couronne impériale dorées, dos lisse orné avec pièce de titre et date, alternance de palmes et rosaces, frises de grecques, roulette intérieure, les doublure et pages de garde doublées de papier bleu glacé, la tranche dorée ; avec ex-libris aux noms de Grace Whitney Hoff et de Langlard. Quelques rousseurs, mouillure angulaire à quelques feuillets, traces d'oxydation sur la doublure et les gardes, les charnières un peu marquées. 342 pages.
Recueil des textes réglementaires des Postes impériales et liste détaillée des routes de poste dans l’ensemble de l’Empire et avec l’Europe, dans une belle reliure d’époque en maroquin orné aux grandes armes de l'Empereur Napoléon Ier.
Provenance
- Eugène-Denis Langlard (1826-1899).
- Grace Whitney Hoff (1862-1938).
- Vente Millon, Bibliothèque de Jacques d’Aspect, 19 février 2019, lot 68 (adjugé 1.700€).
800/1 200 €
80 -
École française du XIXe siècle, d’après Johann Heinrich SCHMIDT (1749-1829).
Portrait de Lazare-Nicolas BOUDIN DE VESVRES (1759-1828), inspecteur général des postes.
Huile sur toile (craquelures et rentoilage).
H. 39 x L. 32 cm.
Dans un cadre rectangulaire en bois doré à palmettes aux angles.
H. 46 x L. 57 cm (cadre).
Oeuvres en rapport
Cette toile copie le pastel sur vélin signé de Johann Heinrich SCHMIDT (1749-1829), daté de 1813, qui reprend exactement la même composition, conservée actuellement à la galerie Boris Wilnitsky, Vienne.
Historique
Né le 5 décembre 1759 à Avallon (Yonne), Lazare-Nicolas Boudin de Vesvres résidait au N°1, rue des Bons Enfants à Paris 1er, et décéda à Paris, le 25 février 1828.
Ancien avocat au parlement, il devient administrateur général des postes et messagerie, avant de devenir inspecteur général en 1789, membre du conseil d'administration des postes aux chevaux.
Il a fait 5 campagnes dans l’armée de Napoléon, et particulièrement celles de Prusse et Pologne en 1806, et celles de Moscou (Russie) et de Dresde (Saxe), en qualité de commissaire général pour le service des Postes et Estafettes de Sa Majesté, près le quartier général impérial et l'Etat-major général.
Il est fait chevalier de la Réunion, par décret impérial signé en 1812 et par lettres patentes du 16 juin 1813, puis chevalier de la Légion d'honneur, par ordonnance du 19 août 1814. Le nom de Vesvres a été ajouté à celui de Boudin en 1812 et 1813, en revenant de la campagne de Russie.
600/800 €
RARE OUVRAGE AUX ARMES DE CAROLINE MURAT, GRANDE-DUCHESSE DE BERG Charles CHÊNEDOLLÉ (1769-1833), poète.
Le Génie de l’Homme.
Paris, à la Librairie Stéréotype, chez H. Nicolle, rue des Petits Augustins, n°15. De l’Imprimerie des Annales des Arts et Manufactures, rue Jean-Jacques Rousseau, n°14. 1807.
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge long grain,les deux plats centrés du chiffre “C” de Caroline Murat sous couronne du Grand-Duché de Berg, à décor doré de deux frises de fleurettes à la roulette en encadrement, le dos à décor doré alterné de fleurettes et motifs de vaguelettes, roulette intérieure, la tranche dorée, en page de garde, l’ex-libris imprimé sur papier aux armes de Caroline Murat d’azur au monogramme C entourées du grand collier de la Légion d’honneur, sur bâtons de maréchal et ancre de Grand Amiral de la Marine, surmonté de la couronne du Grand Duché de Berg. Usures du dos, petites rayures et taches du maroquin, petites rousseurs et brunissures à l’intérieur. Réemboitage avec pièce de titre changée au dos. 199 pages.
Provenance
- Caroline Murat (1782-1839), grande-duchesse de Berg (1806-1808), puis reine de Naples (1808-1815).
- Vente Osenat, Fontainebleau, 7 décembre 2020, lot 187 (adjugé 7.750 €).
2 000/3 000 €
81
RARE BICORNE DE LA GARDE NATIONALE DE NAPLES SOUS DOMINATION FRANÇAISE, CIRCA 1800. En feutre noir (frotté), renfort ancien en fil de fer recouvert de tissu au dos, avec son bouton en laiton estampé à l'avers représentant une allégorie féminine révolutionnaire coiffée d’un bonnet phrygien et tenant un faisceau de licteur, entourée de l'inscription « Guardia Nazionale », cocarde plissée aux couleurs du drapeau tricolore français, ganse composée de deux brins de gros bouillons en passementerie d'argent (usée et oxydée). À l'intérieur, large bandeau de transpiration en cuir marron clair et doublure en papier blanc (manques). Abîmé par endroits, signes du temps. Coiffe très rare, malheureusement usée.
Circa 1800. L. 38 cm.
800/1 200 €
83LES CARTES DU GRAND-DUCHÉ DE BERG DE JOACHIM MURAT (1806-1808)
Par Karl Friedrich von WIEBEKING (1762-1842).
Topographische Carte von dem Herzogthum Berg dem durchlauchtigsten Churfürsten des Reichs in tiefter Ehrfurcht sugeeignet. 1789-1792.
Ensemble de 5 cartes topographiques militaires sur papier, gravées et rehaussées à l'aquarelle, quatre de grand format et un supplément de format réduit, entoilées sur toile saumon avec étiquettes manuscrites sur papier identifiant le contenu sous le titre « Duché de Berg par Wiebeking », comprenant : «Wetter, Schwelm, Wald, Essen Elberfeld, Lenep», «Wipperfurt, Neustadt, Stromberg», «Duisburg, Ratingen, Solingen, Urdingen, Dusseldorf», «Blankenberg, Siegburg, Cologne, Bonn», plus un «Supplément au Duché de Berg par Wiebeking. Linz, Erpel, Remagen, Unkel, Oberwinter, Königswinter». Conservées dans un étui cartonné bleui, la face principale appliquée d’une pièce de maroquin rouge rectangulaire dorée d'une frise de grecques en encadrement, d’aigles impériales aux quatre angles et centrée de l'inscription en lettres d’or “MGR LE PRINCE MURAT / MARÉCHAL DE L'EMPIRE”, le revers portant une étiquette marquée à l’encre “Duché de Berg”. Usures du carton, petites taches. H. 60 x L. 93,5 cm (la plus grande). H. 15,5 x L. 38 cm (la plus petite). H. 5,5 x L. 16,5 x P. 22,5 cm (étui).
Provenance
- Joachim Murat, maréchal de l’Empire (1804), grand-duc de Berg (1806-1808).
- Collections Aristophil.
- Vente Aguttes, Neuilly-sur-Seine, 18 novembre 2019, lot 1391 (adjugé 5.200€).
Avec un certificat d’exportation n°215068 délivrée par le Ministère de la Culture français le 18 janvier 2020.
2 000/3 000 €
École française du premier tiers du XIXe siècle. Portrait de la reine Caroline Murat (1782-1839), sœur de Napoléon Ier. Miniature ovale, non signée, la représentant en buste de trois-quarts à gauche, vêtue d’une robe bleue à encolure de dentelles blanches de style troubadour, parée d’un collier de turquoises et d’un diadème en diamants. Légères restaurations. Dans un cerclage en laiton doré.
H. 6,3 x L. 5 cm.
Provenance
- Ancienne collection de S.A.I.R. le Prince Murat.
- Vente Hôtel des Ventes de Senlis, 16 décembre 2018.
400/600 €
Rarissimeétendarddu1er regimentdechevau-légersduGrand-DuchédeBerg, appelé«Uhlanspolonais»,auxarmesduPrinceJoachimMurat,modèle1807
85 -
Étendard en taffetas de soie polychrome et or, non frangé.
L'avers à fond écarlate et décor or, dans chaque angle sont peintes des branches à palmes retombantes et au centre de chaque côté un fuseau de Jupiter foudroyant ; au centre deux lances croisées à flamme bleu et écarlate sont posées sur des branches de laurier nouées entre elles par un ruban bleu ; en haut une czapska avec plumet vert et écarlate et en bas une couronne de laurier nouée par un ruban rouge centrée du chiffre romain « I ». Par-dessus du centre, un ruban peint en lettres d'or « PREMIER
RÉGIMENT DE HULANS POLONAIS ».
Le revers décoré en suite, aux angles des couronnes de laurier centrées du chiffre « I » ; la partie centrale peinte aux grandes armes du Prince Joachim Murat, grand-duc de Berg et de Clèves (1805-1808), surmontées d un ruban peint en lettres d'or « DIEU LA GLOIRE & LES DAMES ».
Bon état général, couleurs légèrement insolées, quelques accidents et manques. Conservé sous verre bi-face dans un cadre rectangulaire en bois doré (postérieur), avec accroches sur un côté. Grand-Duché de Berg, époque Premier Empire (1807-1808).
H. 49 x L. 51 cm.
Provenance
Galerie Bertrand Malvaux.
Oeuvre en rapport
L'étendard du Second Régiment, conservé dans le même encadrement, est conservé au Musée-château de l’Emperi à Salon de Provence, anciennes collections Raoul et Jean Brunon (voir ill. 1).
Historique
Les chevau-légers de Berg constituent un corps de cavalerie légère levé par le Grand-duché de Berg le 21 mai 1807 sur ordre de Joachim Murat, grand-duc de Berg, pour sa garde personnelle. Les effectifs du corps passèrent de un à deux régiments et changèrent de statut, passant de celui de chevau-légers à celui de chasseurs à cheval en 1808, pour terminer, après dédoublement régimentaire, en chevau-légers lanciers de 1809 à 1813, qui servèrent aux côtés de la Garde impériale napoléonienne en Espagne et en Russie.
Dès 1806, un premier régiment d'infanterie de ligne de Berg fut stationné à Düsseldorf. En 1808, deux nouveaux régiments vinrent s'ajouter, et un quatrième suivit en 1811. À cela s'ajoutèrent un régiment d'artillerie montée, un autre d'artillerie de campagne et quelques unités spécialisées (sapeurs). Les fantassins prirent part en 1807 au siège de Graudenz puis en 1809 à la guerre contre l'Autriche. Une grosse partie des contingents rhénans participa à la campagne de Russie. Les sapeurs étaient incorporés dans l'artillerie de la Garde. Le premier corps de cavalerie voit le jour en 1807 : composé d'abord de chevau-légers, son bel uniforme est calqué sur celui des cavaliers polonais. Converti les années suivantes en corps de chasseur à cheval, il arbore ensuite l'uniforme vert de ce corps. En 1810, les cavaliers, désormais équipés de lances, sont appelés “uhlans”. Devant les succès de cette arme, Napoléon crée en 1812 un deuxième corps de cavalerie, car la cavalerie de Berg s'est imposée comme l'une des plus prestigieuses de la Grande Armée. Engagée depuis 1808 en Espagne comme unité de la Garde impériale, elle s'était illustrée lors de nombreux combats. Le gros des unités de cavalerie rhénanes furent faites prisonnières au Passage de la Bérézina, et des 5000 hommes déportés en Russie en 1813, seuls 300 furent échangés à Marienwerder en 1815. Le pays fournissait en 1806 à l'Empire 3000 soldats, puis en 1813 jusqu'à 9600 hommes. Ils étaient sous les ordres du général français Damas, mais la plupart des officiers étaient allemands. Les recrues tâchaient de déserter dès qu'elles en avaient l'occasion : traquées par la Gendarmerie, elles prenaient le plus souvent la fuite par la Hollande ou le Grand-duché de Hesse. Les campagnes de recrutement à Lüdenscheid et Unna déclenchèrent des insurrections. Pour s'opposer aux désertions, les contingents rhénans étaient affectés loin de l'Allemagne, de préférence en Espagne ou, plus tard, en Russie. Pour l'année 1813, les autorités ne purent enrôler que 1200 recrues. Une partie de ces hommes, engagés à la bataille de Leipzig (1813), passèrent purement et simplement à l'ennemi.
20 000/30 000 €
86
1ER RÉGIMENT DE CHEVAU-LÉGERS LANCIERS POLONAIS DE LA GARDE IMPÉRIALE
État des militaires désignés par le Conseil d’administration du 1er Régiment de Lanciers Polonais, comme devant se retirer à Strasbourg (Bas-Rhin) et qui sont inconnus dans cette ville.
Document désignant six soldats (Deinbiki, Dostantniac, Suchodolski, Rymanski, Waskiewicz, Goralczak), signé par le commissaire ordonnateur des guerres de la 1ère division du Duché de Varsovie Darewski, version originale signée pour copie conforme, Varsovie, 26 février 1812. Avec plusieurs tampons polonais, dont celui du général Hebdowski.
2 p., grand in-4 (32 x 19,5 cm).
300/500 €
87
P. PASSE, école française d’époque Première Restauration. Portrait en pied d’un officier du corps des lanciers de la Garde royale. Huile sur toile, signée en bas à droite “P. Passe”.
Huile sur toile, signée en bas à droite “P. Passe”. Craquelures et petites restaurations.
Dans un cadre en bois doré à décor de frises de palmettes et de perles. H. 61,5 x L. 50 cm. H. 74 x L. 63 cm (cadre).
Provenance
Vente Arvor Enchères, Lorient, 24 octobre 2020, lot 34.
400/600 €
88
Jean-Baptiste BESSIÈRES (1768-1813). Maréchal d'Empire, duc d'Istrie, commandant la cavalerie de la Garde impériale.
L.S. “Bessières”, Könisberg, 12 juillet 1807, au colonel Krasinski. Lettre de recommandation en faveur de Mr. Dzjewanowski, capitaine à l’étatmajor du duc d’Istrie et frère du capitaine des Chevau-Légers polonais de la Garde (Jan Nepomucen Dziewanowski, 1782-1808), pour qu’il puisse se retirer du service et rentrer chez lui. 1 p. in-4.
200/300 €
89
Comte Wincenty CORVIN-KRASINSKI (1782-1856), Colonel commandant le 1er Régiment de Chevau-Légers Lanciers Polonais de la Garde Impériale. Essai sur le maniement de la lance. Paris, de l’Imprimerie de Cordier, Imprimeur-Libraire de la Garde Impériale et des Troupes de toutes Armes, rue et maison des Mathurins Saint-Jacques, n°10. 1811.
Format in-4, la reliure en plein maroquin rouge à grain long, les deux plats centrés aux grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier et dorés de deux guirlandes de feuilles de lauriers entrelacées formant couronnes en bordure, le dos lisse avec pièce de titre et orné d’un fer répété d’un trophée militaire avec deux drapeaux croisés par une lance, signé en bas “REL(IEUR). P. LEFEBVRE”, dentelle intérieure, les pages de garde tendues de tabis bleu, la tranche dorée (reliure de l’époque). Petite restauration en haut du mors inférieur, quelques rousseurs.
L’ouvrage est orné de 20 belles planches à thème militaire, figurant des lanciers à cheval, dans différentes manœuvres : chargeant, pointant, parant, etc., ou donnant la forme des lances et drapeaux ; également une planche de partition musicale formant la 21e planche. 24 pages et 21 planches.
Provenance
Vente Osenat, Fontainebleau, 7 avril 2019, lot 465 (adjugé 18.750€).
Historique
Pendant les premières guerres de l’Empire, Napoléon reconnut la nécessité d’opposer à la redoutable efficacité des uhlans, des lanciers et des cosaques, des troupes également armées de lances. C’est ainsi qu’il créa un premier régiment de lanciers en 1807 puis, en 1811, attacha un régiment de lanciers à chaque division de cuirassiers. L’armée française conserva des lanciers jusqu’en 1872. « C’est le premier règlement pour la manœuvre de la lance édité pour l’Armée française. Dans la dédicace à l’Empereur et Roi l’auteur dit qu’il a mis les commandements en français rassemblant les modes usités en Pologne, en Autriche et en Russie. Cet ouvrage n’a été tiré qu’à un petit nombre d’exemplaires pour les généraux de cavalerie de la Garde impériale et les officiers du régiment. » (Vente de la collection Émile Grangié, 1963, lot 115). Superbe exemplaire dédié par l’auteur à Napoléon et magnifiquement relié en maroquin rouge à ses armes par P. Lefebvre (ou Lefebure, 10 rue St Christophe à Paris à partir de 1810), avec un décor emblématique. Mennessier de la Lance, 707 : «très rare». Aucun exemplaire dans les bibliothèques publiques françaises en dehors de celui de la Bibliothèque Nationale, ni au NUC.
8 000/12 000 €
90RARE PAIRE D'ÉPAULETTES DE COLONEL DU 1ER RÉGIMENT DE CHEVAU-LÉGERS LANCIERS POLONAIS DE LA GARDE IMPÉRIALE
En passementerie d'argent, le corps à chevrons, écussons brodés de drapeaux croisés et centrés d'un "И" en cyrillique surmonté d’une fleur de lys, entourés de trois grosses torsades, les franges à grosses torsades, les intérieurs regarnis de drap bleu clair, sur les bords des corps son drap bleu foncé d'origine. Bon état, légères usures. Époque Premier Empire.
1 500/2 000 €
RARE CZAPSKA D'OFFICIER SUPÉRIEUR DU 1er RÉGIMENT DES CHEVAU-LÉGERS LANCIERS DE LA GARDE IMPÉRIALE, DIT « LANCIERS POLONAIS », ATTRIBUÉE AU GÉNÉRAL DE DIVISION WINCENTY KRASIŃSKI, PÉRIODE 1813-1814.
Czapska formée par un turban en cuir verni noir (h. 8 cm), surmonté de drap cramoisi (h. environ 9 cm), ils sont séparés par un galon de drap cramoisi richement brodé pour officiers supérieurs en fils, cannetilles et sequins d'argent formant guirlande de feuilles de chêne mélangée à une branche de laurier (h. 4,5 cm). Les quatre faces sont garnies de tresses en passementerie d'argent, les quatre angles de la calotte ornés de têtes de lions en argent, les deux latéraux supportant un crochet destiné à relever au besoin la jugulaire. De chaque côté, une rosace en forme de tête de lion en laiton argenté en relief sur quadrilobe (D. 7 cm) ; de celle de gauche part une chaîne gourmette en argent formant jugulaire ; sur celle de droite un crochet en laiton est destiné à supporter la chaînette. Visière en cuir verni noir, légèrement inclinée et bordée d'un jonc d'argent ciselé d'une guirlande de laurier. Cocarde en passementerie d'argent (D. 8 cm) centrée d'une croix de Malte en argent (D. 5,5 cm). Sur le devant est fixée une plaque en laiton doré bruni, à rayons estampés en relief (H. 15,5 x L. 15 cm), elle est marquée au revers du fournisseur “CHARDON À PARIS”, avec centre en argent décoré en son centre d'un « N » surmonté d'une couronne fermée (H. 7 x L. 9 cm). L’intérieur de la coiffure est garni d’une préparation de carton (coiffe intérieure manquante).
Bon état de conservation, quelques trous et restaurations au drap avec du drap d'origine, tout comme pour les tresses de la partie haute avant ; manque le panache de plumes de héron.
Époque Premier Empire, circa 1813-1814.
Par Chardon, chapelier de la Garde impériale à Paris. H. totale 27 cm - H. fût 22 cm - L. partie supérieure 23,5 cm.
Provenance
- Très probablement le général de division Wincenty (Vincent) Korvin Krasiński (1782-1858), commandant du 1er régiment de chevau-légers lanciers de la Garde impériale.
- Galerie Bertrand Malvaux (achat, 2018).
Grâce au dessin d'Albrecht Adam de 1812 conservé au Staatliche
Graphische Sammlung de Münich (inv. N° 18782-072Z) et aux recherches effectuées récemment par le Dr. Dimitri Gorchkoff que nous remercions, dans son dernier ouvrage “La garde au feu!” (2022), cedernier ré-identifie la czapska conservée au musée de Cracovie (voir ciaprès) comme étant celle du général Krasinski entre 1811 et 1813, mais également celle que nous présentons ici, en affirmant qu’elle est celle du général Krasinski pour la période 1813-1814, après son accession au grade de général de division (18 novembre 1813) et avant l'introduction des cocardes tricolores françaises au 1er régiment des lanciers polonais, début 1814. Ce grade de général est principalement indiqué par les quatre clous de la calotte ornés de têtes de lion. Il convient également de noter les nouveaux modèles de têtes de lion sur le bandeau, apparus seulement en 1813.
Oeuvres en rapport
Les czapskas des lanciers polonais de la Garde impériale datant du Premier Empire sont d'une extrême rareté. L'immense majorité des pièces existant en France en collections publiques et privées sont des copies au mieux anciennes.
À peine huit autres exemplaires authentiques de czapska d'officier supérieur sont connus en Europe, trois au Musée de l'armée polonaise de Varsovie, un au Musée national de Cracovie, deux au Polish Institute and Sikorski Museum à Londres, un au Musée historique de Moscou, et un autre en collection privée en Russie.
1. Czapska de 1er type de Vincent Korwin Krasinski, commandant de la Garde d’honneur polonaise, période 1806-1807, identique à l'exemplaire présenté, à l'exception de la plaque frontale plus travaillée : la partie en laiton doré représentant un fond rayonnant à chacun de ses rayons ajourés et séparés d'un rayon moins large ; le centre en argent est garni d'un N aux branches moulurées et dépourvue de couronne (avant le 17 avril 1807) ; cocarde blanche avec croix maltaise (depuis
1808). Musée Sikorski, Londres.
2. Czapska de Vincent Korwin Krasinski, général de brigade, période décembre 1811-novembre 1813, identique à l'exemplaire présenté, par Chardon fils, le « N » et la couronne supprimés en 1814 et non remplacés, de même que trois des quatres lions sur la partie haute, avec cocarde blanche sans croix maltaise. Musée national, Cracovie (inv. n° MNK V-190), identifié par le Dr. Gorchkoff.
3. Czapska identique à l'exemplaire présenté, mais avec la bordure extérieure de la plaque centrale en argent avec moulure saillante perlée, le « N » a disparu, la couronne est dorée, sans les quatre lions aux angles de la calotte, cocarde blanche avec croix maltaise. Identifiée de manière erronée comme étant celle de Krasinski pour la période 1813-1814. Musée Sikorski, Londres.
4. Un exemplaire d'enfant similaire mais de petite taille ayant appartenu à Zygmunt Krasinski, fils du comte Vincent Krasinski, le galon brodé est un peu simplifié, la plaque frontale non échancrée sur sa bordure extérieure, la plaque centrale en argent avec bordure extérieure constituée d'une moulure émaillée bleu, « N » et couronne en laiton doré émaillé bleu. Musée de l'armée polonaise, Varsovie.
5. Czapska du général Pierre d'Autancourt, colonel-major du régiment de chevau-légers polonais de la Garde impériale en 1807. Musée historique d'État, Moscou (inv. KP : 68257 M-931).
6. Czapska du chef d'escadron Stanislav Rostvorovsky, 1812-1814. Musée de l'armée polonaise, Varsovie (inv. Nr. 1216x ; inv. Nr. 4585 selon le livre d'inventaire du musée, 1929).
7. Czapska identique à l’exemplaire présenté, ayant conservé sa plaque centrale d'origine avec « N » sous couronne et cocarde tricolore, 18141815. Musée de l’armée polonaise, Varsovie.
Historique
Wincenty Korvin Krasiński (1782-1858), noble polonais, commence sa carrière militaire très jeune en 1791, puis s'engage dans l'armée française lors des guerres napoléoniennes, au service du Duché de Varsovie, un État satellite de Napoléon. Commandant de la Garde d’honneur polonaise en 1806, il devient Colonel commandant le 1er régiment de chevau-légers lanciers polonais de la Garde impériale le 17 avril 1807. Comte de l’Empire et chevalier de la Légion d’honneur en 1811, il reçoit le grade de général de brigade le 16 décembre 1811 puis de général de division le 18 novembre 1813. Chambellan de Napoléon, il a combattu à ses côtés dans plusieurs campagnes, notamment en Espagne et en Russie, où il s'est distingué par sa bravoure. Après la chute de Napoléon, il se rallia au Royaume du Congrès, sous tutelle russe, où il poursuivit sa carrière militaire. Il devint général d'artillerie et fut nommé membre du Conseil d'État du Royaume de Pologne sous domination russe. Fidèle à l'Empire russe, il refusa de soutenir l’Insurrection de Novembre (1830-1831), ce qui lui valut des critiques en Pologne. En récompense de sa loyauté envers le tsar, il fut élevé au rang de comte de l’Empire russe et occupa des fonctions politiques importantes à Saint-Pétersbourg. Il est par ailleurs le père du poète romantique Zygmunt Krasiński, l’un des plus grands écrivains polonais du XIXe siècle.
Littérature
- Les chevau-légers polonais de la garde dans la campagne de 1812 (extraits des "Souvenirs du général comte Zaluski"), Carnet de la Sabretache, 5e volume, 1897.
- G. Lubomski. Polish guard lancers. Uniforms & Equipment 1807-1815. Lawrenceville, 2018.
- D. Gorchkoff. La garde au feu ! La garde impériale de Napoléon lors de la retraite en 1812 : organisation, efficacité, communication entre les régiments. Moscou, Zebra, 2022.
15 000/20 000 €
*92
Jean Bernard DUVIVIER (Bruges, 1762-Paris, 1837)
Projet de médaille, “HOMMAGE RENDU AU COURAGE / ACCUEIL FAIT PAR LA NATION FRANÇAISE AUX BRAVES POLONAIS / EN DÉCEMBRE MDCCCXXXI”.
Plume et encre brune, lavis brun sur traits de crayon noir et légers rehauts de gouache blanche, signée en bas au centre “B. Duvivier invt.” ; porte le cachet de collection Victor Déséglise. Circa 1832.
Dans un cadre rectangulaire en bois doré.
H. 21,5 x L. 21,5 cm (à vue). Cadre : H. 42,3 x L. 39,7 cm.
Exposition
Frédéric Chopin, La Note bleue, Musée de la Vie romantique, 2010, sous le n° 57.
Provenance
- Collection Victor Déséglise (1839-1916).
- Sa vente, “Vente de livres anciens et modernes, autographes, estampes anciennes et modernes, dessins provenant de la bibliothèque de M. Victor Déséglise”, 28 novembre au 1er décembre 1921, Hôtel Drouot, n° 751.
- Collection privée française.
Historique
Jean-Bernard Duvivier (1762-1837), né à Bruges, démontre très tôt des aptitudes artistiques et suit dès 1775 l’enseignement d’Hubert et Paul de Cock, à l’Académie des Beaux-arts de Bruges. Il se rend à Paris en 1783 et y intègre l’Académie Royale des Beaux-Arts auprès de son compatriote Joseph-Benoît Suvée (1743-1807). En 1785, il remporte le 2nd prix de Rome de peinture avec un tableau, Horace tue sa sœur Camille, conservé au Musée du Mans (ill. 1). Grâce à la récompense de 300 livres à laquelle s’est ajouté un don d’encouragement de 50 livres donné par la ville de Bruges, Duvivier se rend en Italie en 1790. Il y demeure jusqu’en 1796, avant de revenir à Paris. Il reçoit alors une commande pour un tableau figurant La Mort d’Hector pleuré par sa famille. Il s’inspire de Jacques-Louis David et offre une œuvre dans le pur style néoclassique. Le tableau est extrêmement bien reçu par la critique et le public de l’époque à tel point que le gouvernement français lui accorde un logement au musée des artistes et lui commande un grand nombre de dessins pour des médailles. Le succès est tel qu’il est exposé au Salon de 1823 de Gand et gravé dans les annales du Salon de Gand et de l’École moderne des Pays-Bas. En 1811, il est choisi par la Commission de médailles de l’Institut de France pour exécuter les dessins de l’histoire numismatique de Napoléon Ier, travail comportant plusieurs volumes, et qu’il continuera pour celle de Louis XVIII et Charles X.
Une allégorie du soutien à la Pologne. À la fin de l’année 1795, la Pologne cesse d’exister en tant qu’entité politique indépendante et est partagée entre l'Autriche, l'Allemagne et la Russie. Cependant, les campagnes napoléoniennes et la participation polonaise aux guerres contre la Russie et l'Autriche aboutissent à la création du duché de Varsovie en 1807. Le Congrès de Vienne met fin à l'existence de ce duché en 1815 et consolide la division durable de la Pologne entre la Russie, la Prusse et l'Autriche. L'insurrection de novembre (1830-1831), également connue sous le nom de guerre polono-russe de 1830-1831, fut une rébellion armée contre l'Empire russe au cœur de la
Pologne divisée. Elle débute le 29 novembre 1830 à Varsovie lorsque de jeunes officiers polonais de l'académie militaire de l'armée du Congrès polonais se révoltent, menés par le lieutenant Piotr Wysocki. De larges pans de la population se joignent rapidement au mouvement. Malgré des succès locaux, l'armée impériale russe, supérieure en nombre, écrase finalement le soulèvement. Le Tsar Nicolas Ier promulgue alors le Statut organique en 1832, selon lequel la Pologne occupée par la Russie devient partie intégrante de l'Empire russe.
En France, le soutien à la Pologne se manifeste tôt et touche l’ensemble de la population. Dès le début de l’année 1831, Casimir Delavigne, auteur en 1830 de La Parisienne, écrit en l'honneur des insurgés polonais La Varsovienne, mise en musique par Auber et chantée en public le 1er mars 1831 par Adolphe Nourrit. Le texte est traduit en polonais par Karol Sienkiewicz sous le nom “la Warszawianka”, et est chanté au Théâtre national de Varsovie, le 5 avril 1831. Plusieurs comités de soutien sont également créés, à l’instar de celui fondé par le général Lafayette et qui comptait notamment parmi ces membres Emmanuel de Las Cases, Victor Hugo ou encore David D’Angers. Ce soulèvement mobilise également les artistes qui immortalisent le courage des insurgés comme Horace Vernet dans son célèbre tableau, le Prométhée polonais (ill. 3). En témoignage de soutien, des médailles sont également réalisées, à l’instar de celle dessinée par Jean Jacques Barre “À l’héroïque Pologne” (ill. 2). C’est dans ce contexte que s’inscrit ce projet de médaille célébrant le courage de la Pologne, matérialisant le lien profond qui unit la France et la Pologne et évoquant l’accueil fait par les Français aux exilés tels Adam Mickiewicz ou encore Fryderyk Franciszek Chopin.
Œuvres en rapport
- Jean Bernard DUVIVIER (1762-1837), Meurtre de Camille, dit autrefois Le dernier des Horaces, 1785, huile sur toile, Le Mans, Musée de Tessé (inv. LM10.119) (ill. 1).
- Horace VERNET (1789-1863), Prométhée polonais ou Allégorie de la Pologne vaincue, 1831, huile sur toile, Paris, Bibliothèque polonaise (ill. 3).
- Jean-Jacques BARRE. (1793-1855), Insurrection de l'héroïque Pologne de 1830, 1831, Médaille, Paris, Musée Carnavalet (inv. ND4819) (ill. 2).
Littérature
- F. STAPPAERTS, Jean Duvivier, in : Biographie Nationale de Belgique, T. VI, Bruxelles, 1878.
- Annales du salon de Gand et de l’école moderne des Pays-Bas, Gand, P. F. de Goesin-Verhaeghe, 1823, p. 169-170.
- Catalogue de livres anciens et modernes, autographes, estampes anciennes et modernes, dessins provenant de la bibliothèque de M. Victor Déséglise, Vente, 28 novembre au 1er décembre 1921, Hôtel Drouot, Libr. Henri Leclerc, Paris, 1921.
- Dictionnaire des hommes de lettres, des savants et des artistes de la Belgique présentant l’énumération de leurs principaux ouvrages, Bruxelles, Vandermaelen, 1837, p. 67.
4 000/6 000 €
-
LES ROMANCES : UN CADEAU INTIME DE LA REINE HORTENSE, EN 1813. Romances mises en musique par S[a] M[ajesté] L[a] R[eine] H[ortense].
Sans lieu ni date, circa 1812.
Format petit in-4 à l'italienne, la reliure originale en plein maroquin à long grain rouge, les plats à décor doré de frise de palmettes stylisées et aigles aux angles en encadrement, d’un motif de lyre aux écoinçons, centré de la lettre “H” sous couronne impériale sur le plat supérieur, le dos lisse avec titre “Romances” doré en long, la tranche dorée. Olivier, Hermal et Roton, planche 2658, fer 3. Ce fer, ainsi que les lyres semblent avoir été réservés aux reliures des Romances.
À l'intérieur, une note manuscrite à l’encre noire “Donnée par la Reine Hortense au Marquis Alexandre-François de Mun, grand-père de mon père. Antonine de Mun, duchesse d’Ursel”, et un ex-libris au tampon à l’encre rouge monogrammé “GH”.
Ensemble de 26 pages, comprenant 1 page de titre avec armes de la reine Hortense soutenue par deux allégories féminine et masculine, 1 portrait lithographique en couleurs de la reine Hortense d’après Isabey, 12 romances mises en musiques accompagnées de leur 12 aquatintes en bistre dans le style troubadour, d'après des dessins du comte Turpin de Crissé.
Tache sur le plat supérieur, usures de la reliure, rousseurs.
Provenance
- Présent de la Reine Hortense au marquis Alexandre-François de Mun (1732-1816) pour les Étrennes de 1813.
- Puis par descendance.
- Collection Gilbert Putterie.
Historique
Il s’agit ici d’une édition originale de ce rare album tiré à petit nombre pour les intimes. Les pièces exaltent l'ardeur patriotique et peignent avec mélancolie les séparations. La première romance (Le Beau Dunois) est écrite par le comte de Laborde et témoigne du goût troubadour qui se développe. Les autres sont de la reine Hortense. « Je les faisais facilement. Partant pour la Syrie fut faite à la Malmaison lorsque ma mère jouait au tric-trac. Elle eut du succès et fut chantée pendant la guerre de 1809, comme La Sentinelle l'avait été pendant la guerre d'Espagne. Depuis, à chaque campagne, on venait me prier d'en donner une, ce que je faisais toujours avec peine, car je n'aimais pas passer pour un auteur, réputation trop brillante pour mon faible talent » (Mémoires de la Reine Hortense, cité par Maurice Catinat dans le magazine Napoléon Ier, n° 12.) Dans ses Mémoires, Louise Cochelet (lectrice et dame de compagnie de la reine Hortense) raconte que les Romances mises en musiques par S.M.L.R.H. furent imprimées pour la Reine qui souhaitait en faire son cadeau d'étrennes à ses proches en 1813.
Oeuvre en rapport
Un autre exemplaire est conservé aux châteaux de Malmaison et Bois-Préau (inv. M.M.40.47.7022).
1 500/2 000 €
94 -
École française de la seconde moitié du XIXe siècle.
Portrait de l’impératrice Joséphine.
Miniature ovale, signée en bas à droite “E. Gérard”, d’après un portrait du Baron Gérard conservé à Malmaison (inv. MV.5135). Dans un cadre ovale en bronze doré et ciselé surmonté d’un nœud enrubanné.
H. 12 x L. 8,5 cm. H. 16 x L. 10,5 cm (cadre).
200/300 €
Cesare ARICI (1782-1836).
L'Augurio, idillio.
Padoue, par Nicolo Zanon Bettoni. 1811.
Format in-folio, la reliure en plein maroquin vert à long grain, le plat supérieur à décor de filet au pointillé et roulette à motifs floraux, aux armes du prince Eugène de Beauharnais aux angles, et centre du chiffre J sous couronne impériale de l’Impératrice Joséphine, le second plat à décor des armoiries du Baron Guillaume de Vandeuvre (1779-1870), le dos lisse orné d’ornements dorés, la tranche dorée (reliure de l'époque). Édition originale. Petites rayures et taches, traces brunes dues au retour de la peau sur le bord des contreplats. 27 pages.
Provenance
- Joséphine, impératrice des Français (1763-1814).
- Baron Guillaume de Vandeuvre (1779-1870).
- Docteur Maurice Catinat.
- Collections Aristophil.
- Vente Drouot Estimations, Bibliothèque Napoléonienne, 5 avril 2019, lot 1502 (adjugé 3.538,50€).
Exposition
Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, “Eugène de Beauharnais: Honneur & fidélité”, 14 septembre 1999 - 3 janvier 2000, cat n°109.
Historique
Cesare Arici (1782-1836), poète et érudit italien, a laissé de nombreuses œuvres à caractère mythologique ou historique, ainsi que des traductions des classiques grecs et latins. L'auteur de la seconde pièce, Jacopo Vittorelli (17491835), lui aussi poète italien, donna d'abord dans le genre burlesque avant de s'affirmer dans la poésie lyrique avec ses Anacréontismes à Irène. Giuseppe Verdi a mis en musique plusieurs de ses romances. Les deux poèmes réunis dans ce volume rendent hommage à Augusta Amélie de Bavière, épouse du prince Eugène, vice-roi d'Italie. Exemplaire réimposé sur grand papier vélin. Belle reliure au chiffre de l'impératrice Joséphine, mère d'Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie de 1804 à 1816, les armoiries de ce dernier étant frappées aux angles des plats. Le volume a appartenu par la suite au baron d'Empire Guillaume de Vandeuvre (1779-1870), qui a fait frapper ses armes au second plat du volume. D'abord auditeur au conseil d'État, il est nommé commissaire de police à Marseille en 1813 et accède à la Pairie de France en 1837.
2 000/3 000 €
96Collections et Souvenirs de Malmaison, Appartement, Meubles et Décoration. Introduction de M. Jean Bourguignon, conservateur du Palais National de Malmaison.
À Paris, Au Masque d’Or, Devambez, 23, rue Lavoisier. 1921.
Grand in-folio, numéroté 56/1000, comprenant 44 planches photographiques présentant des vues intérieures et extérieures de Malmaison, conservées dans une pochette formant reliure en carton jaune, titré sur le premier plat sur une étiquette bleu en grisaille. Avec étiquette de collection de l’American Library Association sur la couverture et le tampon bleu de la Bibliothèque du Musée de l’Emperi (Salons-de-Provence) avec le numéro d’inventaire “9514” en page de titre. Déchirures, taches.
Provenance
- American Library Association.
- Bibliothèque du Château-Musée de l'Empéri, Salon-de-Provence.
- Galerie Bertrand Malvaux.
100/150 €
98
L’ÉTIQUETTE DU PALAIS IMPÉRIAL ET ROYAL DE LA PRINCESSE AUGUSTA-AMÉLIE DE BAVIÈRE, VICE-REINE D'ITALIE, ÉPOUSE D’EUGÈNE DE BEAUHARNAIS. Étiquette du Palais Impérial et Royal. Année 1806. À Milan, de l’Imprimerie et de Fonderie de Jean-Joseph Destefanis, à Saint-Zeno, n°534. Avril 1806.
Format in-8, la reliure en plein maroquin vert long grain, les deux plats à décor d’une fine frise dorée stylisée en encadrement, le dos avec pièce de titre sur cuir rouge, titre et décor néoclassique d’urnes et croisillons dans des cartouches rectangulaires, roulette intérieure, la tranche dorée. Le premier feuillet de garde est revêtu du tampon noir au chiffre “AA” couronné Augusta-Amélie de Bavière, vice-reine d'Italie (partiellement effacé). Petites taches et décolorations du maroquin, quelques rousseurs.
202 pages.
Provenance
Bibliothèque de la princesse Augusta-Amélie de Bavière, vice-reine d'Italie, épouse d’Eugène de Beauharnais.
Fille aînée du roi Maximilien de Deux-Ponts et de Wilhelmine de Hesse-Darmstadt, Augusta-Amélie Louise de Bavière (Strasbourg, 1788-Munich, 1851) épouse en janvier 1806 le fils de l’Impératrice Joséphine, Eugène de Beauharnais, puis deviendra Duchesse de Leuchtenberg en 1817. Cet ouvrage est celui utilisé par la jeune princesse de 18 ans, fraîchement arrivée en France en tant que belle-fille de l’Impératrice, pour son apprentissage de l’étiquette impériale ordonnée par Napoléon, et constitue ainsi une émouvante relique de l’épouse d’Eugène de Beauharnais.
600/1 000 €
RARE CACHET-NÉCESSAIRE DU DUC DE LORRAINE, TRANSFORMÉ EN CACHET PERSONNEL DU PRINCE EUGÈNE DE BEAUHARNAIS (1781-1824)
Nécessaire de travail dit baradel de forme cylindrique en argent (950 millièmes) gainé de galuchat noir, formant double-sceau à matrices en argent (950 millièmes) : l’extrémité inférieure s’ouvant à vis en deux parties, gravée aux armes de Léopold Ier, duc de Lorraine (1679-1729), supportées par deux aigles couronnées et sous une couronne impériale, l’extrémité supérieure formant couvercle monté à charnière, modifiée postérieurement en sceau aux armes simples d’Eugène de Beauharnais sous couronne de marquis, surmontant certaines de ses décorations et surmontées de la devise familiale “Autre ne sert”. L’intérieur en argent compartimenté abritant un porte-crayon formant également plume et un compas en deux parties.
Paris, 1705-1712.
Poinçon au ciboire (1705-1712), contremarque postérieure à la fleur de lys (1717-1722).
Le couvercle portant les armes du Prince Eugène modifié au début du XIXe siècle.
H. 12,3 x L. 2,7 cm. Poids brut : 89,4 g.
Provenance
- Léopold Ier, dit le Bon (Innsbruck, 1679-Lunéville, 1729), duc de Lorraine et de Bar, père de l'empereur François Ier du Saint-Empire et grand-père de MarieAntoinette.
- Eugène de Beauharnais, duc de Leuchtenberg et prince d'Eichstätt (1817-1824).
- Collection Gilbert Putterie.
Oeuvre en rapport
Un baradel similaire conservé dans les collections du Hunt Museum, Limerick, Irlande (inv. DG 003).
2 000/3 000 €
-
99
ÉDITION ORIGINALE IMPRIMÉE À CUNEO AUX ARMES DE NAPOLÉON Ier, ROI D'ITALIE.
Giuseppe-Ignazio GHILIOSSI DI LEMIE (1749-1823), président du tribunal Civil séant à Coni. Mûriers et vers-à-soie. Coni [en piémontais et français, Cuneo en italien], chez Pierre Rossi, Imprimeur de la Préfecture. 1812.
Format in-8, la reliure d’époque en plein maroquin vert à grain long, les plats centrés d’un médaillon en maroquin rouge bordé d’une frise dorée et centré aux armes de Napoléon Ier, roi d’Italie, dans un encadrement également doré à décor d’une frise de palmettes, le dos lisse cloisonné orné de motifs géométriques et de fers animaliers à l’abeille dorée, la roulette intérieure et la tranche dorées, mors et coins un peu frottées. 74 pages.
Historique
Cet ouvrage est dédié au comte Auguste-Joseph Baude de La Vieuville, préfet du département français de la Stura, qui siégeait à Cuneo. La sériciculture et l’industrie de la soie sont implantées depuis le XVIe siècle autour de Cuneo, et étaient sous le Premier Empire l'activité la plus importante. Giuseppe-Ignazio Ghiliossi di Lemie (1749-1823), agronome, économiste et juriste, en retrace l'histoire dans cette région, puis étudie les techniques d'élevage des vers à soie et de tissage, ainsi que la législation piémontaise antérieure à la Révolution. Il fut l’un des hommes éminents de Cuneo, Juge au Consulat de Turin (1779), membre du Sénat de Turin, procureur général du Commerce du royaume de PiémontSardaigne (1791), et membre de l'Académie des sciences de Turin depuis 1808. Un des principaux économistes du royaume de Piémont-Sardaigne, il œuvra particulièrement au développement économique de la région de Cuneo.
Provenance
- Bibliothèque de Napoléon Ier, roi d’Italie (1805-1814).
- Collection privée française.
- Vente Osenat, Fontainebleau, 8 novembre 2021, lot 55 (adjugé 2.730€).
2 000/3 000 €
100Giovanni Battista GIGOLA (Brescia, 1767-Tremezzo, 1841)
Portrait du prince Eugène de Beauharnais, en général de division de l'Empire. Miniature ovale, signée à gauche "Gigola F(ecit)." Défauts mineurs.
Dans son cerclage en bronze doré.
H. 4,5 x L. 3 cm (à vue). H. 6,3 x L. 4,9 cm (cadre). Poids brut : 21,4 g.
Provenance
Vente Il Ponte, Milan, 14 octobre 2020, lot 541 (adjugé 10.000€).
Oeuvre en rapport
Giambattista Gigola, Portrait du vice-roi d'Italie Eugène de Beauharnais, en uniforme de colonel général de l'infanterie de la Garde royale comme prince de Venise, 1807-1808, Paris, musée Marmottan-Monet (voir illustration).
Littérature
Chiara Parisio, 'Giovanni Battista Gigola, Commissions et Travaux', Grafo Edizioni, Brescia, 2002, pp. 62-66 ; 101-103.
3 000/5 000 €
101
RARE RECUEIL DE POÈMES AUX ARMES DU PRINCE EUGÈNE, VICE-ROI D’ITALIE.
Angelo COSSA.
Saggio di poesie liriche e i primi due canti del poema dei lunicoli. Milan, chez Giuseppe Destefanis, à San Zeno, n°554. 1806.
Format in-8, charmante reliure en plein maroquin vert foncé à long grain, dentelle festonnée en bordure alternée de fleurettes et étoiles, armoiries couronnées du vice roi d’Italie Eugène de Beauharnais au centre, dos lisse orné avec pièce de titre en maroquin rouge, dentelle intérieure, tranches dorées ; exlibris aux armes de Pierre Mérillon. Petites taches et rayures sur la reliure. 104 pages
Provenance
- Prince Eugène de Beauharnais (1781-1824), vice-roi d’Italie.
- Pierre Mérillon (1899-1991), château de Mérillon (Pau).
- Collections Aristophil.
- Vente Drouot Estimations, Bibliothèque Napoléonienne, 5 avril 2019, lot 1537 (adjugé 3.538,50€).
Historique
Poète milanais de la première moitié du XIXe siècle, Angelo Cossa fit partie de plusieurs académies littéraires et scientifiques. Il est l'auteur d'un recueil d'épigrammes et d'un volume d'odes et de sonnets. Ce recueil de poésies lyriques s'ouvre sur une ode consacrée au Retour en l'an 1800 de Napoléon Ier alors premier consul de la République française, dans laquelle l'auteur compare Napoléon à Hannibal. Les autres pièces, de formes variées (canzones, sonnets) sont dédiées «à la fièvre» ou «à la harpe». Ces poèmes sont suivis des deux premiers chants d'un long poème dans lequel l'auteur imagine la vie des lunicoles, c'est-à-dire des habitants de la lune. Cet enthousiasme pour Napoléon traduit les espoirs que le peuple italien avait mis en celui qui les libéra de la tyrannie autrichienne. C'est grâce à son action que le sentiment d'unité nationale commença à naître dans le pays, jusqu'alors divisé en petits états. Stendhal, dont les sentiments vis-à-vis de l'Empereur étaient ambivalents, nota dans son Histoire de la peinture en Italie: “Si Bonaparte doit être condamné pour avoir abaissé la France, et surtout Paris, il a incontestablement élevé l'Italie”.
1 500/2 000 €
RARE OUVRAGE DE LA BIBLIOTHÈQUE DU PRINCE EUGÈNE DE BEAUHARNAIS
Gl' Italiani in Catalogna, lettere di A. L., Ufficiale di cavalleria Italiano.
Londres, sans éditeur, 1814. Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, le premier plat inscrit au nom de son propriétaire "A.S.A.R. / Il Principe Eugenio / Duca di Leuchtenberg", encadrement à décor de rinceaux végétaux et filets dorés en bordure, le dos lisse avec pièce de titre et motifs alternés de rosettes et fleurettes, tranches dorées. Petites usures du maroquin, légères rousseurs. 656 pages et 16 pages pour le “Catalogo de Signori Associati all’Opera gl’Italiani in Catalogna”.
Provenance
- Prince Eugène de Beauharnais, duc de Leuchtenberg (18171824).
- Vente Forum Auctions, Londres, 30 mai 2019, lot 355 (adjugé 1.800£).
1 500/2 000 €
Pendule en bronze doré, le cadran à chiffres romains rehaussés en noir sur le pourtour de la roue du canon, le prince Eugène se tenant debout sur un socle rectangulaire tenant un fusil (manque la baïonnette), aux côtés d’un canon et d’un trophée militaire. Sur le socle un bas-relief figurant le prince Eugène veillant sur les cendres de sa mère Joséphine, avec inscriptions «Honneur et Patrie» et «Piete Filiale». L’ensemble reposant sur quatre pieds rectangulaires, ornés de glaives, de haches et de lauriers ciselés. Mécanisme en l’état. Époque Restauration, vers 1815-1820. H. 70 x L. 50 x P. 17 cm.
Provenance
Vente Osenat, Fontainebleau, 22 mars 2021, lot 102 (adjugé 8.750€).
Oeuvre en rapport
Une pendule identique est conservée aux châteaux de Malmaison et Bois-Préau (inv. MM.40.47.8580).
Historique
Le sujet de cette pendule s’inspire librement d’une aquatinte de LouisFrançois Charon (1783-1839) d’après Charles Aubry, représentant Eugène pendant la retraite de Russie, publiée au début de la Restauration. Le socle reprend une devise proche de celle du Prince « Honneur et fidélité » (ill.1).
Littérature
Cat. expo. « Eugène de Beauharnais. Honneur et fidélité », RMN, 1999, cat. n° 156 « Pendule : Le Prince Eugène ».
4 000/6 000 €
Exceptionnel portefeuille à soufflets en maroquin rouge à long grain, frappé en lettres d’or « À SA MAJESTÉ L'EMPEREUR ET ROI / GAZETTES
ÉTRANGÈRES », bordure décorée d’une frise de feuilles de vigne et de grecques, intérieur en maroquin vert, portant une étiquette manuscrite au revers de la couverture en anglais : “Portfolio of the Emperor Napoléon I, given by him at Moscou to General Joseph de Trobriand, my grandfather, with dispatches to be carried to Prince Eugène. Marie Caroline Post, 1876.” (“Portefeuille de l'empereur Napoléon Ier, donné par lui à Moscou au général Joseph de Trobriand, mon grand-père, avec des dépêches à porter au prince Eugène. Marie Caroline Post, 1876.”) Fermeture à clef (manquante) en acier. Usures et petites taches. Époque Premier Empire. H. 24 x L. 33 cm.
Provenance
- Joseph Vincent Pierre Marie DENIS de KEREDERN de TROBRIAND, baron de l’Empire et de Trobriand (1773-1840), colonel d'état-major.
- À son fils, le baron Philippe Régis Denis de Keredern de Trobriand (1816-1897).
- À sa fille, Marie Caroline Post (1845-1926).
- Collections Aristophil.
- Vente Aguttes, Neuilly sur Seine, 20 décembre 2017, lot 99 (adjugé 36.608€).
Historique
Joseph de Keredern de Trobriand s’échappa du collège Louis-le-Grand au mois de janvier 1792 et émigra, rejoignant l’armée des Princes à Coblence. Au mois de mars 1792, il est nommé dans les gardes de l’institution Saint Louis de la Maison du Roi. Il fait la campagne de 1792 avec l’armée des Princes et est licencié, avec sa compagnie, en novembre de la même année. Il passe alors au service de l’Autriche comme cadet dans les chasseurs Le-Loup (1er octobre 1794). Nommé sous-lieutenant le 9 décembre 1798, il rejoignit en Toscane le régiment d’infanterie du grand-duc (1er novembre 1801) et y fut employé jusqu’au 15 avril 1803, date à laquelle il bénéficia d’une pension de retraite. Lieutenant le 25 mai suivant, il fut rayé du tableau des pensions de l’Autriche le 1er octobre 1805. Rappelé par sa famille, il rentre en France et, ne disposant depuis la Révolution d’aucune ressource personnelle, il sollicite de l’Empire un emploi.
Admis comme capitaine au régiment étranger de la Tour d’Auvergne le 19 avril 1806, il sert à l’armée de Naples de 1806 à 1809, puis devient aide de camp du général Jean-Mathieu Séras (30 janvier 1810) qu’il suit en Espagne. Il prend part à la campagne de Russie comme adjoint à l’Etat-Major général de la Grande Armée (11 juillet 1812). Nommé adjudantcommandant le 11 octobre de cette année, il assure alors les fonctions de chef d’état-major du général Mouton, comte de Lobau, alors aide-major général de l’infanterie. Il lui succède peu après dans ces fonctions. Il est blessé au combat de Gorodnia le 25 octobre 1812 face aux cosaques. Autorisé à revenir en France le 16 janvier 1813, il est alors chef d’étatmajor de la 1e division du IIe corps d’observation du Rhin (1er mars 1813), nommé Baron de l’Empire le 14 juin 1813, puis reprend sa place de chef d’étatmajor auprès du général Mouton devenu aide-major général de la Garde Impériale (13 août 1813), puis commandant du 1er corps qui vient d’être défait à Kulm sous le commandement de Vandamme (3 septembre 1813). Fait prisonnier à Dresde le 11 novembre 1813, il est libéré en 1814 et placé en position de non-activité jusqu’au 3 novembre 1814, jour de sa nomination comme chef d’état-major de la 22e division militaire à Tours. Il continue d’assurer son service pendant les Cent-Jours (21 mars-23 juin 1815) et voit ses attributions complétées par le commandement par interim du département d’Indre-et-Loire.
Dans le même temps, il épouse, le 10 mai 1815 à Tours, Jeanne-Rose Hachin de Courbeville, fille de Pierre Jacques Hachin de Courbeville, Conseiller au Conseil Supérieur de Port-au-Prince (Saint Domingue). Jeanne-Rose mourra le 12 juin 1831, à Tours, après avoir eu trois enfants : Etienne Anatole, chevalier de Trobriand, Philippe-Régis, baron de Trobriand et Charlotte Rose, mariée en 1849 à un lieutenant colonel de hussards autrichien, François Louis Wogan-Browne.
Dès le 1er juillet 1815, Joseph Vincent prît position pour que soit à nouveau arborée la cocarde blanche, ce qui lui fit courir de réels dangers au cours de l’insurrection qui suivit dans la ville. Après un nouveau passage en non-activité (de novembre 1815 à mai 1818), il est nommé colonel à la suite du corps d’état-major, puis colonel titulaire et chef d’état-major de la 10e division militaire en février 1823. Maréchal de camp disponible le 22 mai 1825, il commande la subdivision militaire de la Seine-Inférieure le 23 juillet 1826. Disponible le 5 août 1830, il est alors admis à faire valoir ses droits à la retraite, mis en solde de congé le 28 août suivant, puis en retraite pour ancienneté de service le 12 août 1834. Il est décédé à Tours le 20 janvier 1840. Chevalier de la Légion d’Honneur depuis le 17 mai 1813, il avait été nommé officier de cet ordre le 20 août 1824, chevalier de Saint-Louis depuis le 8 juillet 1814 et décoré, pour services rendus, de la Médaille de Marie-Thérèse d’Autriche. Il avait été trois fois blessé au service de l’Autriche, et une fois en Russie au service de la France.
Littérature
The Life and Mémoirs of Comte Régis de Trobriand, Major-General in the Army of the United States, By his daughter Marie Caroline Post (Mrs. Charles Alfred Post), Dutton & Cie, New York, 1910.
15 000/20 000 €
CODE CIVIL DE NAPOLÉON POUR LE ROYAUME D'ITALIE
Codice di Napoleone il Grande pel regno d’Italia, Edizione originale e la sola officiale. Milan, Imprimerie royale. 1806.
Format in-8, demi-reliure en veau brun. Usures de la reliure, les coins abîmés, petites rousseurs à l’intérieur. 634 pages.
200/300 €
Lauro Gaspare Corniani degli Algarotti (1767-1827)
“Il Giudizio di Giove. Cantata, nel faustissimo arrivo di Sua Maestà Napoleone il Grande, Imperatore de’ Francesi, e Re d’Italia, in Venezia.” (Le Jugement de Jupiter. Chanté à l'occasion de l'arrivée de Sa Majesté Napoléon le Grand, empereur des Français et roi d'Italie.) Imp. Vincenzo Rizzi, Venise, 1807. Édition originale. 24 p., in-4. Légères usures.
150/200 €
107
E. SAINT-MAURICE CABANY.
Étude historique sur la capitulation de Baylen renfermant des documents authentiques et inédits, comprenant une narration détaillée de la campagne de 1808, en Andalousie et précédée d’une note biographique sur le lieutenant Général comte Dupont. Troisième édition, extrait du nécrologe universel du XIXe siècle. Paris, 1846.
Format in-8, la reliure en plein basane noire, armes au centre, dos lisse, tr. dor. (rel. frottée). Avec un frontispice et 3 cartes.
Provenance
Vente Fraysse & Associés, Drouot, 7 octobre 2020, lot 85 (adjugé 195€).
50/80 €
108
Martin-Michel-Charles GAUDIN (1756-1841), duc de Gaëte. Administration des Finances de l'Empire français. An 1807. Paris, de l'Imprimerie impériale. Novembre 1808.
Format in-4, élégante reliure en plein maroquin vert foncé, les deux plats à décor doré de roulettes perlées et de fers de lance en encadrement, motifs d’aigle impériale aux angles, au centre les grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier sous couronne impériale, le dos lisse avec pièce de titre et orné d'emblèmes impériaux, abeilles et étoiles dans un encadrement de filets, le tout doré aux petits fers, roulette intérieure, la doublure et les pages de garde doublées de tabis vieux rose, tranches dorées ; trace d’un ex-libris manuscrit effacé au verso de la première garde, atteignant légèrement le tabis du recto. Les armoiries et les aigles frappées postérieurement. 201 pages.
Provenance
- Collections Aristophil.
- Vente Drouot Estimations, Bibliothèque Napoléonienne, 5 avril 2019, lot 1562 (adjugé 1.011€).
Historique
Ces comptes de l'administration des Finances de la France pour l'année 1807 ont été présentés à Napoléon Ier par son ministre des Finances Martin-Michel-Charles Gaudin, duc de Gaëte (1756-1841), figure clef de la politique économique de Napoléon. L'ouvrage résume ainsi le bilan de l'année 1807, riche en événements majeurs: bataille d'Eylau, capitulation de Dantzig, victoire de Friedland, traité de Tilsit, et entrée des Français en Espagne et Portugal: La situation financière de l'Empire offre, d'année en année, un aspect toujours plus satisfaisant [...]. Votre Majesté élève la France au plus haut point de splendeur et de prospérité [...]. À la fin de 1807, Napoléon apparaît effectivement au sommet de sa puissance: la paix a été faite avec la Prusse, l'Angleterre commence à être étranglée par le blocus continental et les troupes françaises occupent le Portugal.
800/1 200 €
109
COMPTES DU ROYAUME D'ITALIE DÉDIÉS À NAPOLÉON Ier, ROI D'ITALIE. Giuseppe PRINA (1766-1814), Comte et Ministre des Finances du Royaume d’Italie.
Conto dell'amministrazione delle finanze del regno d'Italia dall'anno 1811. Milan, dalla Stamperia reale. 1812.
Format in-folio, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, les deux plats à décor doré d’une large bordure composée de croisillons et fleurettes et centrées des armoiries de l’Empereur Napoléon Ier, roi d’Italie ; le dos avec pièce de titre, date et décor doré de palmes rayonnantes sur fond de pointillés, décor de roulette intérieure, la doublure et les pages de garde tendues de tabis bleu avec roulette à décor de pampres, tranches dorées. 376 pages.
Provenance
- Collections Aristophil. - Vente Aguttes, Neuilly sur Seine, 19 novembre 2020, lot 1043 (adjugé 2.289€).
1 500/2 000 €
110 -
Codice di Napoleone Il Grande Pel Regno d’Italia. Edizione originale e la sola ufficiale.
Milan, Dalla Reale Stamperia. 1806.
Format in-8, la reliure en plein cuir moucheté brun, les deux plats à décor de frises de vaguelettes dorées en encadrement, le dos avec pièce de titre doré sur pièce de cuir rouge et décor alterné de soleils et urnes, marqué “Bussolino”, sur le feuillet de garde, une inscription manuscrite en italien. Rousseurs.
633 pages.
300/500 €
Code Napoléon. Édition originale et seule officielle.
À Paris, de l’Imprimerie Impériale. 1807.
Format in-8, la reliure en plein cuir brun, le dos lisse avec pièce de titre en lettres d’or sur cuir rouge, traces de roulettes. La reliure frottée, émoussées aux angles, petites rousseurs intérieures.
610 pages et 107 pages de table des matières.
400/600 €
-
Code du Commerce. Édition originale et seule officielle.
À Paris, de l’Imprimerie Impériale. 1807.
Format in-32, la reliure d’époque en plein veau raciné brun, les deux plats à décor doré de roulettes d'encadrement, le dos lisse avec pièce de titre doré sur maroquin rouge et à décor d’étoile dans des encadrements dorés, la tranche dorée ; en deuxième de couverture l’ex-libris de la bibliothèque de E. Herissay, juge d’instruction à Evreux. Accrocs sur la couverture supérieure, coins émoussés, frottements, petites déchirures en bordure de pages. 165 et 92 pages.
Provenance
- Bibliothèque Émile Louis Laurent Hérissay.
- Vente Philocale, Orléans, 5 mai 2020 (adjugé 144,48€).
80/120 €
Code Civil des Français. Édition stéréotype, conforme à l’édition originale de l’imprimerie de la République, à laquelle on a ajouté une table analytique et raisonnée des matières. Paris, chez Garnery, libraire, rue de Seine.
An XII - 1804.
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, le dos lisse orné avec pièce de titre et décor doré de fleurettes dans des cartouches rectangulaires, la tranche dorée. Quelques rousseurs.
610 pages.
Provenance
Vente Millon, Bibliothèque de Jacques d’Aspect, 19 février 2019, lot 49 (adjugé 600 €).
300/500 €
114
RARE OUVRAGE JURIDIQUE PROVENANT DE LA BIBLIOTHÈQUE DE PAULINE BONAPARTE, PRINCESSE BORGHÈSE.
Jean-Guillaume LOCRÉ de ROISSY (1758-1840)
Esprit du Code Napoléon, tiré de la discussion, ou Conférence historique, analytique et raisonnée du Projet de Code civil, des Observations des Tribunaux, des Procès-verbaux du Conseil d'état, des Observations du Tribunat, des Exposés de motifs, des Rapports et Discours, &c., &c. Tome I. Paris, De l'Imprimerie impériale.
An XIII - 1805.
Fort volume in-4, superbe reliure en plein maroquin rouge, les deux plats à décor de double roulette de palmettes alternées et centré du monogramme “P” de Pauline (Bonaparte) dans un écu feuillagé, le dos lisse avec pièce de titre et orné de quatre cartouches dorés à décor de lyres dans un réseau d’entrelacs, décor intérieur de roulette, la doublure et les pages de garde doublées de moire bleue, la tranche dorée. Petites taches et rayures au maroquin, quelques rousseurs. Édition originale de ce commentaire explicatif du Code civil de Napoléon, rédigé par Locré (1758-1840), juriste et premier secrétaire général du Conseil d'État sous le Consulat, l'Empire puis les Cent-Jours. Dédié à l'Empereur, l'ouvrage fut publié en 5 volumes in-4 de 1805 à 1807. 720 pages.
Provenance
- Princesse Pauline Borghèse, née Bonaparte (1780-1825), sœur de Napoléon Ier.
- Collections Aristophil.
- Vente Drouot Estimations, Bibliothèque Napoléonienne, 5 avril 2019, lot 1590 (adjugé 11.374€).
8 000/10 000 €
115Décret impérial portant réglement sur les revues et sur la comptabilité, et les dépenses justifiées par les revues.
À Lille, chez Simon-François Blocquel (1780-1863), Imprimeur-Libraire pour le service militaire, coin de la salle de spectacle.
Sans date (an XIII - 1804-1805).
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, les plats centrées aux grandes armes de Napoléon Ier sous couronne impériale, frise de guirlandes feuillagées stylisées et dorées à la roulette en encadrement, couronnes et étoiles en alternance aux quatre coins, le dos lisse avec pièce de titre et alternance de motifs de couronne et étoile dans des cartouches, roulette intérieure et sur les champs, garde de moire bleu. Le dos reteinté, usures des coins, quelques taches et rayures sur le cuir, petites rousseurs à l’intérieur. 49 pages.
Provenance
- Vente “Napoléon”, Gros & Delettrez, 11 octobre 2004, lot 157.
- Collection Gilbert Putterie.
1 000/1 500 €
117
-
116
Almanach Impérial, An bissextil M. DCCC. VIII, présenté à S. M. l’Empereur et Roi, par Testu.
À Paris, chez Testu, Imprimeur de Sa Majesté, rue Hautefeuille, n°13. 1808.
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, les plats centrés du monogramme entrelacé “DS” non identifié mais probablement pour un officier supérieur de l’Empire, dans un écu en feuilles de chêne et de lauriers, filets dorés aux petits fers en encadrement, le dos lisse avec pièce de titre et date, et orné d’aigles dans des losanges semés d’étoiles, la tranche dorée, monogrammé en page de titre “N.D.” à l’encre brune. Usures et taches sur le maroquin, petites rousseurs. 880 pages.
Provenance
Vente Thierry de Maigret, Drouot, 1er octobre 2020, lot 19 (adjugé 870€).
600/800 €
Almanach Impérial de l’année M. DCCC. IX, présenté à S. M. l’Empereur et Roi par Testu.
À Paris, chez Testu, Imprimeur de sa Majesté, rue Hautefeuille, n°13. 1809.
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, les deux plats à décor doré d’un encadrement de frises de fleurettes et filets stylisés, le dos lisse avec pièce de titre, date et deux cartouches losangiques centrés d’une aigle impériale couronnée dans des étoiles, frise de six abeilles en partie basse, la tranche dorée. Petites usures aux angles, quelques taches sur la tranche. 898 pages.
300/500 €
Joseph Jérôme SIMÉON (1749-1842), Baron et Préfet du Département du Nord.
Ensemble de documents et lettres comprenant : - 2 L.A.S. concernant la nomination de M. Joseph Jérôme Siméon à la distinction de Grand Officier de la Légion d’honneur, le 19 octobre 1814, l’un signé du Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur et daté du 21 octobre 1814, le second de l’Abbé de Montesquiou du 28 octobre 1814 ;
- 1 document émanant du Bureau des Dépêches portant sur sa nomination au Comité de Consultation de la Légion d’honneur, daté du 29 germinal an 12 ; - un document portant sur les fonctions et l’organisation interne du Comité de consultation de la Légion d’honneur ; - 1 laissez-passer, grand in-folio ordonnant à tous les officiers civils et militaires de laisser passer librement le Conseiller d’état Siméon en Westphalie pour une mission de l’Empereur, fait aux Tuileries, le 21 août 1807, avec signature et cachet en cire rouge du Ministère Secrétaire d’état. Pliures, petites déchirures, rousseurs.
Provenance
Galerie Bertrand Malvaux.
400/600 €
L’ALMANACH DU COMTE FONTANES, GRAND MAÎTRE DE L’UNIVERSITÉ IMPÉRIALE, POUR L’ANNÉE 1813
Almanach Impérial pour l’Année M. DCCC. XIII. présenté à S. M. L’Empereur et Roi, par Testu. À Paris, chez Testu et Cie, rue Hautefeuille, n°13, de l’Imprimerie de Testu, imprimeur de l’Empereur. 1813.
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, les plats centrés des armes polychromées du Comte Fontanes sous bonnet de baron et surmontant sa croix de chevalier de la Légion d’honneur (1803), encadrement doré à la roulette de frises de palmettes et guirlandes feuillagées stylisées avec étoiles, le dos lisse avec pièce de titre et date et cartouches dorées à décor d’écailles et motifs floraux stylisés, roulette intérieure, tranches dorées. Usures de la reliure, quelques rayures et taches sur le maroquin, petites rousseurs. 976 pages.
Provenance
- Jean-Pierre-Louis FONTANES, comte de l'Empire (1757-1821).
- Collection Gilbert Putterie.
Historique
Jean-Pierre-Louis Fontanes (1757-1821) est un homme de lettres, journaliste et homme politique français. Né à Niort, il se fait d’abord connaître comme poète et critique littéraire. Monarchiste modéré sous la Révolution, il se retire temporairement de la vie publique après 1793. Sous le Consulat, il revient en grâce à Napoléon Bonaparte, qui apprécie ses idées modérées et son talent littéraire. Il devient président du Corps législatif en 1804, puis est nommé Grand maître de l’Université impériale en 1808, jouant un rôle central dans la réforme de l’enseignement en France. Fidèle à l’Empereur, il est fait comte de l’Empire le 3 juin 1808, mais se retire après la chute de Napoléon. Il meurt en 1821.
1 500/2 000 €
121
RARE ALMANACH DE CLAUDE ROUGET DE LISLE POUR L’ANNÉE 1812
Almanach impérial An Bissextil M. DCCC. XII, présenté à S. M. L’empereur et Roi par Testu. À Paris, chez Testu, Imprimeur de Sa Majesté, et Libraire, rue Hautefeuille, n°13. 1812.
L’ALMANACH DU MARÉCHAL GUILLAUME BRUNE POUR DE L’AN XIII
Almanach Impérial pour l’An XIII, présenté à sa Majesté l’Empereur par Testu.
À Paris, chez Testu, Imprimeur de sa Majesté, rue Hautefeuille, n°14. 1805.
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, les plats centrés du monogramme entrelacé “GMB” pour Guillaume Marie (ou Maréchal) Brune dans un écu surmonté de l’aigle impériale et surmontant une croix de la Légion d’honneur, frises de vagues, palmettes stylisées et festons dorés à la roulette en encadrement, le dos lisse avec pièce de titre et date, orné d’aigles au centre et d’étoiles aux angles dans des cartouches, roulette intérieure, tranches dorées ; porte l’ex-libris de la Bibliothèque du Château de la Roche-Guyon en page de titre, au tampon bleu. Usures et taches sur le maroquin, aux angles et en bordure, petites rousseurs.
824 pages.
Provenance
- Maréchal Guillaume Marie-Anne, comte de Brune (1763-1815).
- Château de la Roche-Guyon.
- Collection Gilbert Putterie.
1 500/2 000 €
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, les deux plats dorés au monogramme “RDL” pour Rouget de Lisle sous couronne étoilée, dans un encadrement de frise de pampres et feuilles de vignes en bordure, le dos doré avec pièce de titre, date et aigle impériale dans des cartouches, roulette intérieure. Petites usures et rayures de la reliure. 976 pages.
Provenance
- Claude Joseph Rouget dit de Lisle (1760-1836).
- Collection Gilbert Putterie.
Historique
Claude Joseph Rouget dit de Lisle, souvent appelé Rouget de Lisle, né le 10 mai 1760 à Lons-leSaunier et mort le 26 juin 1836 à Choisy-le-Roi, est un officier du génie et un écrivain français, célèbre en tant qu'auteur de La Marseillaise, à l'origine Chant de guerre de l'armée du Rhin, devenu l'hymne national français en 1879, après une brève période (1795-1804) sous le Directoire et le Consulat.
1 500/2 000 €
122
Almanach impérial pour l’année M. DCCC. X, présenté à S. M. L’empereur et roi par Testu À Paris, chez Testu & Cie, imprimeurs de sa majesté, rue Hautefeuille, n°13. 1810.
Format in-8, la reliure en veau brun, frise à la roulette en encadrement sur les deux plats, dos avec pièce de titre en cuir rouge et motifs impériaux, aigles et étoiles dans des encadrements. Craquelures de la reliure, petites rousseurs. 910 pages.
Provenance Collection Gilbert Putterie.
300/500 €
ALMANACH AUX ARMES DU COMTE DE SÉGUR
Almanach Impérial pour l’Année M. DCCC. X, présenté à S. M. l’Empereur et Roi par Testu. À Paris, chez Testu et Cie, Imprimeurs de Sa Majesté, rue Hautefeuille, n°13. 1810.
Format in-8, la reliure en plein veau blond, les deux plats centrés des armes polychromes du comte de Ségur, accompagnées du cordon de Grand-aigle de la Légion d’honneur, le dos avec pièce de titre et date sur cuir brun, décor doré d’abeilles, aigles et semis de fleurettes et étoiles dans des cartouches rectangulaires, roulette intérieure de feuilles alternées de chêne et laurier, la tranche dorée, ex-libris imprimé et accolé sur la deuxième de couverture aux armes de O’Sullivan, inscription manuscrite ancienne en page de garde “M. Cardon, nég(ocian)t, rue des Sentiers, n°1”. La reliure déchirée, frottée et tachée, le dos partiellement détaché, émoussures aux angles. 908 pages.
Provenance
- Louis-Philippe, comte de Ségur (1753-1830), Grand-Maître des cérémonies de l’Empereur Napoléon Ier.
- Collection de M. Cardon.
- Vente Collin du Bocage, Paris, 26 janvier 2021, lot 26 (adjugé 470€).
Historique
Engagé dans l’armée, nommé colonel en second du Régiment d’Orléans dès 1776, le Comte de Ségur prend part à la Guerre d’indépendance américaine. Également diplomate, envoyé comme ambassadeur de France en Russie entre 1784 et 1789, puis à Rome et en Prusse, partisan de la Révolution Française, puis nommé Grand-Maître des Cérémonies sous l’Empire, élevé à la dignité de Comte d’Empire et de Grand Aigle de l’Ordre de la Légion d’honneur.
300/500 €
124
Almanach Impérial pour l’année M. DCCC. X, présenté à S. M. L’Empereur et Roi, par Testu.
À Paris, chez Testu & Cie, Imprimeurs de Sa Majesté, rue Hautefeuille, N°13. 1810.
Format in-8, la reliure en plein veau blond, les deux plats marbrés centrés des armes de l’Empereur Napoléon Ier sous couronne impériale (rapportées), le dos lisse avec pièce de titre et date sur cuir brun, décor doré d’aigles couronnées et semis de palmettes, roulette intérieure de feuilles alternées de chêne et laurier, la tranche dorée. Importantes taches et traces d’humidité sur le cuir de la reliure, le dos partiellement détaché, émoussures aux angles. 908 pages.
600/800 €
125L’ALMANACH DU GÉNÉRAL COMTE D’ANDRÉOSSY POUR L’ANNÉE 1813
Almanach Impérial pour l’Année M. DCCC. XIII. présenté à S. M. L’Empereur et Roi, par Testu. À Paris, chez Testu et Cie, rue Hautefeuille, n°13, de l’Imprimerie de Testu, imprimeur de l’Empereur. 1813.
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, les plats centrés des armes polychromées du Comte d’Andreossy sous bonnet de comte et surmontant sa croix de grand-aigle de la Légion d’honneur, frises de palmettes et guirlandes feuillagées stylisées et dorées à la roulette en encadrement, le dos lisse avec pièce de titre et date, cartouches alternés à décor d’aigles impériales et d’écailles, roulette intérieure, la tranche dorée ; en page de garde, une note manuscrite à l’encre brune “à M. Coutau (?) chef d’escadron 1814 - Cet Almanach appartenait à M. le L(ieutenan) Gén(éral) Comte Andreossy”. Usures de la reliure, quelques rayures et taches sur le maroquin, petites rousseurs. 976 pages.
Provenance
- Comte Antoine-François d’Andréossy (1761-1828), général d’Empire.
- Possiblement donné à M. Coutau, chef d'escadron, en 1814.
- Collection Gilbert Putterie.
Historique
Antoine François, comte d'Andréossy, né le 6 mars 1761 à Castelnaudary (Aude), mort le 10 septembre 1828 à Montauban (Tarn-et-Garonne), général, hydrographe, et diplomate français de la Révolution et de l’Empire. Il sert d’abord comme officier d’artillerie et reste fidèle à la Révolution. Sert sous Bonaparte et se distingue par ses compétences techniques pendant la Campagne d’Italie (1796-1797), où il est fait général de division. Participe à l'expédition en Egypte (1798) comme chef d'état-major de l’artillerie. Retour à bord de la flotte qui ramène Bonaparte en France avant le coup d’État du 18 Brumaire. Puis sera ambassadeur à Londres (1803), mais rappelé après la reprise des hostilités, ambassadeur à Vienne (1808), joue un rôle clé avant la guerre de la Cinquième Coalition. Membre du Conseil d’État puis sénateur (1809), il est fait comte de l’Empire par Napoléon (1809). Pendant la Restauration, il fait allégeance aux Bourbons après la chute de Napoléon et est nommé pair de France sous Louis XVIII.
2 000/3 000 €
126
ALMANACH DU GÉNÉRAL DOMINIQUE VANDAMME
Almanach Impérial pour l’Année M. DCCC. XI, présenté à S. M. l’Empereur et Roi par Testu. à Paris, chez Testu et Cie, Imprimeurs de Sa Majesté, et Libraires, rue Hautefeuille, n°13. 1811.
Format in-8, la reliure en plein vélin brun, les deux plats frappés au centre du monogramme entrelacé “DV” pour Dominique Vandamme doré, décor de frise de fers de lance en bordure, le dos avec pièce de titre et date dorés sur cuir noir, décor doré de semis d’hermine dans des cartouches rectangulaires, roulette intérieure, la tranche dorée. Usures de la reliure, notamment au niveau du dos, rayures et petites taches sur le vélin, les angles émoussés ; petites rousseurs à l’intérieur.
964 pages.
Provenance
- Général Dominique Vandamme (1770-1830), comte d’Unsebourg et de l’Empire.
- Collection Gilbert Putterie.
Historique
Dominique Joseph René Vandamme, comte d’Unsebourg, est né le 5 novembre 1770 à Cassel et mort le 15 juillet 1830 dans cette même ville. Commandant de l’aile gauche de l’Armée du Danube et promu général de brigade en 1798. Distingué lors de la bataille d’Austerlitz, blessé à Wagram, commandant du Camp de Boulogne, il fut élevé à la dignité de Grand-Aigle de la Légion d’honneur en 1805 suite à la campagne d’Allemagne puis fait Comte de l’Empire en 1810.
600/800 €
127 -
École française du XIXe siècle.
Portrait présumé du maréchal Louis Nicolas Davout (1770-1823).
Huile sur toile.
H. 20 x L. 18 cm.
Dans un cadre rectangulaire en bois doré.
Au dos du châssis une inscription ancienne mentionnant le modèle.
Provenance
Vente Cambi Casa d’Aste, Gênes, 14 octobre 2020, lot 94.
Historique
Louis Nicolas d’Avout puis Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, né le 10 mai 1770 à Annoux en Bourgogne, général de brigade de la Révolution, il fut élevé à la dignité de maréchal d'Empire par Napoléon en 1804. Surnommé le “maréchal de fer”, réputé pour sa rigueur et son talent militaire, il se distingua notamment par sa victoire décisive à Auerstaedt en 1806 contre une armée prussienne deux fois plus nombreuse. Fidèle à Napoléon, il participa à de nombreuses campagnes, y compris celles de Russie et d'Allemagne. Après la chute de l’Empire, il refusa d’abord de servir les Bourbons, puis fut brièvement ministre de la Guerre pendant les Cent-Jours. Il mourut en 1823 à Paris, respecté pour son intégrité et sa loyauté.
400/600 €
128
Fer à dorer en bronze aux grandes armes du maréchal Davout d'Auerstaedt, Prince d'Eckmühl (1769-1815). Très bon état. Époque Premier Empire.
H. 6 x L. 5,1 cm.
Provenance
Vente Thierry de Maigret, Drouot, 6 avril 2018, lot 175 (adjugé 3.660€).
Historique
Louis Nicolas d’Avout puis Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, né le 10 mai 1770 à Annoux en Bourgogne, général de brigade de la Révolution, il fut élevé à la dignité de maréchal d'Empire par Napoléon en 1804. Surnommé le “maréchal de fer”, réputé pour sa rigueur et son talent militaire, il se distingua notamment par sa victoire décisive à Auerstaedt en 1806 contre une armée prussienne deux fois plus nombreuse. Fidèle à Napoléon, il participa à de nombreuses campagnes, y compris celles de Russie et d'Allemagne. Après la chute de l’Empire, il refusa d’abord de servir les Bourbons, puis fut brièvement ministre de la Guerre pendant les Cent-Jours. Il mourut en 1823 à Paris, respecté pour son intégrité et sa loyauté.
600/800 €
129
RARE ALMANACH DU MARÉCHAL DAVOUT
Almanach Impérial pour l’An XIII, présenté à S. M. L’empereur par Testu.
À Paris, chez Testu, Imprimeur de Sa Majesté, rue Hautefeuille, n°13. 1805.
Format in-8, la reliure en plein maroquin rouge à long grain, les deux plats dorés au centre du monogramme “LD” entrelacé de Louis Davout dans un écu surmonté de l’aigle impériale couronnée d’étoiles et surplombant sa croix de grand-aigle de l’Ordre de la Légion d’honneur, dans un encadrement de frises de palmettes rubanées en bordure, le dos doré avec pièce de titre, date et motifs d’aigles impériales et étoiles dans des cartouches, roulette intérieure. Petites usures et rayures de la reliure, quelques rousseurs à l’intérieur. 824 pages.
Provenance
- Louis Nicolas Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl (17701823).
- Collection Gilbert Putterie.
Historique
Louis Nicolas d’Avout puis Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, né le 10 mai 1770 à Annoux en Bourgogne, général de brigade de la Révolution, il fut élevé à la dignité de maréchal d'Empire par Napoléon en 1804. Surnommé le “maréchal de fer”, réputé pour sa rigueur et son talent militaire, il se distingua notamment par sa victoire décisive à Auerstaedt en 1806 contre une armée prussienne deux fois plus nombreuse. Fidèle à Napoléon, il participa à de nombreuses campagnes, y compris celles de Russie et d'Allemagne. Après la chute de l’Empire, il refusa d’abord de servir les Bourbons, puis fut brièvement ministre de la Guerre pendant les Cent-Jours. Il meurt en 1823 à Paris, respecté pour son intégrité et sa loyauté.
1 500/2 000 €
130
RARE PAIRE DE GANTS DU MARÉCHAL DAVOUT
Paire de gants en cuir chamois, brodés de fils d’argent au monogramme LD pour Louis Davout et d’une frise de volutes.
Époque Premier Empire. L. 28 cm.
Provenance
- Louis Nicolas Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, (1770-1823).
- Collection Gilbert Putterie.
Historique
Louis Nicolas d’Avout puis Davout, duc d'Auerstaedt, prince d'Eckmühl, né le 10 mai 1770 à Annoux en Bourgogne, général de brigade de la Révolution, il fut élevé à la dignité de maréchal d'Empire par Napoléon en 1804. Surnommé le “maréchal de fer”, réputé pour sa rigueur et son talent militaire, il se distingua notamment par sa victoire décisive à Auerstaedt en 1806 contre une armée prussienne deux fois plus nombreuse. Fidèle à Napoléon, il participa à de nombreuses campagnes, y compris celles de Russie et d'Allemagne. Après la chute de l’Empire, il refusa d’abord de servir les Bourbons, puis fut brièvement ministre de la Guerre pendant les Cent-Jours. Il mourut en 1823 à Paris, respecté pour son intégrité et sa loyauté.
1 500/2 000 €
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NAPOLÉON II (1811-1832), roi de Rome. Poëme sur la Naissance de Sa Majesté le Roi de Rome, Paris, Le Normant, 1811.
Reliure en carton rose (décoloré sur le premier plat) frappé aux armes dorées de l’Impératrice Marie-Louise sur les deux plats. 7 p., in-4. Bel état. Ex-libris Ludovic Froissart.
300/500 €
-
131
École française de la seconde moitié du XIXe siècle.
Portrait de Marie-Louise, impératrice des Français (1791-1847).
Miniature ovale.
Dans un cadre rectangulaire en bois noirci à vue ovale et cerclage en bronze doré.
H. 8 x L. 6,5 cm (à vue). H. 14,5 x L. 13 cm (cadre).
300/500 €
133
Boîte ronde en écaille noire, le couvercle à décor d’un médaillon en cuivre doré repoussé au profil gauche lauré de l’empereur Napoléon Ier, d’après Nicolas-Guy-Antoine Brenet (1773-1846), médailleur, cerclage en laiton doré et intérieur en écaille brune. Choc et accidents.
Premier tiers du XIXe siècle.
H. 2,5 x D. 8,5 cm.
100/150 €
Rare ouvrage de la bibliothèque de Napoléon à Malmaison, trouvé dans la berline de Napoléon à Waterloo
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Évariste de PARNY (1753-1814).
Goddam ! Poème en quatre chants. Troisième édition.
Paris, Capelle et Renand, An XII (1804).
Format in-12, la reliure en plein veau marbré de l’époque, les plats centrés des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier, le premier appliqué de la mention “MALMAISON” en partie basse en lettres d’or, le dos orné avec pièce de titre rouge. Sur un feuillet de garde, une inscription en anglais d’une certaine Mrs. Starkey expliquant que ce volume a été trouvé dans la voiture de Napoléon après la bataille de Waterloo : “E. B. Starkey / Given to her by her friend Mr Davis / December 1821. This book was found in Napoleon’s carriage after the Battle of Waterloo. It had belonged to the Library at Mal Maison”. Le faux-titre et le dernier feuillet portent des traces très fortes de gras faites par le retour de la peau de la reliure, nous remarquons que les feuillets de garde ne les portent pas ; à l’intérieur deux ex-libris notamment de William Cobbe. Accident au dos, un morceau à recoller.
Dans un étui moderne en cuir et percaline rouge à la forme.
Provenance
- Bibliothèque de Napoléon Ier à Malmaison.
- Selon l’inscription manuscrite à l’intérieur, aurait été trouvé dans la Berline de Napoléon après la bataille de Waterloo en juin 1815.
- Puis donné par Mr. Davis à Mrs. Starkey.
- Collections Aristophil.
- Vente Aguttes, Neuilly sur Seine, 19 novembre 2020, lot 1040 (adjugé 1.831€).
1 500/2 000 €
-
École française d’époque Premier Empire.
Portrait miniature rond d'un jeune homme, en buste de trois-quarts à droite, revêtu d’une redingote bleue.
Dans un cerclage en laiton doré et ciselé.
D. 7 cm.
Provenance
Vente Il Ponte, Milan, 14 octobre 2020, lot 418 (adjugé 450€).
300/500 €
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Francesco NICKE, école étrangère d’époque Premier Empire.
Portrait de Maria Carlotta Luisa La Grua Godoy de Branciforte à l'âge de dix ans (1805).
Miniature ronde peinte sur émail sur cuivre, signée et datée à droite “Fr.co Nicke / 1805”, titrée au dos en espagnol : “La Ex(tre)ma S(enio)ra D(onn)a Carlota Luisa la Grua Godoy de Braciforte a la edad de 10 anos”. Fêles de cuisson et restauration à droite.
Dans un cerclage en laiton doré.
D. 7 cm. D. 8 cm (cerclage).
Provenance
Vente Il Ponte, Milan, 14 octobre 2020, lot 536 (adjugé 1.900€).
Historique
María Carlota Luisa de la Grúa Talamanca y Godoy, marquise de Branciforte (Mexico, 1794-Madrid, 1872) est la fille de Miguel de la Grua Talamanca de Carini y Branciforte, 1er marquis de Branciforte, Vice-roi de la Nouvelle Espagne, connu pour avoir été le Vice-roi le plus corrompu de l'histoire de la colonie, et de María Antonia Godoy y Álvarez de Faria, soeur du premier ministre espagnol Manuel Godoy.
Épouse de Carlos Inviciati (1785-1857), elle est la 268e dame de l'Ordre des Nobles Dames de la Reine Marie-Louise.
600/800 €
137
-
Cachet de forme tronconique en verre vert monté en métal doré de style Empire, à décor ajouré de frises de palmettes, d’acanthes et d’aigles, la matrice ronde gravée du monogramme stylisé “MG”.
Fin du XIXe siècle.
H. 10,2 x D. 2,1 cm.
100/150 €
138 -
Franz Peter Joseph KYMLI (Mannheim, 1748-Paris, 1813)
Portrait d’un homme au gilet rouge (1804).
Huile sur toile, signée et datée “1804” en bas à droite. Restaurations. Dans un cadre en bois doré à décor de frise de palmettes.
H. 60,7 x L. 50 cm. H. 72 x L. 61,5 cm (cadre).
Provenance
Vente Gérard Sahuquet & Cie, Hôtel Jean dit Cazaux, Bordeaux, 21 décembre 2020 (adjugé 10.288 €).
2 000/3 000 €
139
Cachet à matrice ovale en or (750 millièmes), gravée des armoiries de la famille Bréhier d’Arqueville (ou de Vissac?) soutenues par deux lions dressés, sous couronne comtale et surmontant une croix de l’Ordre de Saint-Louis, le manche de forme balustre en ébène tourné.
Époque Restauration.
H. 2,9 x L. 2,2 cm (matrice). H. 8,7 cm (manche). Poids brut : 31,7 g.
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
400/600 €
140
-
École française d’époque Premier Empire. Portrait d’un chirurgien, probablement affecté au Régiment des Lanciers Hollandais de la Garde impériale. Huile sur toile (d’origine). Petites restaurations. Dans son cadre rectangulaire d’origine en bois doré à palmettes. H. 55,5 x L. 45,5 cm. Cadre : H. 63 x L. 55 cm.
Provenance
Galerie Bertrand Malvaux.
Historique
Ce chirurgien, reconnaissable à son uniforme, est représenté en buste de face, en habit bleu foncé avec collet et parements en drap cramoisi à broderies d'or. Les boutons d'uniforme sont de type demi-sphériques, grelot avec aiguillettes en passementerie d'or et une seule contre-épaulette. Il porte ses insignes d'officier des ordres de la Légion d'honneur et de la Réunion, dans un ordre inversé à l'ordre habituel, ce qui peut laisser penser que cet officier est hollandais. Cet habit, type cavalerie légère avec aiguillettes, permet de supposer que ce chirurgien est affecté au régiment des Lanciers Hollandais de la Garde impériale.
800/1 200 €
141
-
Plateau de ceinturon d’officier du Service de Santé, modèle Vendémiaire An XII, de forme rectangulaire, en laiton doré et ciselé à décor d'un serpent s'enroulant autour d'un bâton surmonté du miroir de la Prudence et encadré d'une branche de chêne et d'une branche de laurier, sur fond sablé ; le dos à un crochet de ceinture et passant.
Époque Premier Empire. H. 8,3 x L. 6,9 cm.
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
400/600 €
142
Louis-Léopold Boilly (La Bassée, 1761-Paris, 1845), entourage de.
Portrait d’un officier chirurgien.
Huile sur toile. Restaurée et rentoilée.
Époque Premier Empire.
Dans un beau cadre rectangulaire à palmettes.
H. 22 x L. 17 cm. Cadre : H. 35,5 x L. 30 cm.
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
800/1 200 €
143
Trousse nécessaire de campagne en maroquin rouge doré aux petits fers d’une frise de pampres, de forme rectangulaire à un rabat en accolade, s’ouvrant par un système de serrure en acier.
L’intérieur en cuir vert et feutrine rouge se dépliant et présentant un soufflet à deux compartiments et dix instruments en argent (800 millièmes) acier et écaille, dont aiguilles et rasoirs. Accident au fermoir, manques et déchirures.
Départements, 1798-1809.
H. 9 x L. 18,5 cm (fermée). H. 23 x L. 31 cm (ouverte).
Poids de l’argent : 29,7 g.
Provenance
Vente Magnin-Wedry, Drouot, 17 octobre 2018, lot 320 (adjugé 1.260€).
400/600 €
144
-
Nécessaire de chirurgie dentaire de campagne pour officier supérieur, contenant 7 instruments de dentisterie en nacre et or (750 millièmes) ciselé de feuillages avec un écu non gravé, les lames en acier poli. Conservé dans son écrin rectangulaire gainé de galuchat vert, l’intérieur compartimenté tendu de satin et velours crème. Bon état.
Époque Premier Empire.
Poinçon de recense à la fleur de mouron, Paris, 16 août - 16 novembre 1819.
H. 4,4 x L. 19 x P. 12 cm. Poids brut : 123,3 g.
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
800/1 200 €
145
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Trousse de chirurgien de campagne, de forme rectangulaire à un rabat en accolade, en maroquin rouge doré aux petits fers d’une frise de fleurettes, s’ouvrant par un système de serrure en acier. L’intérieur en cuir vert et feutrine verte se déplie à un soufflet à deux compartiments et comprend une série de 13 instruments de première urgence en acier et écaille. Accident au fermoir et usures.
Époque Premier Empire.
Les lames signées, certaines “Charrière” ou “Lay Henry” à Paris. H. 9 x L. 18,5 cm (fermée). H. 23 x L. 30,5 cm (ouvert).
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
400/600 €
146
EXCEPTIONNEL NÉCESSAIRE CHIRURGICAL DE CAMPAGNE
D’ANTOINE DUBOIS, CHIRURGIEN DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER.
Par Grangeret, coutelier de l’Empereur et Roi à Paris, 1808-1814. Le coffret rectangulaire en acajou et filet de laiton, le couvercle monogrammé “AD” pour Antoine Dubois dans un cartouche losangique à décor d’étoiles, s’ouvrant à charnière (clef trèfle manquante), l’intérieur tendu de velours vert compartimenté comprenant sur trois étages un ensemble de différents instruments chirurgicaux en acier et ébène, dont scies, couteaux, lames, etc. (certains éléments manquants).
Époque Premier Empire.
Signé sur le coffret “Grangeret, Coutelier de S. M. L’Empereur et Roy, Rue des Saints Pères à Paris”. Les lames signées “Grangeret” et marquées au H couronné.
H. 10 x L. 58 x P. 25 cm.
Provenance
- Baron Antoine Dubois (1756-1837), chirurgien de l’empereur Napoléon Ier - Collection Gilbert Putterie.
Historique
Membre de l’Académie royale de chirurgie en 1789, Antoine Dubois (17561837) avait été, pendant la Révolution, professeur au Collège de chirurgie, membre de diverses commissions auprès de l’Assemblée et à l'École de Santé, nommé chirurgien major de l’Armée et inspecteur général des hôpitaux militaires. En 1798, il est choisi par Bonaparte pour faire partie de l’expédition d’Egypte en qualité de responsable des sciences médicales au sein de l’expédition scientifique, commandant les 108 chirurgiens que
compte l’Armée d’Orient. Après la prise du Caire, il est de retour à Paris pour raison de santé et reprend ses fonctions de professeur à l’Ecole de Santé. Il gagne une grande réputation dans la capitale comme chirurgien en chef de la Maison de santé située rue du faubourg Saint-Denis et est choisi en 1808 comme chirurgien consultant de l’Empereur Napoléon. En mai 1810, il succède comme obstétricien de la Maternité au docteur Baudelocque, célèbre auteur de L’Art des accouchements publié en 1782, et accoucheur de divers membres de la famille impériale comme Caroline, Hortense de Beauharnais et Julie Clary. Le 23 octobre 1810, Dubois est nommé chirurgien-accoucheur de l’Impératrice Marie-Louise, quelques jours avant l’annonce de sa grossesse. On sait combien l’accouchement de l’Impératrice fut laborieux et difficile, au point que Dubois sollicita l’aide de Corvisart, médecin personnel de l’Empereur ; c’était sans compter les durs encouragements de Napoléon. L’enfant se présentant mal, il est nécessaire de recourir aux fers, au grand effroi de Marie-Louise. Le 20 mars 1811, naissait l’héritier de l’Empire français, le Roi de Rome. Très reconnaissant, Napoléon combla d’honneur le chirurgien accoucheur qui toucha en plus de son traitement annuel de 15,000 francs, une gratification de 100,000 francs pour service rendu. Dubois est fait chevalier de la Légion d’honneur le 8 avril 1811, et baron de l’Empire par lettres patentes le 23 avril 1812, assorti d’une rente de 9000 francs.
6 000/8 000 €
147
Longue-vue à 3 tirants en cuivre argenté et laiton laqué noir, dans son étui cylindrique en bois recouvert de maroquin rouge. Usures au cuir, taches.
Époque Empire ou Restauration.
À Paris, chez Jecker frères, rue de Bondi, médaille d'argent à l'Exposition de 1819.
L. 50 x D. 3,5 cm. L. 18,5 cm (étui).
Provenance
Vente Le Puy Enchères, Le Puy en Velay, 14 janvier 2019.
150/200 €
149
PORTEFEUILLE ÉCRITOIRE EN MAROQUIN VERT, PREMIER EMPIRE.
Écritoire rectangulaire en maroquin vert effet long grain, les ferrures et serrure en acier, à un soufflet et un compartiment pour ranger le nécessaire à écrire, encadrement doré à la roulette d’une frise de lambrequins stylisés en bordure. La clef manquante. Petites marques, usures du cuir, rayures et taches.
Époque Premier Empire.
H. 6 x L. 41 x P. 33 cm.
300/500 €
148
Écritoire de campagne en maroquin vert, de forme cylindrique, se déroulant. Usures, fermoir manquant.
Époque Premier Empire.
L. 27,5 x D. 5 cm.
300/500 €
150
PENDULE DE CARROSSE OU D’ALCÔVE D’ÉPOQUE
PREMIER EMPIRE, PAR TARAULT À PARIS.
Pendule en bronze doré, de forme circulaire, la bordure ciselée d’une frise de feuilles d’eau. Mouvement mécanique à coq et à sonnerie à répétition signé « Ch(ar)l(es) Baltazar à Paris » avec le numéro 1327. La prise annulaire mobile et le fond du boîtier ajouré d’un décor de rosace. Cadran émaillé blanc signé “TARAULT” marqué avec chiffres arabes noir indiquant les heures (éclats à l’émail, manque le cordon de répétition des heures, avec sa clé, mouvement à réviser).
Dans son écrin circulaire d'origine en maroquin rouge, s’ouvrant à charnière par deux crochets. Usures de l’écrin.
Époque Premier Empire. D. 10 cm.
Historique
Jean-Chrysostome Tarault (1775-1846) dit “Tarault jeune”, horloger, est attesté au n° 24 de la rue du Faubourg Saint Honoré à Paris entre 1807 et 1829. Le mouvement est lui issu de Charles Baltazar à Paris. Descendant de la célèbre famille d'horlogers Balthazar, il est établi, selon Tardy, au Pont Saint-Michel dès 1800, tandis que d'autres documents montrent qu'en 1804, le mécanicien-horloger, Monsieur Balthazar, exerçait ses activités rue de la Calandre, à Paris. Tardy précise que c'est à cette dernière adresse que l'entreprise, connue sous le nom de Balt[h]azar Fils, a perduré jusqu'en 1830 au moins.
300/500 €
151
-
Boîte ronde en loupe de thuya, le couvercle incrusté d’un médaillon en laiton doré repoussé au profil gauche de Napoléon Ier, signé Claude GALLÉ (1759-1815), l’intérieur en écaille brune moucheté. Bon état.
Époque Premier Empire.
H. 3 x D. 8,5 cm.
Provenance
Vente Eric Pillon, Versailles, 4 février 2018, lot 170 (adjugé 1.450€).
300/500 €
152
Nécessaire de toilette de campagne dans son coffret en acajou et laiton doré, de forme rectangulaire, s’ouvrant à charnière à clef, l’intérieur en maroquin vert à décor de frises de palmettes dorées en bordure à la roulette, compartimenté et à un soufflet, avec son bassin rectangulaire en étain (le reste des ustensiles manquant). Avec sa clé. Fente au revers, petites usures du cuir et taches.
Époque Premier Empire.
H. 8 x L. 11,5 x P. 21,5 cm.
400/600 €
153
François-Joseph WACHSMUTH (Strasbourg, 1772-Mulhouse, 1833)
Portrait du Commissaire Wagner de Mulhouse dans son cabinet (1805).
Huile sur toile (d’origine), signée et datée en bas à droite “F. Wachsmuth pinxit / 1805”. Salissures, trous de mites et manques de matière. Au dos est inscrit le nom du modèle sur une étiquette collée.
Il est à noter que notre personnage, représenté assis devant un secrétaire sur lequel prend place un buste du Premier Consul Bonaparte, tient de sa main gauche une enveloppe libellée à l'attention de Monsieur Félix Desportes, Préfet à Colmar [Préfet du Haut-Rhin, 1802-1813].
H. 54,5 x L. 43 cm.
300/500 €
154
École française d’époque Premier Empire.
Portrait d’un magistrat.
Huile sur toile (rentoilée). Restaurations dans le fond et la robe, petits manques sur les bords.
H. 65 x L. 54 cm.
600/800 €
155 -
Monique DANICHE (ou TANISCH) (1736-1824), artiste alsacienne. Portrait du comte Pierre-Laurent-Barthélemy de Saint-Cricq (1772-1854), en habit d'administrateur des douanes.
Huile sur toile, format ovale (probablement découpée d’un rectangle). Petites restaurations dans le fond et le costume. Dans un cadre en bois doré à décor de frise de perles. Strasbourg, circa 1812-1813.
La croix de chevalier de la Légion d'honneur du IVe type, modèle de la Restauration avec le ruban royal, fut repeinte en 1814-1815. H. 80 x L. 67,5 cm. Cadre : H. 90 x L. 78,5 cm.
Historique
Pierre-Laurent-Barthélemy, comte de Saint-Cricq, est né à Orthez le 24 août 1772. Il est représenté ici vers 1812-1813, en administrateur des douanes de la Division des Sels (en poste depuis le 9 septembre 1811), et en chef des services de douanes d'Anvers à Strasbourg (en poste depuis le 23 février 1812, en charge de la Belgique, la Hollande et des départements allemands). Son habit est celui d'administrateur général des douanes, modèle du 7 frimaire an X [28 décembre 1801]. Il est par la suite nommé Directeur des douanes par ordonnance royale du 5 octobre 1815. Élu député des Basses-Pyrénées le 13 novembre 1820, il est également ministre du Commerce et des Colonies du 29 janvier 1828 au 8 août 1829 dans le Gouvernement Jean-Baptiste de Martignac. Sa fille Caroline de Saint-Cricq fut l'élève puis l'amour du jeune Franz Liszt. Mais son père mit fin à cet épisode et elle dut épouser un noble.
Chevalier de la Légion d’honneur sous le Premier Empire, il est fait commandeur puis grand officier les 23 janvier 1821 et 22 mai 1825. Élevé à la dignité de pair de France, par ordonnance du roi Louis-Philippe du 27 juin 1833, il meurt à l'hôtel de Cadaval à Pau le 25 février 1854.
Monique Daniche (1736-1824) naît à Varallo dans le Piémont italien, fille du peintre Jean Georges Daniche (orthographe Tanisch à l'état civil), lui-même issu d'une longue lignée d'artistes. Elle commence sa carrière en répondant à des commandes de peinture religieuse, mais se fait connaître pour ses talents de portraitiste à partir des années 1790 et travaille essentiellement avec ses frères et soeur, également peintres. Certaines de ses œuvres sont conservées au Musée des Beaux-Arts de Strasbourg et au Musée National du Luxembourg.
Nous remercions le Dr. Dimitri GORCHKOFF d’avoir identifié le modèle.
800/1200 €
Pierre HENRY (ou HENRI) (circa 1760-1822).
Portrait d'un Conseiller d'État en uniforme (1813).
Miniature ovale, signée et datée en bas à droite “Henry 1813”.
Dans un cadre rectangulaire en bois doré à décor de palmettes et frise de perles, à vue ovale (petits éclats).
H. 6 x L. 4,5 cm (à vue). H. 22 x L. 20,5 cm (cadre).
Provenance
Vente Audap & Associés, Drouot, 26 octobre 2021, lot 258 (adjugé 773€).
300/500 €
156 -
École française d’époque Premier Empire.
Portrait d’un aide-de-camp d’un général de brigade, officier de la Légion d’honneur.
Miniature ovale sur cuivre. Petits manques et usures, trou en partie haute.
Vers 1808-1813.
H. 15,2 x L. 12,2 cm.
Provenance
Vente Hubert Deloute, Amiens, février 2022, lot 284.
Nous remercions le Dr. Dimitri GORCHKOFF d’avoir identifié le modèle.
300/500 €
158 -
École française d’époque Premier Empire.
Portrait miniature rond d’un bourgeois, en buste de trois-quarts à droite, revêtu d’une redingote verte. Dans un cadre carré en bois à vue circulaire et cerclage en laiton doré ciselé.
D. 5,2 cm. H. 13 x L. 13 cm (cadre).
200/300 €
École française ou italienne d’époque Premier Empire.
Portrait de François Pallaviani, Juge au Tribunal de Sarzane en Italie.
L’homme est représenté debout devant son bureau où repose le Code civil napoléonien, il tient une enveloppe inscrite : “À Monsieur François Pallaviani de Louis, juge au tribunal de Grande Instance, Département des Apennins, Sarzane”.
Huile sur toile (rentoilée). Restaurations et fentes de la toile.
Dans un cadre rectangulaire en bois noirci partiellement doré à décor de rosettes aux angles.
H. 97 x L. 73 cm. Cadre : H. 108 x L. 84 cm.
800/1 000 €
École française d’époque Premier Empire.
Portrait miniature rectangulaire d’un préfet de département, en buste de trois-quarts à droite. Au revers, des traces d’une inscription manuscrite difficilement lisible.
Dans un cadre en bois noirci et cerclage en laiton.
La miniature déformée et incurvée.
H. 7,8 x L. 6,8 cm. H. 12,5 x L. 12 cm (cadre).
200/300 €
161
RARE GIBERNE D’OFFICIER DE HUSSARDS, ÉPOQUE PREMIER EMPIRE.
Giberne de premier type, la patelette du coffret rectangulaire découpé en accolade, en cuir écarlate, le centre appliqué d’une aigle impériale en bronze doré, posée sur le foudre de Jupiter et la tête tournée vers la droite, bordure à décor d’une frise de feuilles de laurier en bronze doré sur le pourtour ; la banderole également en cuir rouge brodée aux fils d’or (oxydation) de feuilles de chêne, avec son écusson porte-épinglette biffé de son aigle (probablement en 1814), sa triple chaînette et son attache à décor d’une tête de lion, et sa boucle ovale ornée d’acanthe, son passant et son agrément, le tout en laiton et bronze doré. Oxydation, usures du cuir.
Époque Premier Empire.
H.9,5 x L. 17 x P. 3,5 cm. H. 6 x L. 95 cm (banderole).
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
Historique
Les gibernes d'officier des régiments de Hussards datant du Premier Empire sont de la plus grande rareté. Cette giberne est celle d’un officier du 4e, 6e ou 11e régiment de Hussards.
4 000/6 000 €
162
-
École française d’époque Premier Empire.
Portrait en buste d’un officier de chasseurs à cheval de la Garde impériale
Miniature ronde peinte sur porcelaine.
Dans un cadre carré en bois doré à décor de palmettes aux angles.
D. 17 cm (à vue). H. 33 x L. 33 cm (cadre).
400/600 €
163
École française d’époque Premier Empire.
Portrait d'un officier du 1er régiment des hussards de la Garde impériale
Miniature ovale peinte sur papier, le représentant en buste en dolman.
Petits manques et restaurations.
Dans un cadre ovale en laiton doré repoussé.
H. 6 x L. 5 cm. H. 7,5 x L. 6,5 cm (cadre).
300/500 €
École française d’époque Premier Empire, suiveur du Baron GROS (17711835).
Portrait d'un jeune officier, sous-lieutenant au 5e régiment des hussards de la Garde impériale ou aide-de-camp.
Huile sur toile.
Restaurations, fentes, manques et trous.
Dans un cadre en bois et stuc doré orné d'une frise de feuilles d'eau.
H. 56 x L. 47,5 cm. H. 68 x L. 59 cm (cadre).
Provenance
Vente Hôtel des ventes de Senlis, 28 avril 2021, lot 388 (adjugé 3.700€).
1 500/2 000 €
165
Jacques-Louis DAVID (Paris, 1748-Bruxelles, 1825), école de.
Portrait d’un jeune officier du 6e ou du 9e régiment de hussards de la Garde impériale.
Huile sur toile (restauration ancienne).
Dans un cadre en bois doré (manques et attaques d’insectes xylophages).
H. 46,5 x L. 36,5 cm. Cadre : H. 57 x L. 49 cm.
Provenance
Vente Michel Darmancier et Clair, Bourges, 1er juillet 2018 (non identifié, adjugé 1.675€).
Oeuvre en rapport
Une version plus aboutie de notre tableau, donnée à l’école de Jacques-Louis David, est conservée au Indianapolis Museum of Art, Newfields, USA (inv. 75.113).
600/800 €
166
LE CACHET DU GÉNÉRAL ET BARON FRANÇOIS LAROCHE (1775-1823)
Le manche de forme balustre à pans coupés en jaspe rouge, la matrice ovale en argent aux armes du Général François Laroche, baron de l’Empire, surmontant sa croix de l’Ordre de la Légion d’honneur et sous bonnet de baronnat. Époque Premier Empire.
H. 3 x L. 2,5 cm (matrice). H. 8 cm (manche). Poids brut : 74,3 g.
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
Historique
François LAROCHE (1775-1823), colonel du 1er carabiniers, baron de l'Empire par lettres patentes du 11 juin 1810. Règlement d'armoiries : “Coupé, au premier parti à dextre de sable au chevron d'or accompagné en coeur d'un soleil rayonnant d'or, à sénestre de gueules au signe des barons tirés de l'armée ; au deuxième d'azur à la roche de granite sommée d'un grenadier fleuri, le tout au naturel issant d'une mer d'argent ; pour livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement.”
600/800 €
167
LES JUMELLES DU GÉNÉRAL JUNOT, DUC D’ABRANTÈS. Paire de jumelles prismatiques en ivoire, montée en or (750 millièmes) et laiton doré. Époque Premier Empire. Par tradition familiale, seraient les jumelles utilisées par le Général Junot au Portugal. H. 3 x L. 7 x P. 8 cm. Poids brut : 143,9 g.
Provenance
- Général Jean-Andoche Junot, duc d’Abrantès (1771-1813).
- Puis par descendance.
- Collection Gilbert Putterie.
Historique
Jean-Andoche Junot, dit « Junot la Tempête », né le 25 septembre 1771 à Bussy-le-Grand et mort le 29 juillet 1813 à Montbard, est un officier de la Révolution française et général du Premier Empire. Colonel général des hussards puis commandant de l'armée de Portugal, sa victoire sur les Portugais après la prise de Lisbonne le 24 novembre 1807 lui vaut le titre de duc d'Abrantès.
800/1 200 €
168
RARE CHAPEAU BICORNE D'OFFICIER
GÉNÉRAL D’ÉPOQUE PREMIER EMPIRE
Bicorne de petite tenue en feutre taupé noir, cocarde en passementerie tricolore (D. 8 cm). Ganse composée de trois brins de gros bouillons, dits graines d'épinard, en passementerie d'argent dorée, repliée en deux autour d'un bouton d'uniforme en laiton doré (D. 2,7 cm), estampé en relief d'un faisceau de licteurs surmonté d'un casque empanaché avec faisceau de drapeaux et au premier plan un bouclier à l'antique timbré de l'aigle impériale. Les parties avant et arrière sont garnies d'un plumetis noir d'autruche. Coiffe intérieure avec restes de peau noire (manques).
Bon état général, une fente au feutre, légères taches.
Époque Premier Empire.
H. 38 x L. 49 x P. 15,5 cm.
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
1 500/2 000 €
PAIRE D’ÉPAULETTES DE GÉNÉRAL DE BRIGADE, ATTRIBUÉES AU GÉNÉRAL REY.
Les pattes à chevrons, les corps surmontés des deux étoiles en argent repoussé, à doubles tournantes et grosses torsades, la doublure de drap bleu. Appliquées sur un fond en velours vert, avec étiquette manuscrite indiquant “Épaulettes du Général Rey” à l’encre sur papier. Dans un cadre rectangulaire en bois doré. Époque Premier Empire. H. 17 x L. 16 cm. H. 32 x L. 48 cm (cadre).
Provenance
- Probablement le Général Louis Emmanuel REY (1768-1846).
- Vente Piasa, Paris, 25 juin 2021, lot 74 (adjugé 8.060€).
Historique
Distingué pendant les campagnes révolutionnaires, Louis Rey est nommé à l’État-Major de l’armée des Alpes en 1792. Promu Général de Brigade et nommé commandant supérieur de la ville de Lyon et des départements du Rhône et de la Loire entre 1796 et 1797. Nommé Chef d’État-Major du 7e corps de l’armée d’Espagne en 1808, il se distingue aux sièges de Barcelone et de Saragosse, ainsi que lors de la défense de Saint-Sébastien en 1813, défense qui lui valut l'admiration des Français, des Anglais et des Espagnols. L'Empereur lui confie en 1815, après son retour, le gouvernement de la place de Valenciennes. Fait Baron d’Empire en 1808 et élevé à la distinction de grand-officier de l'ordre de la Légion d'honneur en 1813, il meurt en juillet 1846, à l'âge de 70 ans.
2 000/3 000 €
170
-
École française d’époque Restauration. Portrait du général Gautherin, baron de l’Empire. Huile sur toile (après 1814). Il arbore sa croix de commandeur de la Légion d’honneur (1812), sa croix d’officier de la Légion d’honneur (1803) et sa croix de Saint-Louis (1814). Dans un cadre rectangulaire en bois doré à décor de feuilles de chêne. H. 65 x L. 55 cm. Cadre : H. 79 x L. 70 cm.
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
Historique
Pierre Edmé Gautherin (ou Gauthrin) est né à Troyes en 1770 et mort à Saint-Martin-ès-Vignes en 1851. Il entre en service comme soldat dans le régiment de Neustrie le 20 octobre 1788, il passe en qualité de caporal le 29 septembre 1792 dans l'infanterie de la légion des Allobroges, où il est nommé sergent le 4 octobre et lieutenant le 6 décembre 1792 à l'armée des Alpes. Adjoint à l'adjudant-général Montmeau le 14 juillet 1793, il devient aide-de-camp du général Carteaux le 24 septembre suivant, et il se trouve aux attaques d'Ollioules et au siège de Toulon durant lequel il est promu, le 25 brumaire an II, capitaine des Guides à l'armée des Alpes. Il entre au 1er Régiment de Hussards de l'armée d'Italie le 5 prairial an IV, obtient le grade de chef d'escadron titulaire dans ce corps, le 7 brumaire an V, et il prend part à tous les combats de la division du général Bernadotte, qui le charge souvent de reconnaissances qu'il effectue avec succès.
En l'an VI il se trouve dans les États romains, puis dans le pays napolitain. Le jour de la prise de Naples, il est chargé d'attaquer avec une compagnie de grenadiers de la 11e demi-brigade la porte de
Capoue, qu'il enlève le 7 pluviôse an VII ainsi que deux pièces de canon qui la défendent. Cette action lui vaut le grade d'adjudant-général en chef. Devenu chef d'état-major de l'aile droite de l'armée d'Italie sur la demande du général de division Soult il sert directement sous ses ordres dans toutes les actions qui ont lieu avant et pendant le blocus de Gênes jusqu'au moment où son général fut blessé et fait prisonnier.
Il est fait membre de la Légion d'honneur le 15 pluviôse et officier de l'Ordre le 25 prairial suivant, il prend le 16 octobre 1806 le commandement du 9e Régiment de Hussards à la tête duquel il reçoit une balle au front à la bataille de Friedland le 14 juin 1807. Baron de l’Empire en 1808, il entre en Allemagne avec le corps de réserve, et en 1809 il assiste à la bataille de Wagram.
Promu au grade de général de brigade le 21 octobre 1809, il commande la 11e brigade de cavalerie légère de l'armée d'Italie le 25 décembre 1811, et passe au mois de mars 1812 au 3e corps de réserve de cavalerie de la grande armée, avec lequel il fait la campagne de Russie. Il est promu le 11 octobre 1812 au grade de commandeur de la Légion d'honneur. Le 11 novembre suivant, il tombe presque mourant au pouvoir de l'ennemi, il ne rentre en France que le 6 août 1814 et reçoit la croix de chevalier de SaintLouis le 30 du même mois.
Au retour de l'île d'Elbe, l'Empereur l'attache le 5 avril 1815 à la 5e division du corps d'observation de la Moselle, devenu 4e corps de l'armée du Nord ; il fait avec ce corps la bataille de Waterloo, et le suit sur la Loire. Mis en non-activité le 1er octobre, il sera nommé lieutenant-général honoraire le 23 mai 1825, puis mis à la retraite le 1er avril 1833 en étant nommé grand officier de la Légion d'honneur le 29 avril de cette même année.
1 500/2 000 €
171 -
École française du début du XIXe siècle.
Portrait de Louis François Foucher de Careil (1762-1835), en uniforme de colonel d’artillerie, rehaussé des étoiles de général de division, portant les insignes de grand officier de la Légion d’honneur et de chevalier de l’Ordre de Saint Louis. Huile sur toile (toile et châssis d’origine, anciennes restaurations et petits manques).
Dans un cadre rectangulaire en bois et stuc doré de style XIXe siècle. H. 72 x L. 59 cm. Cadre : H. 85 x L. 72 cm.
Provenance
Vente Azur Enchères, Cannes, 25 novembre 2022, lot 316 (adjugé 8.800€).
Historique
Louis François Foucher de Careil naît en 1762 à Rennes, il entre dans l'armée à la fin de l'Ancien Régime et se distingue dans les guerres révolutionnaires. Sous le Premier Empire, il participe à plusieurs campagnes importantes, notamment celles contre les coalitions européennes, à Austerlitz, en Prusse et Pologne, en Espagne puis en Russie. Son engagement lui vaut reconnaissance et responsabilités accrues au sein de l’armée napoléonienne. Ce portrait date de l’époque où Foucher était colonel, sous le Consulat. Le shako est encore très primitif, bien que muni d’une visière, sans plaque, avec plumet écarlate sur le côté. Le futur général est en dolman de colonel rehaussé des trois étoiles de général de division, grade auquel il accède le 3 mars 1807. Les décorations qu’il porte ont donc été ajoutées sous la Restauration, notamment la plaque de grand officier ornée de fleurs de lys au profil du roi Henri IV.
4 000/6 000 €
172
-
Édouard DETAILLE (Paris, 1848-1912)
« C’est Lui », Napoléon Ier et son État-major.
Huile sur toile, signée et datée en bas à droite « Edouard Detaille / 1894 ». Petites usures et taches.
Dans un important cadre en bois et stuc doré à palmettes et étoiles, avec cartel “Edouard Detaille / C’est lui”. Deux anciennes étiquettes de ventes sur le châssis et le cadre. H. 65 x L. 48 cm. H. 89 x L. 71 cm (cadre).
Provenance
- Collection Émilie-Louise Delabigne, dite Valtesse de La Bigne (1848-1910), amie intime de Detaille.
- Sa vente, Maître Lair-Dubreuil, “Tableaux modernes, Paris, 2-7 juin 1902, lot 12 “C’est lui !!” (adjugé 9.100 frs)(ill.1 et 2).
- Vente Maître Lair-Dubreuil, “Boussod, Valadon & Cie”, Galerie Georges Petit, 3 mars 1919, lot 10 “C’est lui.” (adjugé 6.500 frs)(ill.3).
- Collection Eugène Lambert, Marseille.
- Vente Osenat, L’Empire à Fontainebleau, 17 novembre 2013, lot 193 (21.250 €).
- Collections Aristophil.
- Vente Ader, 4 avril 2019, lot 907 (36.400 €).
Historique
Au premier plan l’Empereur, la main dans son gilet comme à son habitude, coiffé de son chapeau, et dans sa fameuse redingote grise, debout et pensif ; à l’arrière-plan, ses maréchaux et généraux (Berthier, Savary, Duroc, Nansouty, etc.) le regardent et semblent attendre ses ordres. Sur la gauche, des ordonnances tiennent les chevaux en main.
15 000/20 000 €
-
Enseigne d'officier ministériel ou de notaire aux grandes armes de l’Empereur Napoléon III. Panneau ovale en cuivre repoussé, signé « Dorville à Paris » en partie basse. Chocs et enfoncements, petit manque en partie supérieure.
Époque Second Empire. H. 43,5 x L. 35,5 cm.
300/500 €
-
Pipe de grenadier à pied en écume de mer sculpté d’un trophée militaire et de grenades éclatées, incrustée d’un portrait ovale de Napoléon Ier gravé sur nacre, garnitures en laiton. Petits accidents. Circa 1810-1815. H. 63 cm.
300/500 €
Plaque en bronze doré aux grandes armes de l’Empereur Napoléon III. Fissure et restaurations anciennes.
Époque Second Empire. H. 11 x L. 9 cm.
400/600 €
Raymond DESVARREUX (1876-1961) “Avant la Bataille”, ou l’Empereur Napoléon Ier accompagné d'un officier des Chasseurs à cheval, devant la garde et son état-major. Huile sur toile, signée en bas à droite “Raymond Desvarreux”. Dans un cadre rectangulaire en bois doré, avec cartel gravé du nom de l’artiste et du titre de l'œuvre. H. 46 x L. 61 cm. Cadre : 60 x L. 75 cm.
Provenance
Vente Osenat, Fontainebleau, 1er juillet 2018, lot 212 (adjugé 8.942€).
3 000/5 000 €
-
Galon d’uniforme à la livrée de l’Empereur, modèle au règlement de Bardin 1812, en laine polychrome tissée à décor alterné d’aigles impériales et du chiffre “N” de l’empereur Napoléon Ier.
Époque Premier Empire. H. 5,5 x L. 45 cm.
300/500 €
178 -
SHAKO D'OFFICIER DU 5e RÉGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE, MODÈLE 1812.
Le corps du shako en carton recouvert d'un feutre fin, sur le pourtour supérieur un galon noir en velours paré d'un petit galon doré, sur le pourtour inférieur un bourdalou en cuir noir verni. La visière en cuir fort, vernie noir et imprimée en relief, l’intérieur vert. L'intérieur en basane cousue sur la totalité du pourtour. Sur le fond du shako l'étiquette du fabricant “Dangla Chapelier, tient fabrique et magasin de chapeaux dans tous les genres. Rue des Lombards N° 33 Paris”. La plaque au centre en laiton doré repoussé du modèle 1812, dans le soubassement le chiffre “5” pour le 5e régiment, amati, surmonté de l’aigle impériale couronnée. La cocarde tissée en fils d'argent, écarlate et bleu au centre. Les jugulaires fixées de chaque côté en cuivre doré recouvert d'une suite d'écailles, rosace en forme d'étoile à cinq branches. Bon état de conservation, légers accidents et usures.
Époque Premier Empire, circa 1812-1814. Par Jean-François Dangla, chapelier à Paris. H. 20 x D. 25 cm.
Historique
Le 5ᵉ régiment d’infanterie de ligne est créé en 1803. Il combat notamment en Dalmatie, en Espagne, et en France. En 1815, lors du retour de Napoléon de l’île d’Elbe, le régiment est désigné comme l’un des corps chargés de l’arrêter au Col de Laffrey. Mais Napoléon est acclamé par les soldats du régiment, qui lui restent fidèles.
4 000/6 000 €
179
Grand plumet de shako écarlate et vert en partie basse, orné d'un pompon rouge en laine à la base. Bon état général.
Époque Premier Empire. H. 41 cm.
Provenance
Vente Thierry de Maigret, Drouot, 18 novembre 2021, lot 287 (adjugé 1.531€).
400/600 €
180
SHAKO D'OFFICIER DU 94e RÉGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE, MODÈLE 1810.
Le corps du shako en carton recouvert de velours taupé (trous de mite et petits accidents), recouvert par une calotte en cuir ciré noir, sur le pourtour supérieur un galon d'or tissé en cul de dé, sur le pourtour inférieur est cousu un bourdalou en velours. La visière en cuir fort verni noir, intérieur ciré vert. L’intérieur du shako tendue de basane noir (partiellement manquante). La plaque de forme losangique appliquée au centre sur le devant, en laiton doré estampé en relief sur fond sablé avec bord mouluré ; au centre, sont fixés les deux chiffres (rapportés) « 9 » et « 4 » en laiton lisse et bruni à l'agate. Une cocarde au-dessus de la plaque, en passementerie de laine tissée blanc, écarlate et bleu au centre. La jugulaire composée d’une lanière en basane double sur laquelle est montée une suite d'écailles de taille décroissante, en laiton doré, chacune découpée en trois festons. Les rosaces sont estampées en relief d'une tête de Méduse. Au bout de chaque oreillon, un cordon de toile beige (anciennement changé) pour attacher la jugulaire sous le menton. Pompon lenticulaire placé sur le shako au-dessus de la cocarde, en bois recouvert de passementerie d'argent du modèle à gros bouillons pour les officiers supérieurs (rapporté). Bon état de conservation. Époque Premier Empire, après 1810. H. 21 x D. 25 cm. Intérieur : D. 16 cm.
Provenance
- Ancienne collection Hippolyte Marie-Joseph Boivin (Guermantes, 1857-Bouvresse, 1912).
- Galerie Bertrand Malvaux.
Historique
Le 94e régiment d'infanterie de ligne est créé en 1803. Il est incorporé au sein du 1er corps de la Grande Armée de 1805 à 1807, et sera engagé aux batailles d’Austerlitz, Lubeck, Mohringen, Ostrolenka et Friedland. De 1809 à 1810, il est à l'armée d'Allemagne où il prend part aux batailles d'Essling et de Wagram. De 1808 à 1813, il est affecté aux armées d'Espagne et de Portugal. Il fait les combats d'Espinosa, Alcala, Almeida. En 1813, il rejoint la Grande Armée, assure la défense de Dantzig et combat à Dresde. Enfin, lors de la campagne de France en 1814, il prend part à la défense de la ville de Bayonne.
Hippolyte Marie-Joseph Boivin, érudit et collectionneur éminent de la fin du XIXe siècle, constitue une collection diverse et variée à forte valeur patriotique. De très grande importance, comprenant tant des faïences que des montres à cadrans, des tapisseries et du mobilier, elle est exposée à plusieurs reprises dans plusieurs musées français. Son petit-fils raconte qu'Hippolyte Boivin et son épouse se déplaçaient de village en village, achetant tous les objets qui leur paraissaient d’un certain intérêt. Ces acquisitions enrichiront ses propres collections et celles du musée de Beauvais dont il est le conservateur de 1889 à 1912. Dans cette entreprise de collecte, il se passionne aussi pour les souvenirs militaires, principalement les coiffures, les cuivreries, les mors de brides et divers souvenirs historiques. Il aménage dans son jardin une galerie pour abriter ses collections militaires, présentées plus tard dans la “salle Boivin” de la caserne Dejean (Amiens), détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.
2 000/3 000 €
Plateau de ceinturon d’officier de voltigeurs d’infanterie de ligne en laiton doré, de forme rectangulaire à angles coupés, orné au centre d’un cor de chasse, monté au moyen de trois clavettes ; le dos à un crochet de ceinture et passant. Bel état. Époque Premier Empire.
H. 8,2 x L. 9,2 cm.
Provenance
Vente Thierry de Maigret, Drouot, 8 novembre 2018, lot 545 (adjugé 1.201€).
600/800 €
Époque Premier Empire.
H. 6 x L. 14,3 cm.
Provenance
Reproduction de la fin du XIXe siècle.
H. 14,8 x L. 20,5 cm.
600/800 €
Hausse-col d'officier de chasseurs à pied d’infanterie de ligne, le plateau en laiton orné d'un cor de chasse en argent estampé ; avec ses boutons.
Vente Thierry de Maigret, Drouot, 8 novembre 2018, lot 534 (adjugé 1.138€).
600/800 €
Plaque de bonnet à poils d’officier de Grenadier de la Garde des Consuls dite du 3e type en laiton estampé et doré, ornée au centre d’un faisceau de licteur surmonté du bonnet phrygien, encadré par deux motifs de grenades éclatées.
184
Plaque de shako d’officier fusilier du 45e régiment d’infanterie de ligne, modèle 1812 à soubassement, en laiton doré et repoussé à l’aigle impériale couronnée.
Époque Premier Empire.
H. 13,5 x L. 12 cm.
300/500 €
185
Plateau de ceinturon d’un officier du Génie, modèle Vendémiaire An XII, de forme ovale, en cuivre doré à décor gravé d’une cuirasse surmontée du poten-tête ; le dos à un crochet de ceinture et passant à deux ardillons.
Époque Premier Empire.
H. 7 x L. 8 cm.
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
300/500 €
-
Plateau de ceinturon d’aide de camp, modèle Vendémiaire An XII, de forme rectangulaire, en cuivre doré à décor d’un casque empanaché et d’un glaive entrecroisé sur fond de drapeaux et feuilles de chêne et de laurier sur fond sablé ; le dos à un crochet de ceinture et passant à un ardillon.
Époque Premier Empire.
H. 8,5 x L. 6,5 cm.
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
400/600 €
187
Plaque de recouvrement rectangulaire d’un plateau d’un ceinturon d’officier général, type Vendémiaire An XII.
En cuivre doré repoussé, à décor d'un clavier aux aigles, d'un faisceau de licteur entouré de six drapeaux, d’éclairs, et encadré d'une frise de feuilles de lauriers.
Époque Premier Empire.
H. 9 x L. 6,7 cm.
Provenance
- Collection Charles Bremer Hogg Jackson.
- Collection de la Smithsonian Institution.
- Collection particulière.
- Collection Jean-Louis Noisiez.
- Sa vente, Osenat, Fontainebleau, 19 novembre 2023, lot 120 (adjugé 2.447€).
600/800 €
188
-
Plaque de shako d’un régiment d’infanterie de ligne, modèle 1806, en cuivre, de forme losangique à décor estampé de l’aigle sous couronne impériale. Deux trous de fixation aux angles latéraux.
Époque Premier Empire. H. 12 x L. 11 cm.
400/600 €
189
-
Plaque de shako d’officier du 7e régiment d’infanterie de ligne, modèle 1806, en cuivre doré, de forme losangique à décor estampé de l’aigle sous couronne impériale. Deux trous de fixation aux angles latéraux, la partie basse découpée au chiffre “7”.
Époque Premier Empire. H. 12 x L. 11 cm.
400/600 €
190
-
Lot de 2 cachets en laiton gravé, de forme circulaire, la matrice gravée d’une aigle impériale sur fond guilloché, entourée pour l’une de l'inscription “État-Major de la 1ère Don du 3e Corps - Camp du Nord”, et pour la seconde “2e Div(ision) de cavalerie 1ère Brigade - Le Général Com(man) d(an)t - Armée d’Observation”. Les manches manquants. Époque Empire.
H. 2,7 x D. 3,7 cm.
Provenance
Vente Thierry de Maigret, Paris, 2 octobre 2019, lot 133 (adjugé 421€).
200/300 €
192
Chapeau bicorne d’officier de marine, modèle 1804. En feutre noir. Ganse composée de trois brins de gros bouillons, dits graines d'épinard, en passementerie d'argent dorée. Bouton d'uniforme modèle 1804 pour les officiers de marine, représentant l'ancre, deux épées croisées, branche de chêne et branche de laurier. Cocarde en passementerie d'argent, écarlate et bleu au centre. Coiffe intérieure composée d'un bandeau en cuir ciré noir surmonté de soie noire avec étiquette en papier imprimée noir « TESTE M(archan)d Chapelier, Successeur du S(ieu)r Belou, Rue St Honoré, n° 296, passage St Roch, n° 41, à Paris ». Fentes à la base et petits trous. Par Teste à Paris, époque Premier Empire. L. 43 x P. 14 cm. H. 21 cm (à l’avant) - 27,5 cm (à l’arrière).
600/800 €
193
ÉCRITOIRE DE CAMPAGNE DE PIERRE JEAN JOSEPH BÉRARD, COMMISSAIRE GÉNÉRAL DE LA MARINE.
Bel écritoire rectangulaire en cuir rouge, l’intérieur en cuir vert, les ferrures et serrure en acier, à un soufflet et un compartiment pour ranger le nécessaire à écrire, l’avers frappé en lettres d’or “P*J*J* BERARD”, encadrement doré à la roulette de frises de palmettes stylisées et motifs géométriques en bordure. Avec sa clef. Petites usures du cuir, rayures et taches, la serrure bloquée.
Époque Premier Empire ou Restauration. H. 6 x L. 48 x P. 38 cm.
Provenance
- Jean Joseph Pierre BÉRARD (1771-1836).
- Collection Gilbert Putterie.
Historique
Jean Joseph Pierre BÉRARD (1771-1836) entre dans la Marine en 1800 et est nommé commis principal du port de Toulon en 1801. Nommé commissaire de 1e classe en 1817, il passe commissaire principal et contrôleur de la Marine en août de la même année, puis commissaire général de 1e classe en 1835. Franc-maçon, membre de la Loge de Saint-Jean-la-Paix à Toulon et officier de l’Ordre de la Légion d’honneur. Il meurt en 1836 du choléra à Toulon.
600/800 €
191
Rare hausse-col d'officier de marine de la Garde impériale, le plateau en laiton orné d'une aigle couronnée posée sur une ancre, en argent estampé ; complet avec ses boutons (un désolidarisé) et son intérieur en peau de chamois.
Époque Premier Empire.
H. 6 x L. 13 cm.
Provenance
Vente Thierry de Maigret, Drouot, 8 novembre 2018, lot 535 (adjugé 2.528€).
Littérature
Ce hausse-col est reproduit sur la planche “Les uniformes de la marine impériale - Les officiers du bataillon des matelots de la garde 1803/1815”, collection Costumes et traditions par Christian TAVARD et Lucien LAPEYRE.
1 500/2 000 €
Rare paire d’épaulettes de capitaine des Grenadiers à Pied de la Garde impériale.
Paire composée d'une contre-épaulette et d'une épaulette à franges, en broderie de fils, cannetilles et sequins d'argent doré ; sur la partie recouvrant l'épaule, cette broderie est dite « à bâtons » formant des chevrons, typique de la Garde impériale, avec bordure extérieure festonnée ; extrémité de l'épaulette en forme de bouclier orné en son centre d'une grenade enflammée. Bon état de conservation.
Époque Premier Empire. H. 12 x L. 14 cm.
Provenance
Capitaine Marcel Dion, officier des Grenadiers à Pied de la Garde impériale, garde du Palais Rostopchine en septembre 1812.
1 500/2 000 €
Plateau de ceinturon de grenadier à pied de la Garde impériale, en laiton doré et repoussé, de forme rectangulaire à angles coupés, centré d’un motif de grenade éclatante ; le dos à un crochet de ceinture et passant. Époque Second Empire.
H. 6,5 x L. 7 cm.
300/500 €
École française vers 1830.
Portrait d’un capitaine des chasseurs à pied de la Garde, arborant sa croix de chevalier de l’Ordre royal d’Espagne. Huile sur toile. Petites craquelures.
Dans un cadre rectangulaire en bois doré (petits manques).
H. 64,5 x L. 53,5 cm. H. 82 x L. 71 cm (cadre).
Provenance
Vente Hôtel des Ventes Nice Riviera, 6 avril 2019 (adjugé 1.736,80 €).
800/1 000 €
197
SABRETACHE D'OFFICIER DE PETITE TENUE DU 1ER RÉGIMENT DE GARDES D'HONNEUR.
En cuir teinté et verni noir craquelé, en son centre une aigle surmontée d'une couronne en argent (800 millièmes).
En dessous le chiffre I pour le 1er régiment en cuivre argenté.
Le pourtour des deux palettes est cousu avec un jonc de cuir surpiqué pour le maintien des cuirs. À l'intérieur, une poche découpée en arrondie dans le cuir noir, la doublure de la poche est garnie d'une toile écrue. Une petite palette, de cuir noir doublée de même toile couvre l'entrée de la poche.
Sur le dessus de la sabretache trois anneaux de suspension en laiton pour le maintien de celle-ci aux bretelles du ceinturon. Bel état de conservation.
H. 33,5 x L. 30 (basse) - L. 20 (haute) cm.
Oeuvres en rapport
Une autre sabretache du 1er régiment de Gardes d'honneur, vendue chez Artcurial, 18 décembre 2020, lot 172 (adjugé 5.720€).
4 000/6 000 €
198
Sabretache de grande tenue en cuir verni et drap écarlate orné d'une fine broderie d'or, ornée du monogramme couronné « JN » pour Joseph Napoléon, entouré d'une couronne de feuilles de laurier et de chêne ; galon en passementerie dorée bordant la sabretache, garnie sur tout son pourtour de franges en passementerie d’or à gros bouillon, dite « graines d'épinard ». Avec ses trois courroies de suspension et le ceinturon en cuir rouge brodé de feuillages en fils d’argent, chacune avec ses boucles en laiton doré moulé et ciselé, celles du ceinturon ornées de tête de cheval, les deux sangles latérales pour le sabre sont incomplètes. Époque Premier Empire.
Le tout est présenté sous verre dans un cadre en bois moderne. Le revers porte une ancienne note manuscrite en anglais indiquant : « This Sabretache was taken from Joseph Napoleon's carriage after the Battle of Vittoria June 21st 1813. by Col: the Hon.ble William Ponsonby 5th Dragoon Guards. The sword and remainder of the Belt are at Windsor'. » (“Cette sabretache a été prise dans la voiture de Joseph Napoléon après la bataille de Vitoria, le 21 juin 1813, par le colonel William Ponsonby, 5e Dragons Guards. L'épée et le reste du ceinturon sont à Windsor.”)
Sabretache : H. 37,5 x L. 36 cm. Hauteur totale : 86 cm.
Cadre : H. 95 x L. 44 cm.
Provenance
- Joseph-Napoléon Bonaparte, roi de Naples (1806-1808) puis roi d'Espagne (1808-1813).
- Major-général honorable Sir William Ponsonby (1772-1815), chevalier de l'Ordre du Bain.
- Puis par descendance.
- Vente Christie’s, Londres, 25 avril 2017, lot 164 (adjugé 31.250£).
Oeuvres en rapport
- Un splendide glaive d'apparat fabriqué à la Manufacture royale de Naples pour Joseph Bonaparte, pris lors de la bataille de Vitoria, fut offert comme butin de guerre par le duc de Wellington au prince régent d’Angleterre, et est conservé aujourd’hui dans la Royal Collection au château de Windsor (ill. 1).
- Un sabre provenant des effets personnels de Joseph Bonaparte prit à la bataille de Vitoria, fait à Naples entre 1806 et 1808, vente Bonham’s, Londres, 27 octobre 2021, lot 76 (adjugé 312.750£) (ill. 2).
Historique
Depuis 1808, la France occupe l’Espagne après avoir imposé Joseph Bonaparte, frère de Napoléon Ier, comme roi. Cette occupation s’est tout de suite heurtée à une résistance farouche de la population espagnole, puis la guérilla, et enfin à l’intervention des armées britanniques, portugaises et espagnoles commandées par le duc de Wellington.
En 1812, Wellington remporte une victoire importante à Salamanque et entre brièvement à Madrid. Mais les Français reprennent l’initiative. Cependant, en 1813, à la suite de la défaite de Napoléon en Russie, de nombreuses troupes françaises sont rappelées vers le nord, affaiblissant la position française en Espagne. Le 21 juin a lieu la bataille de Vitoria dans le Pays Basque espagnol. Côté français, environ 65 000 hommes sont composés de troupes notamment françaises, napolitaines, polonaises, commandées par Joseph Bonaparte, roi d’Espagne, mais militairement par le Maréchal Jean-Baptiste Jourdan. L’armée est en position de repli, chargée de protéger le trésor royal et les lignes de communication vers la France. Côté alliés, environ 80 000 hommes sont composés de 52 000 britanniques, 28 000 portugais et espagnols, mieux coordonnés et en progression depuis le Portugal, et sont commandés par Arthur Wellesley, duc de Wellington.
Tôt le matin, les alliés surprennent les Français par des manœuvres habiles : sur le flanc gauche français, la colonne de Sir Thomas Graham contourne et menace de couper la retraite. Au centre, la colonne principale attaque de front, forçant les Français à reculer progressivement. Le maréchal Jourdan, malade et surpris par la manœuvre, ne parvient pas à coordonner efficacement la défense. Les combats sont intenses mais désorganisent complètement l’armée française. Dans l’après-midi, les Français commencent à battre en retraite dans un grand désordre, laissant derrière eux 150 canons, des milliers de chariots de ravitaillement, le trésor royal, les archives de Joseph Bonaparte, et de nombreux bijoux, objets d’orfèvrerie, tableaux, si bien que Wellington fut furieux que ses troupes préfèrent le pillage à la poursuite de l’ennemi. Joseph s’enfuit alors précipitamment vers la France, marquant la fin de la domination française en Espagne et une victoire de la coalition. Charles Théodore Beauvais de Préau (1772-1830) relate la bataille et les pertes françaises dans son ouvrage “Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français de 1792 à 1815”, publié en 1820. Il servit en Espagne de 1809 à 1813 comme adjudant-chef à l'état-major du général Drouet d'Erlon. « Cent vingt pièces d'artillerie, quatre cents wagons de munitions contenant plus de quatorze mille boulets et environ deux millions de cartouches, quinze cents fourgons à bagages, y compris le trésor et tous les véhicules personnels du roi Joseph, tombèrent aux mains des vainqueurs. »
Littérature
Guy Francis Laking, The Armoury of Windsor Castle, 1904, pp. 191-192, pl. 28, n° 656 (ill.1).
20 000/30 000 €
-
199
Croissant de sous-gorge de cavalerie légère, en cuivre argenté, en forme de croissant de lune centré d’un profil humain.
Époque Premier Empire.
H. 7 x L. 6,5 cm.
Provenance
Vente Le Puy Enchères, Le Puy-en-Velay, 14 janvier 2019 (adjugé 630,48€).
300/500 €
200
Plaque de giberne d’officier du 10e régiment des Chasseurs à cheval de la Ligne, modèle 1810, de forme ovale, en cuivre argenté, à décor appliqué de l’aigle impériale serrant un foudre d’où jaillissent des éclairs, percée de deux trous de fixation sur les côtés, bords moulurés.
Époque Premier Empire. H. 8,8 x L. 6,7 cm.
Provenance
Collection Gilbert Putterie.
300/500 €
201
Cachet d’inspecteur général de cavalerie française.
Le manche tourné de forme balustre, la matrice ovale en laiton.
Époque Premier Empire.
H. 3,7 x L. 3,3 cm (matrice). H. 10,7 cm (manche).
Provenance Collection Gilbert Putterie.
300/500 €
202 -
Plateau de ceinturon de la Gendarmerie impériale, de forme rectangulaire à angles coupés, en laiton ; au centre, une plaque rivetée en argent rectangulaire à angles coupés, à décor repoussé de l’aigle sous couronne impériale, motif d’étoile aux angles, inscrit “Gendarmerie Impériale” sur une banderole en partie haute ; le dos à un crochet de ceinture et passant à deux ardillons.
Époque Premier Empire.
H. 8,5 x L. 7,5 cm.
Provenance Collection Gilbert Putterie.
400/600 €
CASQUE DE TROUPE DU 5e RÉGIMENT DE CHEVAU-LÉGERS LANCIERS DE LA LIGNE.
La bombe, le cimier, les jugulaires, en laiton doré au 1er modèle, de forme penchée vers l’arrière à la Minerve ; sur la face avant du cimier figure une tête de gorgone, en dessous deux lances croisées symbole des chevau-légers surmontent le numéro du régiment “5” ; la visière cerclée d'un jonc de laiton, le couvre nuque est tout en cuir et d’origine (usures). Le turban qui orne le casque est en cuir recouvert de peau de phoque (bon état). Le cuir intérieur de tour de tête d'origine, avec sa basane intérieure et la coiffe en tissu toutes deux d'origine. Les rosaces à l’étoile et jugulaires sont d'époques, cordon d’attache des jugulaires rapporté.
Une chenille d'origine en crin noir surmonte le cimier fixée par 3 attaches. Très bon état de conservation.
Époque Premier Empire.
H. 34 x L. 19 x P. 28 cm. Intérieur : L. 15,5 x P. 18 cm.
6 000/8 000 €
204ACTE D'ABDICATION DE L'EMPEREUR NAPOLÉON (1814)
Fait au Palais de Fontainebleau, le 11 Avril 1814. Extrait du Moniteur. Signé DUPONT (de Nemours), secrétaire général du Gouvernement provisoire et affiché par ordre de M. le Préfet, le 13 Avril 1814. « Les Puissances alliées ayant proclamé que l'Empereur NAPOLÉON était la seul obstacle au rétablissement de la Paix de Europe, l'Empereur NAPOLÉON, fidèle à son serment, déclare qu'il renonce, pour lui et ses héritiers, aux trônes de France et d'Italie, et qu'il n'est aucun sacrifice personnel, même celui de la vie, qu'il ne soit prêt à faire à l'intérêt de la France. Fait au Palais de Fontainebleau, le 11 Avril 1814. Signé NAPOLÉON. »
Impression à l’encre noire sur papier Lana 1590 brun. Petites déchirures sur les bords. À Rouen, chez Pierre Périaux (1761-1836), Imprimeur de la Préfecture, circa 1814. H. 44 x L. 32 cm.
300/500 €
205
FRAGMENT DE TENTURE PROVENANT DU CHAR FUNÈBRE DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER, UTILISÉ
LORS DU RETOUR DES CENDRES EN 1840.
Damas de fils de soie mauve et or, orné de l’aigle impériale couronnée entourée d’une couronne de feuilles de laurier (usures et restaurations). Sous verre dans un cadre en bois doré.
Fabrication des soieries de Lyon, époque Retour des Cendres, circa 1840.
H. 44,5 x L. 39 cm (à vue). H. 54 x L. 49 cm (cadre).
Provenance
- Collection Bouché, Paris.
- Vente Leclere, Drouot, 13 avril 2018, lot 38 (adjugé 2.080€).
Historique
En mars 1840, le roi Louis-Philippe, convaincu par Thiers, fait rapatrier à Paris les cendres de Napoléon Bonaparte, qui reposaient depuis 1821 sur l’île de Sainte-Hélène.
Le dessin de cette tenture est dû à Henri LABROUSTE (1801-1875). Architecte de la cérémonie de la Translation des cendres de Napoléon, en collaboration avec Visconti, il fournît les dessins de l’embarcadère de Courbevoie, du bateau Catafalque-Char, des Champs-Élysées, du pont de la Concorde et de l’Esplanade des Invalides. Un fragment semblable est conservé au musée de l’Armée.
600/800 €
206
RARE GANT DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER OFFERT EN 1809 PAR SON MAMELOUK ROUSTAM RAZA
Gant gauche en peau beige brodée de nervures. Il est accompagné de deux billets anciens écrits à la plume, et d’une empreinte de cachet de cire rouge aux armes de l’Empereur Napoléon :
1. « Gant de l'Empereur donné en 1809 à Fontainebleau par le Mameluk Rustan, à M. Louis Saradin Imprimeur à Cosne ».
2. « Docteur Cogny, médecin du prince de Talleyrand, l'a donné au docteur Paul Renaud, docteur du Comte de Castellane. Les deux cidessus, oncles directs d’Albert Duvivier, tous natifs de la Nièvre. » Conservés sous verre dans un encadrement moderne.
L. 20,5 cm (gant). H. 44,5 x L. 44,5 cm (cadre).
Provenance
- Donné par le Mamelouk Roustan (1783-1845) à Louis Saradin (c. 1736-après 1809), imprimeur à Cosne-sur-Loire, en 1809 à Fontainebleau, selon le billet manuscrit joint.
- Puis au docteur Jean-Paul Cogny (1797-1881), médecin ordinaire du Prince de Talleyrand.
- Donné à son beau-fils, le docteur Paul Renault (1815-1886), médecin du Marquis de Castellane (1814-1847).
- Puis à son neveu, Albert Duvivier (1842-1927), graveur et illustrateur.
- Vente Osenat, Fontainebleau, 17 novembre 2002, lot 293.
- Collections Aristophil.
- Vente Aguttes, Neuilly sur Seine, 20 décembre 2017, lot 101 (adjugé 20.800€).
Littérature
- Dictionnaire biographique des personnes nées en Nivernais ou revendiquées par le Nivernais, par Victor Augustin Gueneau, 1899.
- Mémoires de la Société académique du Nivernais, 1894.
10 000/15 000 €
Drapeau rectangulaire en lin blanc (devenu gris) et soie peinte, cousu en largeur en trois bandeaux, traversés en diagonale d’un bandeau de lin écarlate, du coin supérieur droit jusqu’au coin inférieur gauche. Trois abeilles de soie peinte en jaune (or) sont insérées dans ce bandeau. Côté hampe, le fanion est bordé de lin ; quatre paires de lacets de ruban de soie blanche étaient attachées en haut (manques et accidents), en bas, et aux extrémités des deux coutures horizontales. Avec sa hampe en bois peint en spirales blanche et rouge correspondant aux couleurs du drapeau.
Oeuvres en rapport
Parmi la collection de reliques de l’Empereur réunies par le prince Anatole Demidoff, mari de la princesse Mathilde, nièce de Napoléon, conservée jadis dans la villa San Martino, résidence d’été de l’exilé sur l’île d’Elbe, on y trouvait un drapeau d’Elbe, dont on ignore s’il s’agit de notre exemplaire ou éventuellement du second drapeau cité par Neil Campbell (voir la vente Demidoff du 15 mars 1880 à Florence). Un drapeau de dimensions similaires en meilleur état et avec des abeilles brodées est conservé au Palazzina dei Mulini de Portoferraio (île d’Elbe).
Le Musée de l’Armée conserve un drapeau de l’île d’Elbe, de plus petites dimensions, avec sa hampe (ill. 1), provenant de la succession de Sir Archibald Campbell (17691843). Jean Brunon a publié en 1913 le pavillon de l’Empereur arboré sur l’Inconstant, marqué d’un N. En outre, on connaît les drapeaux des Chevau-Légers Polonais de l’Escadron Napoléon (Musée de l’Armée, 58 x 58 cm, inv. Ba 132, ancienne collection du prince de la Moskowa) et des Grenadiers du Bataillon Napoléon (ancienne collection du Palais princier de Monaco, vente du 15 novembre 2014, lot 206, adjugé 60.000€).
Les reliques napoléoniennes de l’île d’Elbe sont d’une grande rareté. Aucun exemplaire d'un drapeau de l'île d'Elbe, autre que celui-ci, ne peut être trouvé dans les registres d'enchères du XXe siècle.
15 000/20 000 €
Bonnet en poils d'ours, plaque en cuivre argenté, estampée au centre de la fleur de lys encadrée des LL entrelacés du roi Louis XVIII, sous couronne royale et sur fond rayonnant, grenades dans les coins inférieurs (H. 16 x L. 19 cm). Fond du bonnet (ou "cul de singe") en drap écarlate brodé d'une grenade blanche (à 9 flammes), cordon tressé en fils blanc et appliqué du L couronné en laiton. Carcasse de cuir fort avec toile beige. Bon état général, manque son plumet.
Époque Louis XVIII (1814-1824).
H. 35 x L. 23 x P. 17 cm.
1 500/2 000 €
Casque à la Minerve à pommeau et visière en cuir verni noir à riche garniture de laiton doré. Cimier à ailes de dragon estampé d'une suite de foudre décroissant vers l'arrière avec un feston sur le haut, avec sa crinière. Plaque aux armes de France sous couronne royale entourée d'un éclair avec une bannière, et la devise "Quo Jubet Iratus Jupiter" (Là où l’ordonne Jupiter irrité). Côtés de la bombe décorés de plaques de laiton découpées d'éclairs et de flammes. Jugulaires à écailles soutenus par des rosaces décorées de têtes de Méduse, soutenues par deux cordelettes. Casquette intérieure en cuir et soie. Brosse en crin de cheval noir. Plaques et ferrures en laiton plaqué or. Inscription sous la visière "de Dubail". Bon état de conservation, petits chocs au cimier. Époque Première Restauration (1814-1824).
H. 36 x L. 20 x P. 27 cm. Intérieur : D. 18 cm.
Provenance
- Collection Jean-Pierre Bauve.
- Vente Ader, Paris, 20 novembre 2019, lot 225 (adjugé 14.080€).
6 000/8 000 €
210
-
E. Cassetta, école française ou italienne vers 1820.
Portrait d'un gentilhomme en habit bleu civil portant une décoration.
Miniature ovale, signée à droite “E. Cassetta fecit”.
Petits manques sur les bords.
Dans un cadre ovale en bronze doré.
H. 7,5 x L. 6,5 cm. H. 8 x L. 7 cm (cadre).
Provenance
Vente Il Ponte, Milan, 14 octobre 2020, lot 233 (adjugé 950€).
300/500 €
211 -
École française du XIXe siècle.
Portrait du comte Alexandre de GIRARDIN (1776-1855). Huile sur toile (d’origine), titrée du nom du modèle en haut à gauche “C(om)te Alex(an)dre de Girardin / 17761855”, au revers, tampon du fabricant de toile “Papeterie / E. Picart” et sur le châssis, une étiquette avec nom du portraituré à l’encre brune. Petits manques. Dans un cadre rectangulaire en bois doré à décor de palmettes.
H. 56 x 46 cm. Cadre : H. 65 x L. 55 cm.
Provenance
Vente Hôtel des Ventes Giraudeau, Tours, 22 mai 2021, lot 37 (1850,20 €).
Historique
Alexandre-Louis-Robert de Girardin d’Ermenonville, né en 1776 à Paris, élève au Collège de la Marine, commence sa carrière militaire dans la Marine, et participe aux expéditions de Saint-Domingue entre 1790 et 1792. Il continue son service dans l’armée de terre : souslieutenant de cavalerie en 1795, il gravit rapidement les différents grades et est nommé Colonel de dragons en 1806 et Aide-de-Camp du Prince Vice-Connétable de l’Empire, puis Général de Division en 1814. Fait également chevalier de la Couronne de Fer et de l’Ordre royal du Mérite de Bavière, Baron d’Empire, Grand-Officier de la Légion d’honneur, et commandeur de l’Ordre de SaintLouis. Il continue sa carrière sous la Restauration : nommé Inspecteur général de cavalerie entre 1816 et 1823, il reçoit également le titre de Premier Veneur de Louis XVIII. Il meurt en 1855 à Paris.
800/1 200 €
Albert Jakob Frans GREGORIUS (Bruges, 1774-1853)
Portrait de François Bourlon de Chevigné Moncey, Chef d'escadron des Lanciers de la Garde royale (1818). Huile sur toile, signée et datée à gauche « GREGORIUS F(eci)t / 1818 ». Légères restaurations. Dans un très beau cadre rectangulaire en bois doré à motifs de palmettes. H. 64 x L. 54 cm. Cadre : H. 89 x L. 76 cm.
Provenance
- Descendance du Maréchal Moncey (1780-1863), duc de Conegliano (Château de Vaivre).
- Vente Binoche & Giquello, Drouot, 29 novembre 2019, lot 23 (adjugé 25.760 €).
- Galerie Bertrand Malvaux.
Historique
François Bourlon de Chevigné Moncey (1780-1863). Engagé au 4e cuirassiers sous l’Empire, il gravit rapidement les échelons, pour être capitaine adjudantmajor au 1er régiment de cuirassiers en 1813. Blessé à la bataille d’Essling les 22-23 mai 1809. Aide de camp de son beau-père, le Maréchal Moncey, il rejoint les cuirassiers de la Reine puis les lanciers de la Garde royale sous la Restauration. Il épouse la fille du maréchal Moncey, Duc de Conegliano, à Paris le 30 mars 1814. Chevalier de la Légion d’honneur en 1807, il reçoit sa croix de chevalier de l’Ordre de Saint Louis en 1821, trois ans après notre portrait.
6 000/8 000 €
François Gérard (1770–1837), La bataille d'Austerlitz, hst, 1810, Château de Versailles (MV 2765).
213
Sabre d'officier supérieur de cavalerie légère. La garde à quatre branches décorées de feuilles de laurier, calotte à l’allemande à décor de coquille et sur le dessus d’un trophée militaire, oreillon en bronze doré à fleuron, poignée en bois recouverte de cuir noir et filets métalliques. La lame courbe en damas à pans creux et langue de carpe, à dos rond, gravée « Manufacture de Klingenthal Coulaux frères », gravée au tiers sur fond or de trophées militaires, cornes d’abondance et têtes de lion d’un côté, aigle et trophées militaires de l’autre.
Dans le damas, marquée : “RAPP GÉNÉRAL” sur les deux faces de la lame. Le fourreau en chagrin noir à deux importantes garnitures en laiton doré (un choc), à décor repoussé et gravé de trophées militaires dans des couronnes de laurier, cannelures et palmes, avec ses deux anneaux de bélière, suspentes et boucles en métal et cuir rapportées. Avec une dragonne (rapportée) en passementerie d’argent doré (oxydation), cordon en galon de passementerie en argent doré, modèle à cul de dé avec gland et franges souples torsadées. Bel état de conservation.
Sur le fourreau, une étiquette manuscrite “Le Sabre d’Austerlitz du Général Rapp / Collection Bernard Franck”, et deux étiquettes avec numéros d’inventaire “281” et “402”, ce-dernier avec la mention “S.H.”. Klingenthal, Manufacture des frères Coulaux, époque Consulat ou tout début du Premier Empire. L. 81,5 cm (lame). L. 88 cm (fourreau). L. 95 cm (totale).
Provenance
- Général Jean Rapp (1771-1821).
- Collection Bernard Franck (1848-1924).
- Sa vente, Étienne Ader, Hôtel Drouot, “Collections Bernard-Franck ; objets historiques et militaires (première vente)”, 22 et 23 février 1935, lot 176 (repr. p. 3 du catalogue).
- Collection Gilbert Putterie.
60 000/80 000 €
Historique
Né à Colmar en 1771, Jean Rapp s’engage localement dans le régiment des Chasseurs des Cévennes. Il participe aux Guerres révolutionnaires au sein de l’armée de Moselle puis du Rhin. En 1796, il est nommé aide de camp du général Desaix et fait capitaine ; il part avec lui jusqu’en Égypte. Suite à la mort du général lors de la bataille de Marengo en 1800, il est fait aide de camp du Premier Consul Bonaparte, poste qu’il occupera jusqu’en 1814. Général de brigade, il se distingue à Austerlitz le 2 décembre 1805, jouant un rôle crucial dans la contre-attaque décisive menée contre la cavalerie russe. Alors que l’aile gauche française est attaquée par la cavalerie de la Garde impériale russe, Rapp lance une charge fulgurante avec les grenadiers à cheval et les Mamelouks de la Garde. Il réussit à repousser les Russes et capture le prince Repnine, un officier de haut rang, contribuant fortement à la victoire française et à l’éclat de la manœuvre centrale de Napoléon. Il est promu général de division suite à sa bravoure lors de cette « bataille des Trois Empereurs », le 24 décembre 1805. Il participera aux principales campagnes aux côtés de Napoléon, notamment en Russie, et sera fait grand cordon de l’Ordre de la Légion d’honneur, grand-croix de l’Ordre de la Réunion et chevalier de l’Ordre de la Couronne de fer.
Jean-Jacques Lagrenée (1739–1821), Portrait équestre du Général Jean Rapp, hst, 1816, Musée Unterlinden, Colmar (88.RP.325).
Ce sabre de l’un des aides de camp les plus célèbres de Napoléon, dont la lame porte discrètement son nom dans le damas, est représentatif par son décor de l’époque du Consulat. Provenant de la collection Bernard Franck, la plus prestigieuse collection napoléonienne de la fin du XIXe - début du XXe siècle, sa fiche descriptive présente dans le catalogue de la première vente de sa collection, déjà vendue à Drouot en 1935, au lot 176 page 21, mentionne : “Il est de tradition que ce sabre est celui que portait Rapp le jour de la Bataille d'Austerlitz”. Cette hypothèse est corroborée par la période de réalisation du sabre, au vu de la signature de la lame entre 1801 et 1805, et appuie donc sa très probable utilisation par le général Rapp le 2 décembre 1805 à Austerlitz.
-
214
Épée de Commissaire de guerre, la garde en laiton argenté et ciselé à une branche, le clavier à deux volutes orné de branches de feuilles de chêne et de laurier, la calotte trilobée à décor gravé de feuillages et fleurettes stylisées, le quillon droit, la fusée en ébène strié ; la lame droite à un tranchant et une gorge en acier bleui et doré au tiers de trophées d’armes et motifs végétaux ; le fourreau de cuir à deux garnitures en laiton argenté à décor de palmettes et feuilles de chêne. Légères usures du cuir et de l’argenture.
Époque Directoire (1795-1799).
L. 81 cm (lame). L. 100 cm (totale).
Provenance
Vente Boscher Enchères, Cherbourg, 1er avril 2019 (adjugé 1.977,60€).
600/1 000 €
215
Épée d’officier d’État-Major, la garde en laiton doré et ciselé, la branche ciselée de feuillages et centrée d'une tête de lion, le clavier à volutes orné d’un trophée d’armes sur fond sablé, la calotte en forme de crosse à décor de feuilles d’acanthe, le quillon terminé par une coquille en enroulement, la mfusée à plaquettes de nacre cannelées ; la lame triangulaire dorée et bleuie au tiers et monogrammé “W” ; le fourreau en cuir noir à deux garnitures en laiton doré, avec bouton à fleuron. Légères oxydations de la lame et usures au cuir du fourreau. Époque Premier Empire ou début Restauration. L. 79 cm (lame). L. 93,5 cm (totale).
Provenance Vente Osenat, Fontainebleau, 7 décembre 2020, lot 207 (adjugé 1.875€).
800/1 200 €
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216
Épée d’Officier d’État-Major, la garde en laiton doré et ciselé, le clavier figurant le Serment des Horaces d’après Davis sur fond sablé, la branche ciselée de feuilles de laurier et de chêne et centrée d’une fleurette, la calotte droite terminée par un buste avec casque à grille, le quillon à décor de têtes de lion, la fusée à plaquettes de nacre cannelées ; la lame triangulaire dorée et bleuie au tiers ; le fourreau en cuir noir à deux garnitures en laiton doré. Légères oxydations de la l’acier, le cuir du fourreau usé, la garniture en laiton probablement refaite à la pointe.
Époque Premier Empire.
L. 71 cm (lame). L. 91,5 cm (totale).
Provenance
Vente Osenat, Fontainebleau, 7 décembre 2020, lot 206 (adjugé 2.375€).
1 500/2 000 €
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217
Épée d'officier, la garde en laiton doré et ciselé, le clavier déporté orné d'une allégorie de la Renommée sur fond sablé, la branche ciselée de feuillages et centrée d'un buste de Minerve, la calotte en forme de crosse terminée par une tête de lion, la fusée à plaquettes de nacre cannelées ; la lame triangulaire dorée et bleuie au tiers ; le fourreau de cuir noir à deux garnitures en laiton doré. L’acier bleui retouché au talon et le cuir du fourreau usé, bouterolle désolidarisée. Époque fin Premier Empire ou début Restauration, circa 1810-1815.
L. 80,5 cm (lame). L. 94 cm (totale).
Provenance
Vente Thierry de Maigret, Drouot, 6 avril 2018, lot 268 (adjugé 793€).
600/800 €
218
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Épée d'officier général au règlement du modèle Vendémiaire An XII, la garde en laiton doré et ciselé, le clavier asymétrique en forme de fer à cheval, ciselé d’une frise de feuilles de lauriers en bordure, terminé par un homme casqué à l’antique et une coquille, la branche ciselée de feuilles de lauriers et centrée d’une étoile sur fond sablé, la calotte droite terminée par un casque à grille, le quillon droit à décor ciselé de faisceaux de licteurs et terminé par des têtes de lion, la poignée en bois et argent filigrané ; la lame en acier à méplat médian gravée, doré et bleuie au tiers ; le fourreau en cuir à deux garnitures en laiton et un anneau.
Petites usures du laiton, pliures et cassures du cuir. Époque Premier Empire. L. 82 cm (lame). L. 101 cm (totale).
Provenance
Vente Tessier-Sarrou, Drouot, 17 octobre 2018, lot 31 (adjugé 4.470€).
1 500/2 000 €
219Épée d'officier d'État-Major, la garde en laiton doré et ciselé, le clavier déporté à décor d'un trophée militaire sur fond sablé, la branche ciselée de feuilles de chêne sur fond sablé, la calotte à courte jupe ciselée sur les deux faces des foudres d'État-Major ailées, cannelée sur le dessus, à un quillon terminé en enroulement, la fusée à plaquettes de nacre ; la lame à quatre pans à méplat, en acier doré et bleui sur la moitié, signée de Knecht à Solingen ; le fourreau en cuir noir à deux garnitures en laiton doré à un anneau de suspente et un bouton ciselé d'une palmette. Le cuir et la bouterolle postérieurs, légère oxydation de la lame.
Époque Premier Empire.
L. 67,5 cm (lame). L. 82,5 cm (totale).
Provenance
Vente Thierry de Maigret, Paris, 9 novembre 2018, lot 424 (adjugé 885€).
600/800 €
220
Épée d’officier de dragons, la garde à l’anglaise en laiton doré et ciselé, le clavier droit ciselé d’un cheval ailé à queue de dragon, la fusée en ébène quadrillé et cannelé sur les côtés, le quillon feuillagé en enroulement ; la lame plate à un seul tranchant, dorée et bleuie au tiers, monogrammée au talon “A. K.” ; le fourreau de cuir noir à deux garnitures en laiton doré et simple bouton ovale. Bon état, le cuir postérieur.
Époque Premier Empire.
L. 84 cm (lame). L. 99 cm (totale).
Provenance
Vente Thierry de Maigret, Drouot, 1er octobre 2020, lot 291 (adjugé 1.150€).
800/1 000 €
Beau sabre d’officier supérieur d'État-Major du type à la Marengo, la garde en laiton doré et ciselé, la branche à double chaînette formé d’anneaux lisses et sablés, la calotte à courte jupe ornée sur le dessus d’un trophée d’armes “à la romaine”, découpée et ornée de feuilles d’acanthe, de laurier et de chêne sur fond amati, à deux quillons inversés terminés par des têtes de dragon, la poignée en ébène quadrillé à cannelures sur les côtés, le nœud de corps à deux oreillons ornés d’un combattant antique en pied et armé d’un glaive sur les deux faces ; la lame courbe à dos plat, gravée, dorée et bleuie au tiers, à décor de trophées d’armes, fleurs et feuillages, monogrammée “F. W.” en partie supérieure ; le fourreau en bois gainé de cuir noir, à deux garnitures en laiton doré gravé, l’avers à décor d’un trophée militaire, guirlande de rose, foudre et palmes, à deux crochets de suspente, le dos décoré au trait de pastilles. Petit manque au revers de la bouterolle en partie supérieure, restauration au fourreau.
Époque Consulat (1799-1804).
L. 72 cm (lame). L. 90 cm (totale).
Provenance
Vente Osenat, Fontainebleau, 22 mars 2021, lot 206 (adjugé 5.658€).
3 000/5 000 €
222
Beau sabre d’officier supérieur de hussard, la garde en laiton doré et ciselé, la branche à décor d’une couronne de feuilles de laurier et de moulures, la calotte à l’allemande à courte jupe, ornée sur le dessus d’un fleuron ciselé sur fond sablé, à un quillon terminé par une coquille en enroulement, la poignée en argent et cuivre filigrané ; la lame courbe à un tranchant et dos plat, en acier bleui et doré aux trois-quarts d’un motif de vagues et ondulations, avec signes cabalistiques en bordure ; le fourreau en bois tendu de chagrin noir, à trois garnitures en laiton doré, repoussé et ciselé à décor de trophées d’armes, fleurons et frises de palmettes, avec ses deux anneaux de suspente. Importante oxydation de la lame. Époque Directoire (1795-1799).
L. 88 cm (lame). L. 104 cm (totale).
Provenance
Vente Piasa, Paris, 25 juin 2021, lot 67 (adjugé 6.500€).
2 000/3 000 €
-
223
Rare sabre d’officier du Service de Santé, la garde en laiton doré et ciselé, la calotte à l’allemande à courte jupe, ornée sur le dessus d’un fleuron ciselé sur fond sablé, à un quillon terminé par une coquille, le noeud du corps à décor de cartouche octogonal, celui de l’avers orné d’un caducée, celui du revers uni, la poignée en bois et argent filigrané. La lame courbe à un tranchant et dos plat, gravé au tiers d’une grenade éclatée et d’un coq soutenant une dépouille de lion gravée de la devise “Le Courage l’emporte sur la férocité”. Le fourreau de cuir noir à trois garnitures en laiton doré à décor alterné de trophées militaires et fleurons dans des cartouches ovales, avec ses deux anneaux et suspentes et leurs boucle en métal et cuir. Petites usures du cuir, la lame piquée, légère oxydation du laiton, le filigrane de la poignée détendu.
Époque Directoire (1795-1799).
L. 80 cm (lame). L. 95 cm (totale).
Provenance
Vente Piasa, Paris, 25 juin 2021, lot 68 (adjugé 11.050€).
3 000/5 000 €
Sabre d'officier supérieur, la garde en laiton doré et ciselé, la branche centré d’un cartouche à décor de trophées militaires sur fond sablé, la calotte en crosse ornée d’une tête de lion, le quillon droit terminé par une tête de lion, le noeud de corps à décor de trophées militaires sous une tête de lion dans une mandorle, la poignée en ébène à décor de stries formant damiers ; la lame courbe à gorge, en acier bleui et décor gravé et doré ; le fourreau en fer bleui à 3 garnitures en laiton doré et ciselé de feuillages stylisés, avec ses deux anneaux de suspente. Oxydation de la lame, petits chocs sur le fourreau.
Époque Premier Empire. L. 81,5 cm (lame). L. 98 cm (totale).
Provenance
Vente Aix Luberon Enchères, Aix-enProvence, 4 décembre 2018 (adjugé 5.303,80€).
2 000/3 000 €
226Glaive des sapeurs d'infanterie de la Garde impériale avec son baudrier et sa baïonnette.
225Sabre d'officier de cavalerie, la garde en laiton doré et ciselé, à un quillon terminé par une tête de lion, le noeud de corps à décor de trophées militaires sur fond sablé dans une mandorle, la branche ciselée d’une figure de Minerve armée en pied sur fond sablé, la calotte en forme de crosse terminée par une tête de lion, la poignée en ébène en pointes de diamant et cannelé sur les côtés ; la lame courbe à pan creux et à un tranchant en acier doré et bleui au tiers ; le fourreau en laiton doré à décor repoussé de figures féminines à l’antique dans des cartouches oblongs alternés de frises de palmettes. Chocs sur le fourreau, traces d’oxydation sur la lame.
Époque Premier Empire. L. 83 cm (lame). L. 103 cm (totale).
1 500/2 000 €
Le glaive de modèle 1804, la garde en laiton doré et ciselé, la calotte en crosse à décor d’une tête d’aigle finement ciselée, à double quillons droits terminés par un motif de tête de lion, le noeud de corps à décor d’une tête de lion dans un cartouche rectangulaire ; la lame postérieure en acier poli, courbe à un tranchant, la pointe dans l'axe, le dos marqué "Coulaux & Cie Klingenthal" ; le fourreau de cuir noir sans alèses à deux garnitures en laiton doré, découpées en accolade, le bouton de chape en forme de mufle de lion.
Le large baudrier, en cuir de buffle blanchi surpiqué, de la largeur correspondant aux baudriers de sapeurs, orné d'une grenade éclatée et d’une tête de méduse en laiton doré.
La baïonnette en acier dite "de gendarmerie", issue de la Manufacture de Klingenthal, le talon poinçonné au B dans un cercle pour J. A Bisch (contrôleur de 2e classe à Klingenthal entre 1809 et 1824), et présentant les marques des forgeurs (cercle, B, 12), la face gauche du coude au K couronné dans un ovale pour J. I. Krantz, inspecteur à Klingenthal (directeur de 1812 à 1814), et numérotée 81. Intérieur du coude portant la marque
A ; le fourreau de la Garde impériale de cuir noir avec chape à bouton et bouterolle de laiton.
Très bon état de la baïonnette et du baudrier. Le glaive partiellement désolidarisé, à refixer.
Petits chocs et marques d’oxydation. Époque Premier Empire.
Glaive : L. 72 cm (lame). L. 93,5 cm (totale).
Baïonnette : L. 58 cm.
Provenance Galerie L’Espadon, Paris.
2 000/3 000 €
227
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Épée d’officier supérieur, la garde en argent 1er titre (950 millièmes) ciselé, le clavier à décor ajouré de l’aigle impériale dans une couronne de feuilles de laurier et entourée de trophées d’armes, terminée par deux têtes de lion, la branche ciselée de palmettes stylisées et centrée d’une tête de lion, la calotte en forme de crosse à décor de palmettes et d’une paire d’ailes sur fond sablé, le quillon dans l’axe terminé par une fleurette stylisée, la fusée à plaquettes de nacre (à recoller) ; la lame droite à section triangulaire, en acier doré, bleui et gravé au tiers ; le fourreau de cuir brun à une garniture en métal. Oxydation de la lame, usures du cuir et la bouterole manquante, petites restaurations à la garde.
Paris, 1809-1819.
Époque Premier Empire.
Orfèvre : Jean Juste (reçu en 1807).
L. 79 cm (lame). L. 90,5 cm (totale). Poids brut : 424,4 g.
Provenance
Vente Aisne Enchères, Soissons, 17 Juin 2023, lot 270 (adjugé 988€).
600/800 €
228 -
Épée d’officier de dragons ou de hussards, la garde en bronze doré, le clavier ciselé d’une aigle flanqué de deux écus à décor de couronnes impériale et royale, de feuilles de chêne et de laurier, la branche ciselée et centrée d’une fleurette sur fond amati, la calotte en forme de casque empanaché, le quillon en forme de coquille, la fusée en corne brune en pointes de diamant et cannelures sur les côtés ; la lame triangulaire à deux gorges au cinquième, plus ancienne, probablement montée localement marquée dans la gorge « CROSSIFISSO X IN X ALENIGNA / X SANTA XSANTISSIMA XX ». Le fourreau manquant, traces d’oxydation sur la lame.
Probablement Italie, époque Premier Empire. L. 84 cm (lame). L. 98 cm (totale).
Provenance
Vente Aisne Enchères, Soissons , 17 Juin 2023, lot 273 (adjugé 556€).
200/300 €
229 -
Épée d’officier de dragons ou de hussards, la garde en laiton doré, le clavier ciselé d’une aigle portant le “N” sous la couronne de Fer dans un décor de couronnes impériale et royale, de feuilles de chêne et de laurier, la branche ciselé d’un motif de feuilles de laurier centré d’une étoile, la calotte droite à décor de fleurettes et acanthes, la fusée en ébène strié sur laquelle est fixée une plaque de laiton figurant un angelot sur fond de soleil rayonnant ; la lame droite à un tranchant et gorge, dorée et bleuie au tiers. Le fourreau manquant. Restauration à l’arc de jointure.
Probablement Italie, époque Premier Empire. L. 71 cm (lame). L. 84 cm (totale).
Provenance
Vente Aisne Enchères, Soissons , 17 Juin 2023, lot 289 (adjugé 457€).
150/250 €
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230
Épée d'officier supérieur des Grenadiers de la Garde impériale, la garde en laiton doré, le clavier ciselé d’un foudre sur fond sablé, la branche ciselée d’une fleurette feuillagée, la calotte à volutes centrée d’une grenade éclatée sur fond sablé, la fusée à plaquettes de nacre cannelée ; la lame triangulaire à gorges, dorée et bleuie au tiers ; le fourreau de cuir noir à deux garnitures en laiton doré. Oxydation du laiton, usures du cuir.
Époque Premier Empire.
La lame : travail allemand, probablement Solingen.
L. 83 cm (lame). L. 95 cm (totale).
1 000/1 500 €
231
Épée d’officier supérieur, la garde en laiton ciselé et doré, le clavier à décor d’une figure de Mercure dans un médaillon ovale, sur fond sablé et encadré de deux palmes, la branche ciselée de fleurettes et palmettes sur fond sablé, la calotte godronnée, la fusée à plaquettes de nacre cannelées ; la lame triangulaire dorée et bleuie au tiers, monogramme “A. K.”. Le fourreau manquant, légère oxydation du laiton et petit manque de nacre.
Armurier de Solingen.
Époque Premier Empire.
L. 80 cm (lame). L. 93,5 cm (totale).
Provenance
Vente Hôtel des Ventes de Senlis, 27 janvier 2021 (adjugé 2.424€).
600/800 €
232
Glaive d’officier supérieur d’État-major, la garde en laiton doré et ciselé, le clavier droit à décor de trophées d’armes à deux quillons droits terminés par des fleurons, la calotte à décor d’un buste en cuirasse et coiffée d’un casque à grille, la fusée à plaquettes de nacre ; la lame en acier, droite à quatre pans et arête médiane, gravée, dorée et bleuie au tiers à décor d’un soleil et de feuillages, monogramme “A. K.” en partie supérieure ; le fourreau en cuir à deux garnitures en laiton doré, gravé de feuillages. Légère oxydation de la lame, pliures et usures du cuir.
Époque Premier Empire ou Restauration. L. 68,5 cm (lame). L. 89 cm (totale).
Provenance
Vente Rennes Enchères, 2 novembre 2020, lot 53 (adjugé 3.681€).
1 500/2 000 €
233
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Légion d'honneur - Premier Empire.
Aigle d'or du premier type en or (750 millièmes) et émail, les centres en deux parties, l'Empereur à la grosse tête de profil à droite sur fond rayonnant, au revers l'aigle à gauche sur fond grenu, large couronne de feuillage entièrement visible entre les pointes de l'étoile (légers éclats, manquent deux feuilles de laurier, défaut de cuisson de l'émail blanc), l’anneau lisse, avec ruban.
Époque Premier Empire, circa 1802-1806.
H. 4,1 x L. 3,7 cm. Poids brut : 16,2 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 5 décembre 2017, lot 262 (adjugé 4.750€).
3 000/5 000 €
234
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Légion d'honneur - Premier Empire et Restauration.
Aigle d'or du troisième type en or (750 millièmes) et émail à large couronne de feuillage entièrement visible, le centre de l’avers en deux parties au profil de l'Empereur à droite sur fond rayonnant, celui du revers modifié en 1814, en une seule partie au profil d'Henri IV à droite sur fond rayonnant, couronne articulée à huit arches, anneau cannelé (cheveux, petits éclats épars), long ruban d'époque à bouffette décoloré et déchiré. Rare et beau témoignage. Paris, 1809-1819.
Poinçon à la tête de coq.
H. 5,7 x L. 3,8 cm. Poids brut : 22,1 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 5 décembre 2017, lot 267 (adjugé 3.125€).
2 000/3 000 €
235
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Légion d'honneur - Premier Empire
Aigle d'or du 4e type en or (750 millièmes) et émaux, les branches à pointes pommetées, la couronne de feuillage entièrement visible, les centres en deux parties, l'Empereur à droite sur fond rayonnant sur l’avers, au revers l'aigle impériale à droite sur fond strié, importante couronne impériale ciselée à huit arches ornées de palmettes (une pommette anciennement refixée, possible réémaillage ancien, petits éclats), l’anneau cannelé, avec ruban à rosette elliptique. Très bon état.
Fin du Premier Empire.
H. 6,4 x L. 4,2 cm, Poids brut : 20,0 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 26 mars 2019, lot 51 (adjugé 2.540€).
1500/2000 €
236 -
Légion d'honneur - Premier Empire.
Aigle d'or du 4e type en réduction, du modèle dit «de Biennais», en or (750 millièmes) et émaux, les branches pommetées, la couronne de feuillage entièrement visible, les centres en deux parties, l'Empereur à droite sur fond rayonnant, au revers l'aigle à droite sur fond strié (les centres refixés, bien du Premier Empire mais non du type Biennais), couronne impériale ciselée à huit arches perlées et ornées de palmettes, l’anneau cannelé, avec un ruban à bouffette. Très bon état.
Fin du Premier Empire.
H. 2,6 x L. 1,7 cm. Poids brut : 6,0 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 26 mars 2019, lot 52 (adjugé 889€).
400/600 €
237 -
Légion d'honneur - Premier Empire.
Aigle d'or du 1er type en or (750 millièmes) et émaux, les centres en deux parties, sur l’avers l'Empereur à la grosse tête de profil à droite sur fond rayonnant, au revers l'aigle à gauche sur fond grenu, large couronne de feuillage entièrement visible entre les pointes de l'étoile, l’anneau lisse, avec ruban à bouffette (décoloré). Bon état général, cheveux, éclats à une pointe.
Époque Premier Empire, circa 1802-1806.
H. 4,1 x L. 3,9 cm. Poids brut : 18,4 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 26 mars 2019, lot 43 (adjugé 7.874€).
3 000/5 000 €
238 -
Légion d'honneur - Premier Empire.
Rare aigle d'or du 2e type à couronne fixe en or (750 millièmes) et émaux, les centres en deux parties, sur l’avers l'Empereur à la petite tête de profil à droite sur fond rayonnant, au revers l'aigle à gauche sur fond grenu, la couronne impériale ciselée à douze arches fixée entre les pointes de la branche supérieure, l’anneau lisse, avec ruban à bouffette (décoloré). Très bon état, petites restaurations à la légende au revers.
Époque Premier Empire, circa 1806-1808.
H. 5,5 x L. 3,8 cm. Poids brut : 19,6 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 26 mars 2019, lot 45 (adjugé 27.940€).
6 000/8 000 €
239
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Légion d'honneur - Premier Empire.
Bel aigle d'or du 2e type à couronne mobile en or (750 millièmes) et émail, les centres en deux parties, sur l’avers l'Empereur à la grosse tête de profil à droite sur fond rayonnant (petits chocs), au revers l'aigle à gauche sur fond grenu, large couronne de feuillage entièrement visible entre les pointes de l'étoile, importante couronne impériale à douze arches finement ciselées en or bruni et amati, l’anneau cannelé, avec un long ruban à bouffette (décoloré). Bon état général, cheveux, éclats à deux pointes, à la légende au revers et aux feuilles sous la bélière.
Époque Premier Empire, circa 1806-1808.
H. 6 x L. 3,8 cm. Poids brut : 22,3 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 26 mars 2019, lot 47 (adjugé 13.970€).
4 000/6000 €
240ROYAUME DE WESTPHALIE - ORDRE DE LA COURONNE DE WESTPHALIE
Plaque d’habit de dignitaire en cannetille, paillettes et lamé d’argent (traces de dorure). Centre en argent, en plusieurs parties. Légende sur fond d’émail bleu « CHARAKTER UND AUFRICHTIGKEIT » (Caractère et honnêteté).
Au milieu posent une aigle et un lion adossés et couronnés par une seule couronne. À droite du côté du lion, est le cheval de Westphalie , à gauche, du côté de l’aigle, est le lion de Cassel. Le tout est surmonté de l’aigle impériale couronnée et portée sur son foudre, sur lequel est écrit : « JE LES UNIS. » L’ensemble dans un ouroboros. Usures et éclats d'émail visibles sur l'anneau en émail bleu. Revers avec étiquette ancienne à la plume « Jérôme Westphalie ». Époque Second Empire. D. 8,7 cm. Poids brut : 20,9 g.
Historique
Décidée dès juillet 1808, la création d’un ordre westphalien par le jeune Roi Jérôme Napoléon se révéla extrêmement difficile, au vu des réticences de son frère, l’Empereur Napoléon Ier. Institué le 25 décembre 1809, ce n’est qu’à partir de 1810 que les insignes furent distribués. L’Ordre comprenait trois grades et pouvait être décerné à des civils et à des militaires. Il était décerné aux personnes ayant rendu des services exceptionnels à la Couronne et à l’État. Les distinctions décernées comprenaient des actes d’héroïsme ou d’humanité et des découvertes utiles. L’adhésion à l’Ordre était limitée à dix Grands-Croix.
L’ordre disparut avec le royaume de Westphalie en 1813 mais le Roi Jérôme, très attaché à cet ordre, continua d’en porter les insignes jusqu’à sa mort en 1860.
1 500/2 000 €
241 -
ORDRE DE LA COURONNE DE WESTPHALIE
Rare croix de chevalier miniature de 1ère classe en or (750 millièmes), modèle 1810, unilatérale, avec anneau de suspension d'origine et ruban en satin de soie bleu ciel conforme. Royaume de Westphalie, règne du roi Jérôme Bonaparte, 1809-1814.
H. 1,5 x L. 1,1 cm. Poids brut : 1,3 g.
Provenance
Vente La Galerie Numismatique, Vienne, 27 mars 2021, lot 60 (adjugé 3.060€).
600/800 €
242
-
Ordre de la Couronne de Fer, fondé par Napoléon Ier, roi d'Italie en 1805.
Insigne de chevalier en argent (800 millièmes) figurant l'aigle impériale la tête à sa droite et ailes déployées, surmontant la Couronne de Fer en deux parties émaillées bleu, les pointes pommetées, ornée au centre d'un médaillon en or ciselé au profil de l'Empereur à gauche, légendé en italien «DIO ME LA DIEDE GUAI A CHI LA TOCCA», anneau cannelé, avec son ruban d'époque. Cheveux et petits éclats, oxydation. Époque Premier Empire.
H. 2,9 x L. 1,9 cm. Poids brut : 8,9 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 26 mars 2019, lot 86 (adjugé 3.175€).
1 500/2 000 €
243
Jeton octogonal en cuivre de l’Ordre de la Couronne de Fer, l’avers au profil gauche lauré de l’empereur Napoléon Ier, entouré de la légende “NAPOLÉON EMPEREUR ET ROI”, signé DROZ F(ecit), le revers orné d’un insigne de la Couronne de Fer, légendé ORDINE DELLA CORONA DI FERRO / FONDATO LI 5 GIUGNO 1805. Très bel état.
Circa 1805.
D. 3,3 cm. Poids : 16,5 g.
50/80 €
244Non venu
ROYAUME DE HOLLANDE - ORDRE DE L’UNION (institué en 1808)
Croix de chevalier en vermeil (800 millièmes) et émail polychrome. Au centre, un médaillon doré présentant sur l’avers un lion flottant et devise “DOE WEL EN ZIE NIET OM” en lettres dorées sur émail bleu, sur le revers, un faisceau de 11 flèches avec sceptre superposé dans un serpent et devise “EENDRAGT MAAKT MAGT”. Avec son anneau de suspension et ruban d'origine. Petits manques et éclats d’émail. Époque Premier Empire, 1806-1811.
H. 6,2 x L. 4,6 cm. Poids brut : 25,3 g.
Provenance
Vente La Galerie Numismatique, Vienne, 27 mars 2021, lot 271 (adjugé 3200€).
Historique
Institué par Louis-Napoléon (1775-1846), roi de Hollande en 1806, l’ordre est aboli en 1811 et intégré au sein de l'Ordre de la Réunion.
1 500/2 000 €
246
Médaille d'honneur de Westphalie modèle 1810, de 3e classe, du 2e type (à 6 boulets), en bronze doré, de forme ovale, l’avers à décor de trophée militaire et inscrit “FUR TAPFERKEIT UND GUTES BETRAGEN”, le revers portant les initiales entrelacées “HN” sous couronne royale, surmontant la date 1809, dans une couronne de feuilles de laurier et de chêne, l’anneau lisse. Avec un ruban bleu céleste décoloré. Bon état, légères oxydations et rayures. Royaume de Westphalie, époque Premier Empire, circa 1809-1814. H. 4 x L. 3,2 cm.
400/600 €
Médaille d'honneur de Westphalie modèle 1810, de 2nde classe, du 2e type (à 6 boulets), en argent (800 millièmes), de forme ovale, l’avers à décor de trophée militaire et inscrit “FUR TAPFERKEIT UND GUTES BETRAGEN”, le revers portant les initiales entrelacées “HN” sous couronne royale, surmontant la date 1809, dans une couronne de feuilles de laurier et de chêne, l’anneau lisse. Avec son ruban bleu céleste bordé de blanc. Très bon état. Royaume de Westphalie, époque Premier Empire, circa 1809-1814. H 4,3 x L. 3,3 cm. Poids brut : 22,0 g.
Provenance Galerie Bertrand Malvaux.
600/800 €
248
Ordre de la Réunion, fondé par Napoléon Ier en 1811. Insigne de chevalier en demi-taille en or (750 millièmes) et émail, l’étoile à douze pointes pommetées émaillées blanc et anglées de faisceaux de flèches, les centres en deux parties figurent, sur l'avers le N entouré d'une couronne de laurier, bordé d'un filet émaillé bleu inscrit de la légende «À JAMAIS», au revers, autour du trône impérial les symboles des états et royaumes conquis annexés à l'Empire, bordé de la légende «TOUT POUR L'EMPIRE», surmontée d'une couronne impériale articulée à huit arches reposant sur des aigles, le bandeau émaillé bleu ciel inscrit «NAPOLÉON FONDATEUR», anneau cannelé. Manques et cheveux à l’émail, couronne déformée. Avec ruban. Paris, 1809-1819.
H. 3,3 x L. 1,7 cm. Poids brut : 4,3 g.
600/800 €
Ordre de la Réunion, fondé par Napoléon Ier en 1811. Bijou de chevalier légèrement réduit en or (750 millièmes), l’étoile à douze pointes pommetées émaillées blanc et anglées de faisceaux de flèches, les centres en une partie figurent, sur l'avers le N entouré d'une couronne de laurier, bordé d'un filet émaillé bleu ciel inscrit de la légende «À JAMAIS», au revers, autour du trône impérial les symboles des états et royaumes conquis annexés à l'Empire, bordé de la légende «TOUT POUR L'EMPIRE», surmontée d'une couronne impériale articulée large à huit arches reposant sur des aigles, le bandeau émaillé bleu ciel inscrit «NAPOLÉON FONDATEUR», large anneau cannelé.
Légers manques d’émail, bon état général. Avec un ruban à bouffette. Paris, 1809-1819.
Poinçon à la tête de coq sur la croix, et à la tête d'aigle apposé postérieurement sur l'anneau.
Époque Premier Empire (1811-1814).
H. 5,4 x L. 3 cm. Poids brut : 16,1 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 26 mars 2019, lot 90 (adjugé 4.064€).
2 000/3 000 €
250
MÉDAILLE D'HONNEUR DES MILICES PROVINCIALES, ROYAUME DES DEUX SICILES.
Frappe postérieure en bronze argenté reprenant le modèle de 2nde classe, l’avers au profil gauche de Murat entouré de la légende “GIOACCHINO NAPOL. RE DELLE DUE SICIL.”, le revers au faisceau de drapeaux liés par un ruban surmonté de la couronne royale, le drapeau de gauche marqué “SICUREZZA”, celui de droite “INTERNA”, le tout entouré de la légende “ALLE LEGIONI PROVINCIALI LI 26 MARZO 1809”. Le ruban en soie moirée bleu rapporté. France, fin du XIXe siècle. La tranche marquée en creux “BRONZE”. D. 3,8 cm. Poids brut : 30,6 g.
Historique
Instaurée par le Roi Joachim Napoléon en souvenir de la remise, le 26 mars 1809, des drapeaux aux quatorze légions provinciales créées pour assurer le maintien de l'ordre dans son royaume, cette médaille était destinée aux personnes ayant participé à l'organisation de cette troupe.
100/150 €
251
Ordre royal des Deux-Siciles, fondé par Joseph Bonaparte, roi de Naples en 1808.
Bijou de chevalier du 2e type légèrement réduit, en forme d'étoile à cinq branches en or émaillé rouge guilloché, les pointes pommetées surmontées d'une aigle impériale sommée d'une couronne articulée, les centres en trois parties figurent, sur l'avers la Trinacrie bordée du nom du fondateur «JOS NAPOLEO SICILIA REX INST» en or sur fond émaillé bleu ciel, sur le revers le cheval de Naples sur fond d'argent strié bordé de la légende sur fond bleu ciel «RENOVATA PATRIA», l’anneau cannelé, le ruban postérieur (très bon état, petit choc à une pointe, infimes éclats aux pointes et à la légende au revers). Italie, royaume de Naples puis des Deux-Siciles, époque Premier Empire, 1808-1814.
H. 5 x L. 2,8 cm. Poids brut : 11,5 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 26 mars 2019, lot 91 (adjugé 2.286€).
1 500/2 000 € 252
Médaille d'honneur de 2nde classe des Milices provinciales, frappée par la Monnaie de Paris, en argent (800 millièmes), l’avers au profil gauche de Joachim Murat entouré de la légende “GIOACCHINO NAPOL. RE DELLE DUE SICIL.”, le revers au faisceau de drapeaux liés par un ruban noué , surmonté de la couronne royale, le drapeau de gauche marqué “SICUREZZA”, celui de droite “INTERNA”, le tout entouré de la légende “ALLE LEGIONI PROVINCIALI LI 26 MARZO 1809”. Avec un ruban en soie moirée bleu rapporté. Très bon état. Royaume des Deux-Siciles, époque Premier Empire, circa 1809-1815. D. 3,7 cm. Poids brut : 27,9 g.
Provenance
Galerie Bertrand Malvaux.
Historique
Cette rare médaille a été instaurée par le roi Joachim Murat en souvenir de la remise, le 26 mars 1809, des drapeaux aux quatorze légions provinciales créées pour assurer le maintien de l'ordre dans son royaume, et était destinée aux personnes ayant participé à l'organisation de cette troupe.
2 000/3 000 €
253 -
Ordre royal des Deux-Siciles, fondé par Joseph Bonaparte, roi de Naples en 1808.
Insigne de chevalier en réduction du 2e type, en or (750 millièmes) ciselé et émaux, anneau lisse, ruban postérieur rouge et bordeaux. Très bon état.
Italie, royaume de Naples puis des Deux-Siciles, époque Premier Empire, 1808-1814.
H. 2,4 x L. 1,4 cm. Poids brut : 2,8 g.
Provenance
- Collection Olivier Aaron.
- Sa vente, AuctionArt Rémy Le Fur, Drouot, 9 octobre 2019, lot 249 (adjugé 2.794€).
600/800 €
254
-
Ordre Royal d'Espagne, fondé en 1808, époque Premier Empire. Étoile de chevalier en or (750 millièmes) et émaux, à cinq pointes pommetées, guillochées et émaillées rouge translucide, les centres en deux parties figurant sur l'avers un lion dressé couronné sur fond strié horizontalement et entouré de la légende "Virtute et Fide" sur émail bleu, sur le revers une tour sur fond strié verticalement et ceinte de la légende "Jos. Nap. Hisp. et Ind. Rex Ins." sur émail bleu, l’anneau cannelé, avec ruban à bouffette en soie rouge.
Fabrication probablement espagnole.
Époque Premier Empire, circa 1808-1814.
L. 4 cm. Poids brut : 14,5 g.
Historique
Joseph Napoléon roi d'Espagne ne conserva des anciens ordres espagnols que la prestigieuse Toison d'Or et créa un nouvel ordre national, l’Ordre royal et militaire d’Espagne, inspiré de celui qu'il avait fondé à Naples, afin de récompenser les hauts faits militaires et d’attacher à sa cause les Espagnols, et de récompenser ceux d’entre eux qui avaient embrassé son parti. Il en fit un usage prudent, et ne nomma que 1787 chevaliers, 200 commandeurs et 50 Grand-Croix. Après son départ, les titulaires de cet ordre en grande majorité espagnole cessèrent d'en arborer les insignes et s'empressèrent de les faire disparaître, expliquant ainsi qu'il soit aujourd'hui le plus rare de l'épopée impériale.
3 000/5 000 €
255 -
Ordre Royal d'Espagne, fondé en 1808, époque Premier Empire. Étoile de chevalier en or (750 millièmes) et émaux, à cinq pointes pommetées, guillochées et émaillées rouge translucide, les centres en deux parties figurant sur l'avers un lion dressé couronné sur fond strié horizontalement et entouré de la légende "Virtute et Fide" sur émail bleu, sur le revers une tour sur fond strié verticalement et ceinte de la légende "Jos. Nap. Hisp. et Ind. Rex Ins." sur émail bleu, l’anneau cannelé, avec partie de ruban en soie rouge (décoloré). Fabrication probablement espagnole.
Époque Premier Empire, circa 1808-1814.
L. 4 cm. Poids brut : 10,7 g.
Historique
Joseph Napoléon roi d'Espagne ne conserva des anciens ordres espagnols que la prestigieuse Toison d'Or et créa un nouvel ordre national, l’Ordre royal et militaire d’Espagne, inspiré de celui qu'il avait fondé à Naples, afin de récompenser les hauts faits militaires et d’attacher à sa cause les Espagnols, et de récompenser ceux d’entre eux qui avaient embrassé son parti. Il en fit un usage prudent, et ne nomma que 1787 chevaliers, 200 commandeurs et 50 Grand-Croix. Après son départ, les titulaires de cet ordre en grande majorité espagnole cessèrent d'en arborer les insignes et s'empressèrent de les faire disparaître, expliquant ainsi qu'il soit aujourd'hui le plus rare de l'épopée impériale.
4 000/6 000 €
256
-
Ordre royal des Deux-Siciles, fondé par Joseph Bonaparte, roi de Naples en 1808.
Rare étoile de poitrine Grand-Croix brodée, portée cousue sur l’habit. L’étoile à cinq branches brodée de sequins en argent entrelacées, les rayons intermédiaires en fils d'argent plats et torsadés, le médaillon central en argent doré avec deux couronnes de laurier émaillées vertes signifiant l'union des règnes, la bordure circulaire émaillée bleu avec inscription “JOS. NAPOLEO SICILIARUM REX INSTITUT” ; le revers recouvert d’un papier fin. Légères usures. Italie, royaume de Naples puis des Deux-Siciles, 1808-1819. D. 8,5 cm. Poids brut : 27,3 g.
Provenance
Vente La Galerie Numismatique, Vienne, 27 mars 2021, lot 219 (adjugé 21.391€).
Historique
Cet ordre est institué par Joseph Bonaparte (1868-1844), frère de l'empereur Napoléon Ier, une fois établi sur le trône de Naples en 1808, en récompense de mérites exceptionnels. Il subit des modifications lorsque Joachim Murat accéda au trône en ajoutant de nouvelles classes (les mêmes que pour la Légion d’honneur) et, une fois la dynastie des Bourbons rétablie, il fut aboli en 1819, étant encore utilisé pendant une courte période, puis « adapté » avec la fleur de lys de Bourbons, à la place de l'aigle impériale.
10 000/15 000 €
257PLAQUE D'HABIT DE GRAND AIGLE DE L’ORDRE DE LA LÉGION
D’HONNEUR
Plaque en broderie de cannetilles, lamés et paillettes d'argent, le centre en argent (800 millièmes) ciselé en trois parties, orné de l'aigle impériale à gauche sur un foudre d'où jaillissent des éclairs. Doublure en peau blanche avec cache central circulaire en papier vert. Bon état général, quelques usures aux pointes.
Époque Second Empire.
D. 8,5 cm. Poids brut : 22 g.
Provenance
Vente Audap & Mirabaud, Drouot, 5 décembre 2018, lot 65 (adjugé 3.774€).
2 000/3 000 €
258
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Légion d'honneur - Premier Empire
Lot de 2 aigles d’argent du 3e type à couronne mobile, en argent et émail polychrome, les centres en or, l’avers au profil de l’empereur Napoléon Ier à droite sur fond rayonnant, le revers à l’aigle impériale à droite sur fond grenu, les anneaux lisses, ruban postérieur pour l’une et d’époque mais décoloré pour l’autre. Éclats, manques et restauration à l’émail de l’une, l’autre en bon état avec de légers cheveux.
Époque Premier Empire, circa 1808-1811.
H. 5,3 et 5,9 cm x L. 3,8 et 3,7 cm. Poids brut : 17,0 et 18,3 g.
800/1 200 €
259
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Légion d'honneur - Premier Empire
Aigle d’argent du troisième type à couronne mobile, en argent et émail polychrome, les centres en or, l’avers au profil de l’empereur Napoléon Ier sur fond rayonnant, le revers à l’aigle impériale à droite (petits éclats et manques d’émail), l’anneau lisse, ruban rapporté.
Époque Premier Empire, circa 1808-1811.
H. 5,6 x L. 3,7 cm. Poids brut : 17,8 g.
Provenance
Vente Leclère, Drouot, 13 avril 2018, lot 51 (adjugé 1.690€).
600/800 €
260 -
260
Croix de chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis en or (750 millièmes) et émaux, les pointes lisses, les réserves des branches amaties, les centres oblongs en deux parties, bélière ornée de volutes, anneau cannelé, avec un ruban à bouffette postérieur. Petits éclats et manques à l’émail.
Époque Restauration (1814-1830).
H. 4 x 3,4 cm. Poids brut : 13,2 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 26 mars 2019, lot 32 (adjugé 445€).
300/500 €
261
-
Croix de chevalier de 5e classe de l'Ordre de Virtuti Militari du Duché de Varsovie, en argent (800 millièmes), modèle 1807, la croix à pointes pommetées, l’avers gravé de l'inscription « VIRT TUTI MILI TARI », le revers gravé « S A R P », avec centres en or en deux parties émaillées polychrome, l’avers orné de l'aigle polonaise blanche dans une couronne de feuillage vert, le revers orné d'un cavalier dans une couronne de chêne et de laurier avec la date 1792 de fondation de l’ordre. Avec ruban. Bon état. Pologne, vers 1808-1809.
H 4,6 x L. 4 cm. Poids brut : 12,6 g.
Provenance
Galerie Bertrand Malvaux.
Historique
Ordre fondé par Stanislas Auguste Poniatowski, roi de Pologne, en 1792, dissous en 1793, rétabli en 1807 sous le nom de Ordre Militaire du Duché de Varsovie.
2 000/3 000 €
262
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Légion d'honneur - Premier Empire.
Aigle d'argent du deuxième type à couronne fixe en argent et émail, les centres en deux parties en or à la petite tête, l'Empereur de profil à droite sur fond rayonnant, au revers l'aigle à gauche sur fond grenu, couronne ciselée à douze arches, rivetée au pontet et fixe, l’anneau lisse (éclats aux pointes et au feuillage, choc à la croix sommitale), ruban légèrement postérieur.
Époque Premier Empire.
H. 5,2 x L. 3,5 cm. Poids brut : 10,8 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 5 décembre 2017, lot 265 (adjugé 1.875€).
1 000/1 500 €
263
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Légion d'honneur - Premier Empire.
Aigle d'argent du premier type en argent et émail, les centres en deux parties en or à la grosse tête, l'Empereur de profil à droite sur fond rayonnant, au revers l'aigle à gauche sur fond grenu, l’anneau lisse (éclats, manques au feuillage, réparation ancienne au pontet), ruban d'époque usé et partiellement décoloré.
Époque Premier Empire.
Poinçon tête de sanglier apposé postérieurement.
H. 3,9 x L. 3,5 cm. Poids brut : 10,8 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 5 décembre 2017, lot 263 (adjugé 2.000€).
1 000/1 500 €
264
Légion d’honneur - Monarchie de Juillet et Second Empire
Croix de chevalier de l’Ordre de la Légion d’honneur, d’époque Monarchie de Juillet modifiée sous le Second Empire, en argent et émail polychrome, centre en or modifié (usures, petit éclat, manques à l’émail bleu), anneau lisse, avec son ruban (manque).
D. 4,6 cm. Poids brut : 24,4 g.
80/120 €
Légion d’honneur - Second Empire
Croix d’officier de l’Ordre de la Légion d’honneur, d’époque Second Empire, en argent et émail polychrome (éclats aux pointes), anneau lisse, avec son ruban à rosette décoloré. Époque Second Empire.
D. 4,1 cm. Poids brut : 24,4 g.
100/150 €
266
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Légion d'honneur - Premier Empire, Aigle d'argent du 2e type à couronne fixe en argent (800 millièmes) et émaux, les centres en or en deux parties, sur l’avers l'Empereur à la petite tête de profil à droite, la couronne impériale ciselée à douze arches, fixée entre les pointes de la branche supérieure, l’anneau lisse, le ruban rapporté. Petits éclats aux pointes et au feuillage, restaurations aux légendes. Époque Premier Empire, circa 1806-1808.
H. 5,4 x L. 3,6 cm. Poids brut : 15,3 g.
Provenance
Vente Beaussant-Lefèvre, Drouot, 26 mars 2019, lot 46 (adjugé 2.286€).
1 000/1 500 €
267
-
Légion d’honneur - Second Empire
Croix d’officier de l’Ordre de la Légion d’honneur, en or (750 millièmes) et émaux, anneau lisse, avec son ruban à rosette (usures). Bon état, petits éclats au revers.
Époque Second Empire.
D. 4 cm. Poids brut : 21,8 g.
600/800 €
268
Claude-Antoine MERCIÉ (1751-1812), médailleur actif à Lyon.
Médaille commémorative en argent de la Pose de la première pierre des façades de la Place Bellecour à Lyon le 29 juin 1800. L’avers au profil gauche de Bonaparte, Premier Consul, inscrit sur le pourtour “à Bonaparte Réédificateur de Lyon” et en partie basse “R. Verninac Prefet / au nom des Lyonnois / reconnoissans”, signé sur la tranche “Mercié F. Lug” ; le revers marqué “Vainqueur / à Maringo / deux fois conquérant / de l’Italie / il retablissoit la place / Belle-Cour / désormais Bonaparte / et en posoit la Ire pierre /le 10 mess. An 8 / de la République / Premier de son Consulat / 1800 v.s.” Petits rayures. Vendue sous coque PCGS. Époque Consulat, circa 1800.
D. 4,3 cm.
Provenance
Vente Stack’s Bowers, New York, 15 janvier 2019, lot 42777.
150/200 €
-
Pièce de 100 francs. Essai en bronze patiné, l’avers au buste à l’antique de l’Empereur Napoléon et daté 1807, le revers à l’aigle impériale et légendé “Empire Français - 100 francs”. Vendue sous coque PCGS. Époque Premier Empire, circa 1807.
D. 3 cm.
Provenance
Vente Stack’s Bowers, New York, 15 janvier 2019, lot 42784.
200/300 €
Franz STUCKART (1747-1825), médailleur. Médaille commémorative du mariage de l’Empereur Napoléon Ier et de Marie-Louise d’Autriche le 2 avril 1810. En argent, l’avers aux doubles profils droits de l’empereur d’Autriche François Ier et de son épouse défunte Marie-Thérèse et aux doubles profils gauches de l’empereur Napoléon Ier et de Marie-Louise, signé en partie basse “F. Stuckart”, le revers à décor allégorique d’une femme figurant la Concorde et daté MDCCCX (1810). Vendue sous coque PCGS. Époque Premier Empire, circa 1810. D. 3,3 cm.
Provenance
Vente Stack’s Bowers, New York, 15 janvier 2019, lot 42788.
150/200 €
271 -
Jean-Bertrand ANDRIEU (1761-1822), médailleur.
Médaille commémorative du Baptême du Roi de Rome le 9 juin 1811.
En argent (800 millièmes), l’avers figurant Napoléon présentant son fils, signé en bas à gauche “Andrieu fecit”, le revers centré de l’inscription “à l’Empereur / Les bonnes villes / de l’Empire”, entourée des noms des grandes villes de l’Empire sur un motif de muraille. Vendue sous coque PCGS.
Époque Premier Empire, circa 1811.
D. 6,8 cm. Poids : 160 g.
Provenance
Vente Stack’s Bowers, New York, 15 janvier 2019, lot 42789 (adjugé 849,89€).
300/500 €
272
Médaille en cuivre argenté de la bataille de Lützen (2 mai 1813).
Avers : Napoléon en uniforme, buste de profil à droite, une couronne de laurier flottant au-dessus de la tête / légende : NAPOLEON EMP. ET ROI.
Signé : DENON. D. / DEPAULIS. F.
Revers : Un cosaque et un cavalier prussien fuyant à toute bride devant l’armée française qu’on aperçoit dans l’éloignement.
Exergue : BATAILLE DE LUTZEN / II. MAI MDCCCXIII (2 mai 1813).
Signé : BRENET.
Graveurs : Alexis-Joseph DEPAULIS (1790-1867) et Nicolas-Guy-Antoine BRENET (1773-1846), sous la direction de Dominique Vivant DENON (1747-1825). Refrappe.
D. 4 cm. Poids : 34,4 g.
100/150 €
273
RÉVOLUTION FRANÇAISE
Médaille commémorative de la Prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. En cuivre à patine brune, l’avers figurant la prise de la Bastille entourée de la date du 14 juillet 1789, le revers présentant une vue du donjon de Vincennes en 1844, signé “Rogat” pour Émile Rogat (1799-1852), médailleur. Époque Monarchie de Juillet, circa 1844.
D. 4,2 cm.
20/30 €
-
274
Lot de 6 médailles commémoratives en bronze à patine brune, de la Campagne d’Égypte, de l’arrivée du Bellérophon à Sainte-Hélène et de la bataille d’Iéna.
XIXe siècle.
D. 4 cm.
40/60 €
275
-
Lot de 12 jetons de présence de la Banque de France en argent (800 millièmes), de forme octogonale, l’avers représentant une figure allégorique de la Fortune déversant une corne d’abondance dans un coffre, légendée “La Sagesse arrange la Fortune” et signée Dumarest, le revers marqué “Banque de France - An VIII” dans une couronne de feuilles de laurier et de chêne. Traces d’oxydation. D. 3,6 cm. Poids total : 298,6 g.
60/80 €
276
-
Jean-Bertrand ANDRIEU (1761-1822), médailleur, d’après.
Médaille commémorative du Baptême du Roi de Rome le 9 juin 1811.
En bronze à patine brune, l’avers au profil gauche de l’Empereur Napoléon Ier, signé sur la terrasse “d’après Andrieu / Denon D.”, le revers figurant figurant Napoléon présentant son fils. Petites taches d’oxydation.
Refrappe.
D. 11,5 cm.
50/80 €
277
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Deux jetons commémoratifs des fêtes du Sacre et du Couronnement de l’Empereur Napoléon Ier et de l’Impératrice Joséphine, le 2 décembre 1804.
En bronze à patine brune, l’avers au double profil droit du couple impérial, le revers à l’aigle impériale, légendé sur la terrasse “Fêtes du couronnement / données / à l’Hôtel de Ville / An XIII”. Époque Premier Empire, circa 1804.
D. 3,5 cm.
20/30 €
278
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Médaille commémorative de la Pose de la première pierre de la Colonne Vendôme.
En cuivre, l’avers au profil droit de Bonaparte Premier Consul, signé Duvivier, surmontant les noms des deux autres consuls de la République, Cambacérès et Lebrun, le revers inscrit “Première pierre / de la colonne nation(a)le / posée par / Lucien Bonaparte / Ministre de l’Intérieur / 25 Messidor An 8 / 14 juillet 1800”. Époque Consulat, circa 1800.
D. 5,5 cm.
Provenance
Vente Philocale, Orléans, 1er octobre 2018.
40/60 €
279 -
Médaille commémorative de la prise de Vienne, le 13 novembre 1805. En bronze à patine brune, l’avers au profil gauche de l'empereur Napoléon Ier casqué et lauré, le revers figurant une allégorie féminine de la défaite autrichienne, signé Médiolani en partie basse.
Époque Premier Empire, circa 1805.
D. 4,3 cm.
Provenance
Vente Philocale, Orléans, 1er octobre 2018.
40/60
280
-
Médaille commémorative de la Bataille de Marengo, le 14 juin 1800. En cuivre, l’avers au profil gauche de Bonaparte Premier Consul de la République, signé Brenet, légendé en partie basse “Bataille de Marengo / 25 et 26 Prairial / An 8”, le revers inscrit “Le Premier Consul / commandant / l’armée de réserve / en personne : / Enfans / Rappelezvous / que mon habitude est / de coucher sur le champ / de bataille”. Époque Consulat, circa 1800.
D. 5 cm.
Provenance
Vente Philocale, Orléans, 1er octobre 2018.
50/80 €
281 -
Médaille commémorative de la Paix de Lunéville, signée le 9 février 1801.
En bronze à patine brune, l’avers au profil droit de Bonaparte en uniforme de Premier Consul, le revers orné d’une figure allégorique de Victoire légendée de part et d’autre “Hohelinden / Marengo” et inscrit sur la terrasse “Lunaevillae. An IX 1801 / Ambiani AN X 1800 / Pace Terra / Marique / Data”.
Époque Consulat, circa 1801.
D. 4 cm.
60/80 €
282
Médaille commémorative de la Campagne d’Italie.
En bronze à patine brune, l’avers au profil droit de Bonaparte Premier Consul, surmontant un cartouche représentant la Bataille de Marengo, le XXVI Prairial An VIII, l’avers figurant le passage du Col du Grand SaintBernard le XXV Floréal An VIII, signé Montagny sur les deux faces.
Refrappe, XIXe siècle.
D. 6 cm.
Provenance
Vente Boisseau Pomez, Troyes, 24 février 2018, lot 542.
60/80 €
-
Pièce dite “Napoléonide” de 5 franchi en argent (800 millièmes), l’avers au double profil à droite d’Elisa Bonaparte et de son époux Félix Baciocchi, responsables de la Principauté de Lucques et Piombino, le revers présentant la valeur de la pièce dans une couronne de feuilles de laurier, la tranche gravée d’une frise de feuilles de laurier. Italie, principauté de Lucques et Piombino, 1807.
D. 3,8 cm. Poids brut : 25,0 g.
Provenance
Vente Briscadieu, Bordeaux, 27 novembre 2021, lot 537 (adjugé 184,50€).
80/120 €
284
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Pièce dite “Napoléonide” de 1 franco en argent (800 millièmes), l’avers au double profil à droite d’Elisa Bonaparte et de son époux Félix Baciocchi, responsables de la Principauté de Lucques et Piombino, le revers présentant la valeur de la pièce dans une couronne de feuilles de laurier, la tranche gravée d’un motif de corde. Italie, Principauté de Lucques et Piombino, 1806.
D. 2,5 cm. Poids brut : 5,1 g.
Provenance
Vente Briscadieu, Bordeaux, 27 novembre 2021, lot 540 (adjugé 184,50€).
80/120 €
285
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Pièce dite “Napoléonide” de 1 lire en argent (800 millièmes), l’avers au profil à droite de Joachim Murat, roi de Naples à partir de 1808, le revers présentant la valeur de la pièce dans une couronne de feuilles de laurier et inscrite “Regno delle Due Sicile”, la tranche gravée d’un motif de corde. Italie, Royaume de Naples, 1812. D. 2,5 cm. Poids brut : 5,0 g.
Provenance
Vente Briscadieu, Bordeaux, 27 novembre 2021, lot 547 (adjugé 123€).
50/80 €
286
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Pièce dite “Napoléonide” de 2 lires en argent (800 millièmes), l’avers au profil à droite de Joachim Murat, roi de Naples à partir de 1808, le revers présentant la valeur de la pièce dans une couronne de feuilles de laurier et inscrite “Regno delle Due Sicile”, la tranche gravée de l’inscription “Dio protegge il regno”. Italie, Royaume de Naples, 1813. D. 2,8 cm. Poids brut : 10,0 g.
Provenance
Vente Briscadieu, Bordeaux, 27 novembre 2021, lot 546 (adjugé 196,80€).
100/150 €
287
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Pièce dite “Napoléonide” de 5 lires en argent (800 millièmes), l’avers au profil à droite de Joachim Murat, roi de Naples à partir de 1808, le revers aux armes du Royaume de Naples sous couronne impériale avec la valeur de la pièce dans une couronne de feuilles de laurier en partie basse et inscrite “Regno delle Due Sicile”, la tranche gravée de l’inscription “Dio protegge il regno”. Italie, Royaume de Naples, 1813. D. 3,8 cm. Poids brut : 24,9 g.
Provenance
Vente Briscadieu, Bordeaux, 27 novembre 2021, lot 545 (adjugé 750,30€).
400/600 €
288
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Pièce dite “Napoléonide” de ⅔ thalers en argent (800 millièmes), l’avers au profil lauré à droite de Jérôme Napoléon, roi de Westphalie, le revers précisant la valeur de la pièce , la tranche à décor d’une frise d’oves.
Royaume de Westphalie, 1813.
D. 3,2 cm. Poids brut : 13,0 g.
Provenance
Vente Briscadieu, Bordeaux, 27 novembre 2021, lot 554 (adjugé 221,40€).
150/200 €
289
Pièce dite “Napoléonide” de 50 stuivers en argent (800 millièmes), l’avers au profil à droite de Louis Napoléon, roi de Hollande, le revers centré des armes du royaume de Hollande (1808-1810) sous couronne royale, la tranche à décor d’un motif de corde. Royaume de Hollande, 1808.
D. 3,8 cm. Poids brut : 26,4 g.
Provenance
Vente Briscadieu, Bordeaux, 27 novembre 2021, lot 550 (adjugé 639,60€).
300/500 €
290
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Pièce dite “Napoléonide” d’1 thaler en argent (800 millièmes), l’avers au profil lauré à droite de Jérôme Napoléon, roi de Westphalie, le revers précisant la valeur de la pièce, la tranche à décor d’une frise de palmettes stylisées. Royaume de Westphalie, Cassel, 1813.
D. 3,9 cm. Poids brut : 27,8 g.
Provenance
Vente Briscadieu, Bordeaux, 27 novembre 2021, lot 551 (adjugé 393,60€).
200/300 €
291
Pièce dite “Napoléonide” de 50 stuivers en argent (800 millièmes), l’avers au profil à droite de Louis Napoléon, roi de Hollande, le revers centré des armes du royaume de Hollande (1808-1810) sous couronne royale, la tranche à décor d’un motif de corde. Royaume de Hollande, 1808.
D. 3,8 cm. Poids brut : 26,3 g.
Provenance
Vente Briscadieu, Bordeaux, 27 novembre 2021, lot 549 (adjugé 553,50€).
300/500 €
292 -
Pièce dite “Napoléonide” d’1 thaler en argent (800 millièmes), l’avers au profil lauré à droite de Jérôme Napoléon, roi de Westphalie, le revers précisant la valeur de la pièce, la tranche à décor d’une frise de palmettes stylisées. Royaume de Westphalie, Cassel, 1813.
D. 3,9 cm. Poids brut : 28,0 g.
Provenance
Vente Briscadieu, Bordeaux, 27 novembre 2021, lot 552 (adjugé 258,30€).
150/200 €
293 -
Pièce dite “Napoléonide” d’½ lire en argent (800 millièmes), l’avers au profil à droite de Joachim Murat, roi de Naples à partir de 1808, le revers aux armes du Royaume de Naples sous couronne impériale avec la valeur de la pièce dans une couronne de feuilles de laurier en partie basse et inscrite “Regno delle Due Sicile”, la tranche lisse. Italie, Royaume de Naples, 1813.
D. 1,9 cm. Poids brut : 2,4 g.
Provenance
Vente Briscadieu, Bordeaux, 27 novembre 2021, lot 548 (adjugé 110,70€).
50/80 €
30 & 31 octobre 2025
14h, 18h30 & 14h
MILLON
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Merci de joindre au formulaire d’ordre d’achat un relevé d’identité bancaire et une copie d’une pièce d’identité (passeport, carte d’identité,…) ou un extrait d’immatriculation au R.C.S. Après avoir pris connaissance des conditions de vente, je déclare les accepter et vous prie d’enregistrer à mon nom les ordres d’achats ci-dessus aux limites indiquées en Euros. Ces ordres seront exécutés au mieux de mes intérêts en fonction des enchères portées lors de la vente.
Please sign and attach this form to a document indicating the bidder’s bank details (IBAN number or swift account number) and photocopy of the bidder’s government issued identitycard. (Companies may send a photocopy of their registration number).
I Have read the terms of sale, and grant you permission to purchase on my behalf the following items within the limits indicated in euros.
Après avoir pris connaissance des conditions de vente, je déclare les accepter et vous prie d’acquérir pour mon compte personnel, aux limites indiquées en euros, les lots que j’ai désignés ci-dessous (les limites ne comprenant pas les frais).
I have read the conditions of sale and the guide to buyers and agree to abide by them. I grant you permission to purchase on my behalf the following items within the limits indicated in euros (these limits do not include buyer’s premium and taxes).
Extrait des Conditions Générales de Vente
Les conditions vente ci-dessous ne sont qu’un extrait des condition générales de vente. Les enchérisseurs sont priés de se référer à celles présentes sur notre site internet millon.com à la date de la vente concernée, de prendre contact avec Millon ou d’y accéder directement via le QR ci-dessous :
Collection
Museo ImperialFace des Rois Souvenirs Historiques
INFORMATIONS ET GARANTIES
Tous les Lots sont vendus dans l’état où ils se trouvent au moment de leur Adjudication, avec leurs potentiels défauts et imperfections. Le fait que la description ne comporte pas d’information particulière sur l’état d’un Lot ne signifie pas que ce Lot est exempt de défauts ou d’imperfections. Les informations figurant au Catalogue sont renseignées par Millon et les experts indépendants mentionnés au Catalogue, et peuvent être modifiées par rectifications, notifications et/ou déclarations formulées avant la mise aux enchères des Lots, et portées au procès-verbal de la Vente. Les informations figurant au Catalogue, notamment les caractéristiques, les dimensions, les couleurs, l’état du Lot, les incidents, les accidents et/ou les restaurations affectant le Lot ne peuvent être exhaustives, traduisent l’appréciation subjective de l’expert qui les a renseignées, et ne peuvent donc suffire à convaincre tout intéressé d’enchérir sans avoir inspecté personnellement le Lot, dès lors qu’il aura fait l’objet d’une exposition publique. Pour tous les Lots dont le montant de l’estimation basse figurant dans le Catalogue est supérieur à 2 000 euros, un rapport de condition sur l’état de conservation pourra être mis à disposition de tout intéressé à sa demande. Toutes les informations figurant dans ce rapport restent soumises à l’appréciation personnelle de l’intéressé. Les actions en responsabilité civile engagées à l'occasion des ventes volontaires de meuble aux enchères publiques se prescrivent par cinq ans à compter de l'Adjudication conformément à l’article L.321-17 alinéa 3 du code de commerce.
FRAIS À LA CHARGE DE L’ADJUDICATAIRE
L’Adjudicataire paiera à Millon, en sus du Prix d’Adjudication, une Commission d’Adjudication égale à un pourcentage du Prix d’Adjudication dégressive par tranche définit comme suit :
· 27 % HT (soit 28,49 % TTC) jusqu’à 500 000 € · 22% HT (soit 23.21% TTC) au-delà de 500.000 € Taux de TVA : 5,50% s’agissant d’une œuvre d’art, d’un objet de collection ou d’une antiquité. En outre, Le prix d’Adjudication est majoré comme suit dans les cas suivants :
1,5% HT en sus (soit 1,8% TTC*) pour les Lots acquis sur la Plateforme Digitale Live « www.drouot.com » (v. CGV de la plateforme « www.drouot.com ») *Taux de TVA en vigueur : 20%
RÉGIME DE TVA APPLICABLE
S’agissant d’une œuvre d’art, d’un objet de collection ou d’une antiquité, Millon est assujettie au régime général de TVA, laquelle s’appliquera sur la somme du Prix d’Adjudication et de la Commission d’Adjudication, au taux réduit de 5,5%.
Dès lors que le bien vendu est soumis au régime général de TVA, le montant cette dernière sera indiqué sur le bordereau d’adjudication et l’acheteur assujetti à la TVA sera, le cas échéant, en droit de la récupérer.
PAIEMENT DU PRIX DE VENTE
La vente aux enchères publiques est faite au comptant et l’Adjudicataire doit s’acquitter du Prix de Vente immédiatement après l’Adjudication, indépendamment de sa volonté de sortir son Lot du territoire français (v. infra « La sortie du territoire français »).
L’Adjudicataire doit s’acquitter personnellement du Prix de Vente et notamment, en cas de paiement depuis un compte bancaire, être titulaire de ce compte.
Pour tout règlement de facture d’un montant supérieur à 10.000 €, l’origine des fonds sera réclamée à l’Adjudicataire conformément à l’article L.561-5, 14° du Code monétaire et financier. Le paiement pourra être effectué comme suit : · en espèces, pour les dettes (montant du bordereau) d’un montant global inférieur ou égal à 1 000 € lorsque le débiteur a son domicile fiscal en France ou agit pour les besoins d'une activité professionnelle, et pour les dettes d’un montant global inférieur ou égal à 15 000 € lorsque le débiteur justifie qu'il n'a pas son domicile fiscal sur le territoire de la République française et n'agit pas pour les besoins d'une activité professionnelle. Aucun paiement fractionné en espèce à hauteur du plafond et par un autre moyen de paiement pour le solde, ne peut être accepté.
· par chèque bancaire ou postal, avec présentation obligatoire d’une pièce d’identité en cours de validité (délivrance différée sous vingt jours à compter du paiement ; chèques étrangers non-acceptés) ;
· par carte bancaire, Visa ou Master Card ; · par virement bancaire en euros, aux coordonnées comme suit : DOMICILIATION : NEUFLIZE OBC
3, avenue Hoche - 75008 Paris
IBAN FR76 3078 8009 0002 0609 7000 469
BIC NSMBFRPPXXX
· par paiement en ligne : https://www.millon. com/a-propos/payer-en-ligne/paris ; En cas d’achat de plusieurs lots, sauf indication contraire de l’acheteur au moment du paiement partiel, celui-ci renonce au bénéfice de l’article 134210 du code civil et laisse à Millon le soin d’imputer son paiement partiel sur ses différentes dettes de prix, dans l’intérêt des parties et en recherchant l’efficacité de toutes les ventes contractées. En cas d’achat de plusieurs lots, sauf indication contraire de l’acheteur au moment du paiement partiel, celui-ci renonce au bénéfice de l’article 134210 du code civil et laisse à Millon le soin d’imputer son paiement partiel sur ses différentes dettes de prix, dans l’intérêt des parties et en recherchant l’efficacité de toutes les ventes contractées.
VENTES ET STOCKAGE A L’HOTEL DROUOT
Dans le cadre des ventes ayant lieu à l’Hôtel Drouot, les meubles, tapis et objets volumineux ou fragiles seront stockés au service Magasinage de l’Hôtel Drouot situé au 6bis, rue Rossini à Paris (75009).
Le service Magasinage de l’Hôtel Drouot est un service indépendant de Millon.
Ce service est payant, et les frais sont à la charge de l’Adjudicataire (renseignements et prises de rendezvous pour les retraits : magasinage@drouot.com).
Graphisme : Camille Maréchaux
Photographies : Yann Girault - Alizée de Vanssay
Studio Sebert
Impression: Corlet
Millon – Svv Agrément n°2002-379
Habilités à diriger les ventes : Alexandre Millon, Nathalie Mangeot, Mayeul de La Hamayde